dimanche 22 novembre 2009

M. Gorsky

Quand l'Astronaute d'Apollon Mission Neil Armstrong a posé le pied sur la lune, il a non seulement fait sa déclaration désormais célèbre : "un petit pas pour homme, un saut géant pour humanité" Il a également dit : "bonne chance M. Gorsky".

Beaucoup de personnes à la NASA ont pensé que c'était une remarque occasionnelle concernant quelque cosmonaute Soviétique rival. Cependant, après vérification, il n'y avait aucun Gorsky ou quelque programme spatial russe ou américain.

Au questions posées à Armstrong quant à ce mystérieux M. Gorsky, Armstrong a toujours souri. Jusqu'au 5 juillet 1995, en répondant aux questions après un discours. Cette fois il a finalement répondu. M. Gorsky était finalement mort et donc Neil Armstrong a estimé qu'il pourrait répondre à la question.

Quand il était un gosse, il jouait au base-ball avec un ami dans le jardin. Son ami frappe une balle, qui atterris dans le jardin de son voisin , devant leurs fenêtres de chambre à coucher. Ses voisins étaient M. et Mme. Gorsky. Le jeune Armstrong, allant récupérer la balle, entendis Mme. Gorsky crier à M. Gorsky : - Une fellation ? Tu veux une fellation ? Tu en aura une quand le gosse d'a côté marchera sur la lune!

Morale de l'histoire: Comme quoi même les choses qui paraissent impossibles se produisent parfois!

mardi 10 novembre 2009

Sleepless in Quebec city

Destiny is something we've invented because we can't stand the fact that everything that happens is accidental. [Sleepless in Seatle]

Écrit dans une ancienne vie, en fait, pas si ancienne que ça. Décidemment, ce billet me suivra... encore...et encore mais il est tout moi alors... vous aller devoir l'endurer ! Cette nuit, ça coule tout seul et je ne trouve pas le sommeil, alors veuillez m'en excuser...ce soir, j'écris pour moi (vraiment pour moi). Je suis malheureusement tombé sur un vieux film : Sleepless in Seatle. Toujours est-il que jme suis laissé prendre au jeu en me tapant le film jusqu'à la fin, même si je l'avais déjà vu à au moins deux reprises dans le passé. 

Bref, plusieurs messages m'ont, d'une certaine façon, rejoints. Une scène où la mère de Meg Ryan lui dit que "lorsqu'on rencontre la bonne personne, il y a quelque chose de magique qui se produit...on ne peut l'expliquer, c'est comme ça...seulement par un regard ou seulement en se tenant la main pour la 1re fois". Cela peut paraître stupide, mais je crois que c'est vrai. Si je le crois, c'est que je l'ai déjà vécu, à au moins une reprise. Je me rends compte que je n'ai jamais vraiment émis de billet précis sur l'histoire entre moi et C....i.e. le commencement. C'est étrange car cette personne a été marquante dans ma vie. La ressemblance avec ce "message" du film est pourtant bien présente. J'ouvre donc une longue parenthèse ici, parce que j'ai le goût, mais surtout, parce que j'en ressens le besoin. 

