lundi 27 décembre 2010

Se battre!


Si vous lisez ceci, alors cet avertissement est pour vous. Chaque mot que vous lisez de ce texte inutile est une autre seconde perdue dans votre vie. N’avez-vous rien d’autre à faire ? Votre vie est-elle si vide que, honnêtement, vous ne puissiez penser à une meilleure manière de passer ces moments ? Ou êtes-vous si impressionné par l’autorité que vous donnez votre respect et vouez votre foi à tous ceux qui s’en réclament ? Lisez-vous tout ce que vous êtes supposés lire ? Pensez-vous tout ce que vous êtes supposés penser ? Achetez-vous ce que l’on vous dit d’acheter ? Sortez de votre appartement. Allez à la rencontre du sexe opposé. Arrêtez le shopping excessif et la masturbation. Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu...

Fight Club, Tyler

C'est bien ce que je crois aussi...


L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts...

Love Actually

mercredi 22 décembre 2010

Écoute ton coeur

Je sais qu'il y a quelque chose derrière ton sourire
J'en ai l'idée de par le regard que tu portes
Tu t'es construit un amour mais cet amour s'écroule
Ce petit coin de paradis devient sombre

Écoute ton coeur, quand il t'appelle
Écoute ton coeur, il n'y a rien d'autre que tu puisses faire
Je ne sais pas où tu vas et je ne sais pas pourquoi
Mais écoute ton coeur avant de lui dire au revoir

Parfois tu te demandes si cette bataille en vaut le coup
Les moments les plus précieux se perdent dans la marée
Ils sont emportée et rien n'est comme il en paraît
Ce sentiment d'appartenir à tes rêves

Et il y a des voix qui veulent se faire entendre
Il y a tant à dire mais tu ne trouves pas les mots
Ce parfum de magie, la beauté
C'était quand l'amour était plus vif que le vent


mardi 21 décembre 2010

Ecriture automatique

Règle: J'écris pendant 1 minute tout ce qui me passe par la tête sans réfléchir.

Je ne sais pas comment je vais faire pour me sortir de là, j'ai les blues à l'envers. Je dis que rien n'est impossible, on doit se battre et tuer nos démons. J'ignore ce qu'il adviendra, jme sens libre et je laisse le vent tourner tout seul. J'aime ce vent, il me pousse par devant et je ne regarde plus derrière.

J'ai le goût de respirer l'air salin et de m'évader dans un espace lointain. Écouter les vagues et entendre le vent.

Je suis pris dans une bouteille au loin et je veux que l'ont trouve le message qui me dira mon destin.

S'achève le temps où j'étais pris en dedans, je veux être libre et entendre le vent.

Source image: http://fr.dreamstime.com/photo-stock-message-dans-une-bouteille-image17163450

samedi 27 novembre 2010

Introspection de la première neige

Le temps file et pourtant j'ai l'impression que ma vie stagne. La maison, la moto, le patio...c'est bien, mais je sais fort bien que ma vie n'est pas une quête d'accumuler des biens matériels...j'ai le goût de vivre l'amour, de partager les beaux moments, d'aimer et me faire aimer...ça l'air si simple mais pourtant...

Dernièrement, j'ai rencontré une fille vraiment charmante...mais qui vit un beat complètement à l'inverse de ce que je cherche...résultat: j'espère, mais j'ai pas trop envie en même temps de mettre de l'énergie dans une relation où d'un moment à l'autre tu peux te faire éjecter. Je ne sais pas si elle s'amuse avec moi ou si j'ai vraiment une chance, c'est vraiment ambigüe...J'ai pas envie de vivre un autre rejet, c'est trop tough se remettre, je suis même pas encore revenu de C depuis 6 mois. Alors d'espérer qu'une relation de ce type puisse aboutir sur du long terme....ça gobe de l'énergie et c'est pas très sain.Pour l'instant, je laisse aller...on verra bien.

Mais le soir, avant de m'endormir ou quand je suis seul et que je réfléchis...c'est encore C qui revient me hanter l'esprit. Y'a donc encore qq chose que je n'ai pas saisi ou fait la paix avec. Jme demande si c'est la même chose de son côté ou si elle a vraiment réussie à tourner la page complètement. Ca me tue de ne plus avoir des nouvelles et de ne plus pouvoir lui parler...jme sentais si bien, jme sentais vivre à ses côtés...je redevenais le "moi" que j'étais. Sacrement que je donnerais tout pour qu'elle revienne...mais je doute que cela arrive...alors je dois continuer mon chemin comme si elle n'était pas là...taux de réussite: 1%.


