samedi 12 avril 2008

Feeling du moment

Il est 2h du matin. Je ne trouve pas le sommeil. J'ai la tête pleine. Ce soir, j'ai ouvert la pharmacie de la salle d'eau. Y'avait pleins de médicaments de V. qui étaient là. Je n'ouvre souvent cette pharmacie à vrai dire, je ne suis jamais malade alors...mais ce soir j'avais plus de pâte à dents alors j'ai ouvert.

J'ignore pourquoi mais ça m'a rendu triste de voir son nom sur les étiquettes. C'est comme si une partie de l'appartement était demeuré inviolé depuis son départ. Un signe qu'un jour, elle était passé par ici, avait vécu ici. Ce n'est pas que je l'aime toujours mais je m'ennui de sa présence. V. était mon rayon de soleil quotidien, celle qui me faisait rire quand je n'allais pas bien. Celle qui m'écoutait et me conseillait sur quoi faire et ne pas faire. J'entends encore souvent son rire résonné en ces murs quand je suis seul et que je ne vais pas bien. La blessure que nous avons ouverte par notre rupture, j'ignore si un jour elle se refermera tellement nous nous sommes déchiré. J'ignore pkoi je ressens cela mais si j'ai le besoin de l'écrire ici, c'est que je dois le faire...je n'ai plus de journal depuis mon université alors faut bien j'évacue en qq part. Ce soir est un bon soir pour évacuer.

Ce soir, j'ai songé sérieusement à quitter ces murs. Ici est l'endroit est là où nous espérions fonder une famille et vivre heureux. Rien de tous cela s'est produit, au contraire, et je ne comprends pas toujours pkoi nos vies se sont séparées de la sorte. Reste que le résultat est le même et rien ne peut changer cela désormais. En ouvrant cette pharmacie, j'ai jeté pratiquement tout ce qu'elle contenait aux poubelles. C'était un drôle de sentiment. Au-delà d'être celle qui partageait ma vie, elle était une oreille, une confidente de première ordre et surout, une amie en qui j'ai mis toute ma confiance.

Je ne donne pas ma confiance facilement malgré mon côté social. V. avait gagné et mérité celle-ci. Avec elle, je pouvais tout dire sans peur de me faire juger. Je n'ai plus ce privilège et j'ai du mal à l'accepter je pense. Déménager d'ici me ferais p-être du bien finalement, malgré que j'aime y vivre. Ces murs...ils me rappellent trop de souvenirs. Je comprends C. qu'après mon départ elle voulait vivre ailleurs car je l'avais laissé dans les choses où nous avions vécus. Il m'arrive la même chose aujourd'hui. J'ai le goût d'être ailleurs pour oublier tout cela.

On m'a souvent reproché de ne pas m'ouvrir, de garder mon âme fermé. Bien voyez ce qu'il se passe quand je l'ouvre...je ne suis pas dépressif ou sur un down...j'ai seulement envie de me soulager un peu. C'est malheureux que je doive écrire sur un blog, où tout le monde peut voir ce que je vis...mais c'est ma vie au moment d'écrire ces lignes mais c'est mon seul déversoir pour l'instant. Mais demain sera un autre jour et j'aurai oublié tout ce que je ressens ce soir. Je verrai la vie avec entrain et espoir...je ne suis pas de ceux qui baissent facilement les bras, il ne faut donc pas s'inquiéter.
" On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre
moitié à quitter ceux qu'on aime. "

Victor Hugo

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