J'avais 19 ans la première fois où je l'aperçue. Étrangement, je m'en souviens que si c'était hier. Avec un ami, nous étions sortis en ville (j'étudiais alors à Sherbrooke pour mon bacc). Puis, mon ami me dit qu'une fille me regarde sans arrêt. Je me retourne alors pour m'assurer qu'il ne me blague pas puis nos regards se sont croisés. Ses yeux noisette et ses longs cheveux noirs m'ont aussitôt accroché. Dès lors, j'ai su qu'il se passerait quelque chose, mais quoi, je l'ignorais. N'étant pas du genre à faire les premiers pas (à l'époque), je continue à m'amuser avec mon ami, tout en gardant l'œil ouvert. Puis, de retour de la salle de bain, plus rien...elle était partie. Je me dit alors que je m'étais encore fait des idées. Mon copain me propose donc de changer d'endroit: la soirée avançait et devenait ennuyante. Ce que nous fîmes. Une fois nos manteaux déposés au vestiaire, mon copain me "maudit" un coup de coude et m'indique de tourner mon regard vers un endroit précis, juste devant l'entrée principale. Bien en vue, je l'aperçue de nouveau, avec son amie. Elle me fixa aussi, avec un petit sourire en coin. Je me dis alors que cette fois, je ne la laisserais pas filer...je devais faire quelque chose pour l'aborder. Prenant mon courage à deux mains, nous nous avançâmes vers elles et (par manque d'originalité totale), demandâmes un 25 sous afin de téléphoner (les cellulaires n'étaient pas répandus à l'époque...). Mine de rien, l'amie de C, aujourd'hui décédée, sorti un 25 sous de sa poche et nous le remis. Un peu décontenancer (et mal préparé, avouons-le), nous partîmes vers la cabine mais revînt 5 secondes plus tard, disant que cela n'était plus nécessaire. Nous fîmes donc les présentations...moi et C se fixant droit dans les yeux, impossible de décrocher. C'était fait, sans même s'être touché...nous savions que quelque chose de magique venait de se produire, que le destin avait fait en sorte que nos chemins se croisent de nouveau, que quelque chose d'important venait de se produire. Laissant mon copain discuté avec son amie (qui elle, avait fixé sur mon ami) nous échangions les regards: discuter n'était pas nécessaire, Cupidon avait décoché une flèche profonde. Je me rappelle que pendant que nous dansions collé (danser les slows quoi) avant la fermeture, elle avait refuser que je l'embrasse et si je ne m'abuse, elle avait même "promis" une danse avec l'un de ses amis de gars...weird mais bon...je saurai des années plus tard qu'il avait eu envie d'elle pendant longtemps...sans succès! En fait, je lui ai probablement saboter sa soirée sans le savoir cette fois là. Nous échangeâmes ensuite nos numéros de téléphone respectifs. Je me rappelle aussi que j'avais prévu partir pour le Maine le lendemain. Je lui promis de lui téléphoner dès mon retour, ce que je fis bien entendu...3 jours après. Elle me dira plus tard qu'elle était grimpée sur le divan pour me parler et qu'elle sautait partout tellement elle était contente d'avoir des nouvelles. Si ma mémoire est bonne, je crois bien l'avoir invité au cinéma le premier soir où je l'ai revu. Elle me racontera plus tard qu'elle avait surveillé devant la maison mon arrivée afin de s'assurer "que j'étais bel et bien beau" :) ...que voulez-vous, elle avait une tite crainte que la pénombre du bar camoufle parfois bien des défauts! De mon côté, je n'avais aucune crainte, c'est le genre de chose que je prend la peine de m'assurer...je ne m'étais pas trompé, elle était parfaite pour moi. En revenant du cinéma (jme souviens plus du film) nous sommes allé prendre une marche (elle portait une veste en laine bleue si jme rappelle bien) et en la raccompagnant devant sa porte, elle s'est mise sur la première marche de l'escalier, s'est retournée, m'a souris et c'est là qu'elle m'a embrassé pour la 1re fois... Ce fut le début d'une mutuelle relation passionnée, mais compliquée. J'appris très tôt que son ex vivait toujours avec elle, sa coloc et son chum. Disons que l'ex ne m’aimait particulièrement pas la face et me le faisait savoir. La situation était bien pire avec elle quand je n'étais pas là. Mais c'est connu: j'aime les histoires compliquées... Cela dit, vivant éloigné d'elle, la relation à distance compliquait les choses et le climat avec l'ex me déplaisait et n'aidait pas vraiment. Nous décidâmes donc d'y mettre fin après environ 6 mois. Nous nous revîmes 2 ou 3 fois après cet épisode mais l'engagement était tout aussi impossible: la distance qui nous séparait rendait la relation difficile et C ne voulait pas continuellement revivre des émotions tantôt très hautes et tantôts très basses. Nous nous perdirent alors de vue pendant 2 ans. Terminant mon bacc à Sherbrooke, je déménageai donc à Québec à 23 ans pour y complété 2 certificats. J'avais encore C dans la peau et me suis dit que la distance ne pourrait plus être un facteur cette fois-ci. Par le biais d'une amie commune, j'appris alors que C venait d'avoir un enfant. Le coeur m'a fait 10 tours. Je cru alors que tous mes espoirs afin de renouer avec elle étaient terminés. Puis, après 6 mois à tourner en rond, n'en pouvant plus, je décidai de l'appeler afin de prendre de ses nouvelles. C vivait alors des moments difficiles avec le père de l'enfant (je l'ai su après évidemment). Ce premier contact, après presque 2 ans d'absence fut tout aussi naturel qu'avant, malgré le fait qu'elle était maintenant mère. Je décidai alors de prendre de ses nouvelles de façon plus fréquentes et, après 2 mois, l'invitai à prendre un verre en ma compagnie. Ce qu'elle accepta, à mon grand bonheur. Qu'espérais-je alors? Je voulais voir si la magie passait encore. Je passai donc la prendre chez elle. Qu'elle était belle. Elle était encore plus belle que le premier jour de notre première rencontre. Nous nous rendîmes donc dans un petit café pas très loin. Une fois assis face à face, nos yeux se plongèrent les uns dans les autres...je ne peux l'expliquer autrement. La magie se manifesta à nouveau...quelque chose qui dépasse le rationnel. Notre histoire n'était pas terminée. Elle me confiera, plus tard, que le simple fait que nos regards aient eu cet effet, qu'elle était déjà conquise...que je n'avais même pas eu besoin de parler...moi qui était anxieux, croyant qu'elle ne voudrait pas me laisser entrer à nouveau dans sa vie. Ce ne fut pas le cas: quelque chose de magique s'était produit. 