Source image: http://farm4.static.flickr.com/3159/3059563196_fc12a3d059_b.jpg

vendredi 12 novembre 2010

Ici seul sans toi

Ici seul sans toi... à chaque instant de grande solitude, c'est toi qui revient...et pourtant je m'efforce pour te chasser de mon esprit... Ici seul sans toi, je m'endors encore parfois en me demandant si tu penses encore à moi...toi aussi... Ici seul sans toi, j'espère que tu sais que mon coeur battra encore toujours un peu pour toi... Je pense encore à toi.

mardi 12 octobre 2010

À la sauce Chili

Les 33 mineurs fait prisonniers pendant 69 jours à plus de 600 mètres de profondeurs, démontre à la face du monde qu'à force de courage, de persévérance et d'entraide, l'homme peut accomplir de grandes choses.

Il faudra se souvenir de cette journée du 12 octobre 2010 où les humains de toutes les nations se sont unis, ont mis leurs savoir en commun au service de l'humanité afin de réussir l'impossible. Car oui, c'est ce qu'ils ont fait, l'impossible, en menant la mission de sauvetage la plus spectaculaire jamais tentée et que le monde n'aurait jamais pu imaginer à terme.

Notre vraie nationalité est l'humanité.
[Herbert George Wells]

Ci-dessous, Esteban Rojas, un mineur prisonnier de la mine San Jose à Copiapo, prie à genoux sur le sol après avoir été le 18e secouru, le 13 octobre. Je l'ai choisi car je trouvais qu'elle représentait bien le soulagement vécu par les mineurs et la gratitude envers Dieu et les hommes.

Source: (REUTERS/Hugo Infante/Government of Chile)#

vendredi 10 septembre 2010

Avant que le coq chante

Si j'en crois ce que tu m'as dit...tu n'es pas mariée à cause de moi, tu n'as pas eu d'autres enfants à cause de moi...Tu m'as dit pendant les derniers mois passé avec toi: "Les choix que j'ai fait m'ont coûté cher, j'ai rarement fait les bons"..."Quand tu m'as ouvert la porte il y a 3 ans, j'aurais dû y entrer, mais j'ai eu peur"..."Cette fois, on va aller au bout de notre histoire"..."Je sais que c'est toi le bon!" et j'en passe...

et voilà tes derniers mots...

"Dans les dernières semaines j'ai compris que même si je choisissais le célibat je devrais prendre une distance avec toi. Parce que même si tu dis être prêt à prendre le temps il est évident que tu étais prêt à aller beaucoup plus vite et loin que moi. Aussi, Je veux que tu saches que mes sentiments pour toi sont sincères. En réfléchissant, j'ai réalisé qu'au plus profond de moi je sais que mes sentiments sont sincères mais que je n'étais pas là où toi tu étais... Que peut-importe ma décission je ne serai pas avec toi... J'ai aussi choisi de prendre le temps de voir si il était encore possible de vivre en couple avec Jean-François de retrouver se que l'on a perdu et d'avoir aussi certaines choses que l'on a jamais eu... Je donne une chance à ma vie actuelle parce que j'y ai investi mes énergies et trois ans de ma vie. J'ai besoin de vérifier mes sentiments pour Jean-François... Si je peux me sentir belle et aimé dans ma vie de tout les jours et que nous arrivons à parler de tout... Je dois vérifier s'il y a toujours des sentiments entre nous. Alors ne m'attend pas ... parce que même si moi et Jeff on arrive pas a nous retrouver je n'irai pas vers toi... J'ai besoin d'aller au fond de mon histoire actuelle et de prendre le temps de vivre le résultat librement et sans engagement.Je suis sincèrement désolé de t'avoir fait des espoirs et des attentes...

Je ne sais pas quoi dire de plus pour te dire que je tourne la page complètement.

Te revoir m’a fait comprendre que tu faisais partit de mon passé et non de mon présent.

Tu es probablement revenu dans ma vie à un moment ou je doutais de mon amour pour Jean-François..."

"Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois."

Mathieu, Chapître XXVI, verset 75

Et bien le coq a chanté...et il ne te réveillera plus.


lundi 2 août 2010

Le principe du vide

Une amie m'a envoyé ce texte aujourd'hui et je trouve ça excellent...je devrais m'y mettre et faire du ménage...

Avez-vous l'habitude de conserver des objets inutiles, en pensant qu'un jour, qui sait quand, vous pourriez en avoir besoin?

Avez-vous l'habitude d'accumuler de l'argent et de ne pas le dépenser parce que vous pensez que vous pourriez en manquer à l'avenir?

Avez-vous l'habitude de mettre en réserve des vêtements, des chaussures, des meubles, des ustensiles et autres fournitures domestiques que vous n'avez pas utilisés depuis quelque temps déjà?

Et en vous...Avez-vous l'habitude de garder des reproches, du ressentiment, de la tristesse, des peurs et plus encore?

Ne le faites pas! Vous allez à l'encontre de votre prospérité! Il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide pour permettre à de nouvelles choses d'arriver dans votre vie. Il est nécessaire de vous débarrasser de toutes les choses inutiles qui sont en vous et dans votre vie afin que vienne la prospérité. La force de ce vide est une force qui va absorber et attirer tout ce que vous souhaitez. Tant que vous retenez matériellement ou émotionnellement des sentiments anciens et inutiles, vous n'aurez pas de place pour de nouvelles opportunités. Les biens doivent circuler.

Nettoyez vos tiroirs, les armoires, les ateliers, le garage.... Donnez ce que vous n'utilisez plus... L'attitude qui consiste à garder un amas de trucs inutiles enchaîne votre vie en bas. Ce ne sont pas les objets que vous gardez qui font stagner votre vie... mais plutôt l'attitude de garder... Quand nous gardons en réserve, nous envisageons la possibilité du manque, de la pénurie.. Nous croyons que cela pourrait manquer demain et que nous ne serons pas capables de satisfaire ces besoins.

Avec cette idée, vous envoyez à votre cerveau et à votre vie deux messages : Que vous ne faites pas confiance à l'avenir et que vous pensez que ce qui est nouveau et ce qui est meilleur ne sont pas pour vous. Pour cette raison, vous vous réconfortez en conservant de vieux trucs inutiles. Débarrassez-vous de ce qui a perdu ses couleurs et son éclat ... Laissez entrer chez vous et en vous-mêmes ce qui est nouveau... C'est pourquoi, après avoir lu ceci... Ne le gardez pas... Faites-le circuler. Puissent la prospérité et la paix venir à vous rapidement...

Tiré du livre The Principle of Emptiness de Joseph Newton

lundi 26 juillet 2010

Tant de questions laissées sans réponse

Je me demande parfois comment je fais pour t'aimer encore. Je me demande pourquoi je n'ai jamais cessé de le faire depuis le premier jour où je t'ai vu. Je me demande ce que j'ai fais pour te perdre à nouveau...pourquoi m'as-tu abandonné?

Je me demande si tu penses à moi comme je pense à toi lorsque tu te retrouve seule, si tu rêves encore à moi comme tu le faisais, si je hante parfois tes nuits comme tu hantes mes journées.

Certaines personnes me disent souvent qu'elles ignorent ce que c'est réellement que l'amour, d'être aimé et d'aimer autant que l'autre nous aime. Pourtant, je sais et tu le sais aussi.

Tout cela me rend triste même si rien ne transpire de l'extérieur. Tu me manques tellement quand je regarde le ciel le soir. Je me demande ce que tu fais, où tu es et à quoi tu penses. C'est comme cela, même si je lutte pour me changer l'esprit, tu reviens toujours me pourchasser, comme si tu prennais plaisir à me regarder passer ma vie à t'attendre.

Attendre. Ce mot qui me fais rater les moments précieux que je passerais avec toi. Ce mot remplit de doute, de chagrin et de peur. Dire que nous y étions...je ne peux y croire encore, mais que s'est-il passé pour que tu fasses demi-tour de la sorte? ‎


"Tu ne connaîtras jamais la fin de l'histoire...en faisant demi-tour à deux
minutes de la victoire." [Oxmo Puccino]
Pourquoi me laisses-tu dans le néant? Pourquoi m'avoir dit tant de choses...j'aurais préféré que tu te taises, car maintenant je sais, et ça tue de le savoir.

Je ne sais pas si tu voulais tester mes sentiments, si c'était le cas, bien sois rassurée, je t'aime toujours C, malgré moi et malgré le mal que tu m'as fait. J'imagine que c'est ça, aimer vraiment.

samedi 10 juillet 2010

Le courage

Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de
le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.