La relation que nous avons eue par la suite fut toute naturelle. C était une femme extraordinaire. Nous connections sur à peu près tout. Un simple regard nous enflammait. Nous savions que les sentiments étaient réciproques et d'égal à égal: nous nous aimions autant l'un et l'autre. C'est un sentiment rare que je n'ai jamais pu revivre par la suite. Je travaillais alors de nuit sur la route à 1hre de Québec dans ma beauce natale, où j'avais dû retourner vivre temporairement après mes études. La nuit durant, j'écoutais le son de ma radio fredonner des airs qui aujourd'hui représentent tout pleins de souvenirs. Moi et C avions renouer et je vivais en permanence sur un nuage. Plus jamais je ne voudrais vivre séparer d'elle, de sa présence, de son odeur...cette odeur qui m'enivrait chaque fois que j'étais dans son cou. Tellement qu'après mon quart de travail, vers les 5hre du matin, je faisais une heure de route pour aller la rejoindre au lit lorsque l'aube se pointait le bout du nez. Les kilomètres n'avaient pour moi aucune importance...aller la rejoindre m'importait plus que tout au monde. Lorsqu'enfin je me glissais sous les couvertures, complètement frigorifié, C me souriait, m’embrassait et se collait contre moi. Je n’oublierai jamais ces moments. Comment pourrais-je ? 