[Georges Clemenceau]

mardi 29 juin 2010

L'amour véritable

Il est très difficile d’aimer véritablement, car l’amour exige, avant tout, l’acceptation inconditionnelle de l’autre. Pour aimer vraiment, il faut accepter l’autre tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Si on dit de quelqu’un : « Je l’aime, mais... », on ne l’aime pas ! Le « mais » est de trop ! Il signifie qu’on n’est pas certain de son amour. C’est comme si on disait : « Je l’aimerais, à la condition que... »

Dans l’amour véritable, il n’y a pas de poisons, telles la jalousie, la rancœur, la possessivité. L’amour exige le respect total de l’autre ; de la liberté de l’autre. Il ne peut y avoir d’entrave, ni de contrainte. L’amour est une fleur délicate qui ne s’épanouit que dans son individualité. L’amour ne se développe que dans la liberté absolue et non pas à l’intérieur d’une cage.

On ne peut aimer et vouloir changer l’autre ou exiger la perfection. En exigeant la perfection, on ne récolte que la tricherie, car personne n’est parfait. L’autre devra tricher et donner une image fausse de lui-même. Dans cette situation, aucun amour n’est possible. Immanquablement, l’autre va revenir à son naturel et il y aura conflit. La personne qui exige la perfection est incapable d’aimer. Si elle se croit parfaite, elle se ment à elle-même.

Première condition : ne rien exiger de l’autre. S’il nous aime, il faut s’en réjouir , car l’amour est le plus beau cadeau de la vie. Si on commence à exiger, on ferme la porte à l’amour, car les contraintes et l’amour ne vont pas ensembles. Il faut être reconnaissant et le démontrer, même dans les petites tâches quotidiennes. Il faut savoir dire « merci ». L’amour a une immense soif de reconnaissance.

Deuxième condition : pour obtenir l’amour, il faut le donner. C’est en donnant que l’on reçoit. Hélas, les gens se préoccupent davantage de la façon d’obtenir. Quand ils donnent, ils le font souvent à contrecoeur ou en espérant obtenir quelque chose en retour. Ce n’est plus de l’amour, c’est du marchandage. En agissant ainsi, on passe à côté de l’amour. Pensons à toutes les merveilles que la nature nous offre, sans exiger quoi que ce soit en retour. L’amour ne grandit qu’en le donnant sans idée de retour.

Troisième condition : pour que l’amour se développe, il faut que l’unité du couple se cimente dans le respect de l’individualité de l’autre. Deux personnes matures qui s’aiment, doivent s’aider mutuellement à devenir aussi libres que possible. Il ne doit y avoir aucun esprit de domination. Comment peut-on aimer une personne et vouloir la dominer en même temps ? Plus la liberté est respectée, plus le couple devient uni. L’amour ne s’épanouit que dans la liberté. En érigeant des barreaux ; en construisant une prison, aussi dorée soit-elle, on tue l’amour.

L’amour est comme une fleur et la fleur n’est heureuse que lorsque son parfum est libéré aux quatre vents. On ne peut la faire pousser en tirant sur ses pétales. Elle ne s’épanouit qu’en puisant elle-même dans la terre, la nourriture dont elle a besoin. Ce qui ne l’empêche nullement de se joindre aux autres fleurs pour former un magnifique jardin.

Quand jte regardais dans les yeux au resto à Lévis pis que tu m'as dit : "j'espère que tu vas toujours me regarder de cette façon" c'est à un peu tout ça que je pensais vivre avec toi. Mais tout ça, t'en souviens-tu?

mardi 22 juin 2010

Une belle définition

« L'amour est patient, empli de bonté et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier ni égoïste. Il n'est pas colérique et n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les torts d'autrui mais trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout et endure tout. Voilà ce qu'est l'amour. »

A walk to remember

lundi 17 mai 2010

Top 5 men's solo live masterpieces performances

Critères: Paroles/Musique/Intemporalité/Performance/Justesse/Charisme/Âme.

1. Cobain. The man who sold the world, reprise de Bowie, nous transporte ailleurs.




2. Cohen. Dance me to the end of love est l'exemple d'une chanson parfaite.




3. Rea. The road to hell......wow!



4. Springsteen. Brillant disguise...brillant et fidèle à lui-même.




5. Rice. Frissons assurés avec The blower's daughter.

mardi 30 mars 2010

Ce mot qu'on n'ose prononcer

Ceux qui me lisent (encore!?) savent que l'an dernier, deux personnes que je connaissais bien ont décidé d'en finir avec la vie par suicide. Bien sûr, chacun avait ses raisons, aussi différentes les unes des autres...je ne suis pas là pour les juger... mais le problème, c'est qu'on ne peut revenir en arrière avec le suicide.

Chaque année au Québec, le suicide fait 1200 victimes et touchera 700 000 personnes, de près ou de loin. Les décès par suicide sont à mon sens les pires à vivre pour l'entourage. On cherche des réponses, on se sent coupables, on croit que l'ont aurait dû voir et pu prévenir l'irréparable. Côtoyer la mort de cette façon a changé ma façon d'apprécier la vie. Sur le coup, je n'ai pas compris le sens et à quoi pouvait ressembler le mal de vivre qu'ils enduraient. On se demande pourquoi...et si on aurait pu faire qq chose pour éviter un tel drame...en fait, je n'ai pas compris le suicide jusqu'à ce que j'écoute le film de Dédé Fortin "Dédé à travers les brumes" il y a environ 3 mois. Ce film là m'a vraiment marqué, à tel point que j'ai pu me mettre un peu dans leurs têtes et voir un peu comment les personnes suicidaires peuvent se sentir en dedans...en fait, j'ai eu beaucoup de difficulté à l'écouter, sachant la fin de l'histoire...mais c'est la descente aux enfers de Dédé Fortin qui m'a aidé à comprendre davantage le geste qui avant, me semblait incompréhensible. Mais je ne l'écoutais pas pour cela au départ...l'intérêt était plus pour connaître l'histoire des Co-locs...mais les Co-locs, c'était aussi et surtout Dédé Fortin...

Ce qui mène au suicide, c'est un tourbillon de désespoir qui peut frapper n'importe qui. Dis comme ça, ça l'air très abstrait comme théorie. L'équilibre mental d'une personne peut tenir à peu de chose : divorce, deuil, perte d'emploi, faillite...tant de circonstances qui, lorsqu'elles frappent deux ou trois en même temps, peuvent affecter grandement notre équilibre et nos forces intérieures, si fortes soient-elles. Depuis le décès de S. et V., la cause du suicide m'interpelle dans mon besoin d'accomplissement comme individu vivant en société. Je m'explique mal le tabou qui entoure ce fléau au Québec...on fait des campagnes de prévention pour la vitesse, l'alcool au volant, les MTS pis le virus du nil !!! Sacrement! On entend jamais parlé des 1200 personnes qui s'enlèvent la vie chaque année...c'est à n'y rien comprendre...et je crois faux de dire que le fait d'en parler fera augmenter les statistiques...ça, c'est n'importe quoi! En parler, ça ouvre les yeux sur le problème et fait réaliser l'ampleur du problème et l'urgence d'agir pour donner de l'aide aux personnes en détresse psychologique...non? Si ça marche pour la violence congugale, la prévention des drogues et les problèmes de jeux, je vois pas en quoi parler du suicide serait différent!

Peut-être n'avez-vous jamais été touché encore par un ami, un proche qui s'enlève la vie, c'est possible. Si oui et si vous voulez comprendre un peu comment ça se passe en dedans, il vous faut absolument voir ce film. Le sujet principal du film n'est pas le suicide, c'est la vie des Co-locs...et c'est ce qui est bien aussi...une personne ne naît pas suicidaire, elle le devient pour différentes raisons. Pour moi, ce film m'a aidé à mieux accepter le départ de mon ami S. et de V. Si ça marché pour moi, vous ne courrez rien d'essayer vous aussi, ça ne prendra que deux heures de votre vie, et vous aurez retiré quelque chose.

"Ouin ben l'amour, la mort, la guerre, c'est des questions trop grande pour moé" disait Dédé Fortin. La fondation Dédé Fortin vient en aide aux organisme de prévention du suicide. Si vous avez des pensées suicidaires, allez chercher de l'aide.

jeudi 18 mars 2010

Fataliste?

L'Amour n'est pas l'amour...
C'est un carrefour
Où les filles entrent en chantant
En ressortent en pleurant...