C'était encore l'hiver...lorsque je demandai à C d'emménager avec elle. Nous nous fréquentions alors que depuis quelques mois. Entre elle et moi, c'était encore la fougue, le feu et un amour au-delà de tout ce que nous avions souhaité. Nous nous comblions mutuellement la vie quoi, comme si notre chemin ne pourrais jamais se séparer, comme si quelqu'un l'avait tracé pour nous, mais ça, j'en ai déjà parlé... Le fait que nous emménagions ensemble allait de soi. Me réveiller à ses côtés était un bonheur quotidien. Je la regardais dormir et elle avait l'air d'un ange. C'est étrange car j'ai des souvenirs très précis, des images qui m'apparaissent quand j'y pense. Lorsqu'enfin ses yeux s'ouvraient sous le rayon de soleil qui pénétrait la fenêtre, elle me souriait, comme si le simple fait d'être là, à ses côtés, lui embellissait la vie. Je retiendrai de ces nombreux matins aux lueurs du jour son visage de femme épanouie qui me regardais, son sourire et la complicité que nous avions. Puis, un jour, nos chemins prirent des voies différentes. Pour moi, la carrière prenait de plus en plus de place et je devins moins présent, toujours trop occupé. Nos priorités et nos valeurs s'étaient transformées avec le temps. Nous étions rendus ailleurs, dans des chemins différents, sans que je m'en sois vraiment aperçu. Ce qui m'a blessé le plus, c'est que nous nous aimions toujours le jour où nous elle a décidé de mettre un terme à notre relation. J'ai eu du mal à accepter que deux personnes qui s'aiment se séparent. Elle m'a dit: "Il n'y a pas que l'amour dans la vie". C'était irrationnel...insensé, mais c'est comme cela que ça s'est produit. Si j'avais eu moins d'orgueil et avait été plus attentif aux signes qu'elle m'avait envoyé, ma vie amoureuse aurait été très différente de celle que j'ai vécue par la suite. Si, si ...avec des si, on va à Paris. Aujourd'hui, je repense à cette période de ma vie. À quel point j'étais amoureux de C. Jme dis que lorsque ça arrivera à nouveau ce genre de truc, que j'en savourerai encore davantage chaque instant. J'ai eu la chance de le vivre, à tous les jours, pendant 2 ans avec elle. Douloureuse fut la chute. L'image qui me rappelle ce temps est que C était repartie avec un morceau de mon cœur. Je fus, après cet épisode de ma vie, complètement désillusionné de l'amour. Le vide que notre rupture a provoqué prendra presque 3 ans à se remplir, jusqu' à l'arrivée de V. Même encore aujourd'hui, je ne suis pas certain que j'ai encore récupéré tous les morceaux. Il est faux de dire que toutes les plaies se cicatrises avec le temps. Certaines blessures, les plus profondes, demeurent. 

L'histoire d'amour vécue entre moi et C restera pour moi la preuve que la magie existe. La preuve aussi que le destin, vous l'avez vu, place sur notre chemin les bonnes personnes le moment venu et provoque des événements qui doivent se produire. Vous voudrez p-être savoir si moi et C nous avons communiqué depuis ce temps? Bien oui. Après ma rupture avec V, plusieurs personnes de mon entourage m'ont conseillé de reparlé à C afin de voir s'il restait quelque chose entre nous. Au début, je ne voulais pas du tout...je ne voulais pas perturber sa vie et j'ignorais même où elle vivait. Après tout, cela faisait 7 ans que je ne l'avais ni revue, ni reparlé. Mais, pour en avoir le cœur net, j'ai décidé de tenter de la retracer afin de régler notre passé. Je lui téléphonai donc à son travail et elle me reconnu seulement en lui disant "salut". Je lui exprimai alors que j'aimerais la rencontrer, que j'avais besoin de lui parler. Elle me dit alors qu'elle y réfléchirait, qu'elle partait en voyage toute la fin de semaine. Par la suite, elle refusa, me disant qu'elle craignait que le fait de me revoir puisse déclencher "la ptite magie" du passé. Elle accepta toutefois que nous correspondions par courriels. Ce que nous fîmes. Pendant ces échanges de courriels, C me dit que l'ont aurait dû régler notre histoire bien avant. Elle me raconta qu'elle avait failli, à quelques reprises, venir me voir à mon travail mais qu'elle ne voulait pas faire intrusion dans ma vie en débarquant comme cela. Cela dit, elle m'a dit aussi que notre histoire appartenait au passé et qu'il ne faut pas revenir éternellement dans celui-ci. Il faut regarder devant. Bref, nous réglâmes beaucoup de choses pendant ces quelques semaines et cela me fît le plus grand bien. Enfin, nous pouvons garder un certain contact mais il est évident qu'elle m'évite et me fuis. Je me dis qu'on ne peut éternellement fuir, il faut faire face à la musique quand elle nous appelle. Bref, je conclurai ce long billet en vous disant ceci: la magie existe. Elle est réelle et le destin s'en chargera le moment venu. Quant à moi, j'attendrai le temps qu'il faut afin de la revivre, car c'est la plus belle chose qu'il m'a été donné de vivre.

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.