[Félix Leclerc]

dimanche 21 février 2010

1208

Du haut de mon 12e étage, je regarde le Parc Émilie-Gamelin juste en bas. L'été, le parc est empli de sans-abris, la plupart assez jeunes, qui y dorment par terre ou qui y boivent la nuit durant...mais en février, l'endroit est plutôt désert. D'ici je vois la pauvreté côtoyer les tours à bureau. Jme souviens de mon premier voyage affaire y'a 4 ans, ça m'avait frappé de voir ça...C'est une drôle de sensation d'oberver la pauvreté du haut d'une chambre du 12e avec 2 lits doubles (dont 1 innoccupé), avec le mini-bar et la télé HD...et la chambre payé par l'État...on se sent "coupable"...en tk, moi j'me sentais comme ça. On se fait quémander à chaque coin de rue par du "pauvre monde", on leur donne un peu de monnaie, espérant qu'elle puisse leur permettre de se payer à manger ou se payer un café. Puis, on s'habitue, c'est comme le reste...on en vient presque qu'à oublier que ces gens existent...C'est un peu de Montréal, du moins, le centre-ville.

J'y suis depuis lundi pour mon travail. Je repars demain matin, mais je ne trouve pas sommeil, malgré mon lit douillet. C'est un côté de Montréal que j'aime moins...mais ça vient avec...ça pis l'odeur des rues l'été.C'est p-être parce que je viens de terminer d'écouter un reportage à la télé d'un gars (Simon) qui s'en est sorti...sorti de loin et c'est p-être pour cela que le sujet m'inspire: du Crystal Met à Vancouver à presseur à Val d'Or avec une femme et un enfant. Faut le faire. Faut surtout le vouloir. Il disait que la moitié s'en sortiront jamais et qu'il espérait vivre jusqu'à 39 ans...c'est un autre monde pareil, mais je ne les comprendrai jamais non plus de faire ce choix....

Plus tôt ce soir, j'ai été au Gésu avec une amie voir le show de Mathieu Gratton: "Recherche de la femme imparfaite", 1h45 de show sur les relations homme-femme. J'ai bien aimé...belle soirée et très drôle...mais là, j'ai pogné un down en entrant dans ma chambre...j'ai p-être trop rit et là je reviens à la réalité-routine, retour à Québec demain, une pile de travail m'attendra, encore.

J'entrerai chez moi demain soir et je remonterai les thermostats pour mettre un peu de chaleur dans mon appart, parce que c'est bien la seule chaleur que j'aurai, encore. Je m'endormirai seul, encore, parce que j'attends, encore...chu tanné....

Suite du billet: retour à Québec. C'est une belle journée même si l'insomie m'a tenue jusqu'à 1h30 du matin. Une douche, un café puis go. Jme trompe évidemment de rue pour aller prendre le ta...de pont Jacques-Cartier mais fini par me retrouver au bout de 5-10 min...le temps jme rendre compte que j'tais perdu quoi. La route est belle, la musique est bonne et je file sur la 20. Je pense à elle, c'est sa fête demain. J'aimerais lui prendre quelques fleurs à Drummond (où y'a une immense serre) mais je ne peux pas...ça pourrait la placer dans une drôle de situation, même si je lui livre au bureau. Je passe tout droit, j'ai hâte d'arriver chez moi.12h30: j'ouvre la porte et jette un oeil sur mon répondeur. Pas de nouveaux messages. Bon. Je dois vérifier mes courriels avant de manger un morceau et de retourner au bureau. Puis, un message d'elle: "Merci pour ton mot de la Saint-valentin il m’a fait très plaisir … Moi aussi j’ai eu une pensée pour toi le 14 février…" .

Ce soir là, je suis entré chez moi, j'ai remonté les thermostats pour mettre un peu de chaleur dans mon appart, parce que c'est bien la seule chaleur que j'aurai, encore. Je m'endormirai seul, encore, parce que j'attends, encore...mais je me suis endormi en 30 secondes, avec le sourire, en me disant qu'il y avait bien pire dans la vie, comme Simon qui a vécu l'enfer, en traînant son sac de couchage, comme la dizaine d'autres qui dorment dans le parc Émilie-Gamelin et que j'observe de ma chambre 1208, quand je dois me rendre travailler à Montréal.

mardi 2 février 2010

C'était en décembre...

Je travaillais alors de nuit sur la route à 1hre de Québec dans ma Beauce natale, où j'avais dû retourner vivre temporairement après mes études. La nuit durant, j'écoutais le son de ma radio fredonner des airs qui aujourd'hui représentent tout pleins de souvenirs. Moi et C avions renoué et je vivais en permanence sur un nuage. Plus jamais je ne voudrais vivre séparer d'elle, de sa présence, de son odeur. Tellement qu'après mon quart de travail, vers les 5hre du matin, je faisais une heure de route pour aller la rejoindre au lit lorsque l'aube se pointait le bout du nez. Les kilomètres n'avaient pour moi aucune importance...aller la rejoindre m'importait plus que tout au monde. Lorsqu'enfin je me glissais sous les couvertures, complètement frigorifié, C me souriait, m'embrassait et se collait contre moi. Je n'oublierai jamais ces moments.

C'était encore l'hiver...lorsque je demandai à C d'aménager avec elle. Nous nous fréquentions alors que depuis quelques mois. Entre elle et moi, c'était encore la fougue, le feu et un amour au-delà de tout ce que nous avions souhaité. Nous nous comblions mutuellement la vie quoi, comme si notre chemin ne pourrais jamais se séparer, comme si quelqu'un l'avait tracé pour nous, mais ça, j'en ai déjà parlé...

Le fait que nous aménagions ensemble allait de soi. Me réveiller à ses côtés était un bonheur quotidien. Je la regardais dormir et elle avait l'air d'un ange. Lorsqu'enfin ses yeux s'ouvrait sous le rayon de soleil qui pénétrait la fenêtre, elle me souriait, comme si le simple fait d'être là, à ses côtés, lui embellissait la vie.

Aujourd'hui, je repense à cette période de ma vie. À quel point j'étais amoureux de C. Jme dis que lorsque ça arrivera à nouveau ce genre de truc, que j'en savourerai encore davantage chaque instant.

Si j'avais su que je l'aimais autant, je l'aurais aimée encore davantage.
Frédéric Dard

dimanche 31 janvier 2010

Le grand saut de la pomme

Le "grand saut". Croire qu'il nous manque ce petit "je-ne-sais-quoi", l'étincelle qui fait en sorte que même si l'ont possède maison, chalet, chien, nous avons l'impression que nous n'avons pas encore comblé cette quête du bonheur que nous désirons tous. Et pourtant...
...pourtant, nous connaissons les causes de ce vide, de ces hésitations à vouloir s'engager "pour la vie" avec une personne plutôt qu'une autre...nous savons que notre petite voix intérieure nous parle et sème parfois en nous le doute. Faire le grand saut, c'est parfois devoir renoncer à tout ce confort que nous avons, prendre des risques et vivre pleinement ses aspirations, en étant conscient des risques.

Dernièrement, j'ai lu un proverbe bulgare qui disait ceci : Si on veut des pommes, il faut secouer le pommier. J'ai récemment secoué le foutu pommier, en espérant qu'une pomme tomberait...en fait, la pomme que je convoite depuis longtemps, et que je croyais facilement pouvoir cueillir.

J'ai cru que depuis deux ans, qu'elle était bien accrochée, là-haut, à contempler le paysage au loin et à se faire rougir au soleil...mais après avoir secouer le pommier, elle semble enfin vouloir lâcher prise et se faire enfin cueillir, j'ai bien dit: "semble". Car bien que je la trouve toujours belle à croquer, la délicieuse craint les pépins qui pourraient arriver suite a son éventuel plongeon vers l'inconnu... elle ne veut pas terminer sa chute amochée, voire même en compote, et on peut la comprendre.

Le pommier a tremblé...la pomme est toujours accrochée mais je sens que la tige s'affaiblie... la pomme sera-telle assez mûre pour faire le grand saut? Là est la question.

lundi 11 janvier 2010

2 jours à Paris

C'est le titre du film que j'ai regardé ce soir... une scène disait à peu près ceci, alors que le gars et la fille venaient d'avoir une dispute:

Autre gars -"Rattrape-là et va la rejoindre!"

Le gars -"Pourquoi je ferais cela?"

Autre gars -"À quoi vas-tu penser sur ton lit de mort ? Au fric que t'as gagner? Au boulot que t'as réussi à décrocher?...Non, tu vas penser à la femme que t'as aimé et qui t'aime...de ce que vous avez vécu ensemble...et elle, elle sera à côté de toi"

Bon, ça l'air kitsh dit comme ça...mais ça fait réfléchir non? Ben moi oui! Le genre de film que j'aime bien quoi...

Je vous offre la finale...




...c'est drôle car c'est la fille qui pense à peu près comme moi...!
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.