jeudi 31 mai 2012

Top 3 Hurt

Parce que la vie, parfois, ça blesse.

1. Everybody hurt (REM)
Une grande partie de la chanson a été écrite par le batteur Bill Berry, bien que les crédits soient donnés au groupe. Berry ne joue pas sur la chanson - c'est une boîte à rythmes Univox qui a pris sa place - mais il était responsable de l'échantillonnage. L'arrangement a été fait par le bassiste de Led Zeppelin, John Paul Jones.
Dans les notes d'accompagnement de l'album In Time, Peter Buck, le guitariste du groupe écrit que « la raison pour laquelle les paroles sont si extraordinairement simples est parce que la chanson était destinée à des adolescents ». 
En 1995, l'équivalent anglais de SOS Amitié, Samaritans, en réponse à un fort taux de suicide parmi les jeunes, a lancé une campagne de presse contenant uniquement des paroles de la chanson Everybody Hurts et leur numéro de téléphone.
Le 30 septembre 2010, la chanson a été classée 1e dans un classement visant à choisir les chansons qui font le plus pleurer les hommes.




2. Hurt (Johnny Cash) 
Hurt est une reprise de Nine Inch Nail par Johnny Cash enregistrée quelques mois avant la mort du chanteur. Avec Johnny Cash, la chanson devient beaucoup plus profondément inquiétante puisqu'il ne s'agit plus d'une mise en scène. Quand il la reprend, Cash est au bout du rouleau, en fin de vie...et il le sait. 
L'interprétation de Johnny Cash laisse l'air entrer dans un paysage dévasté qui n'est rien de moins que sa propre vie, qu'on sait tumultueuse, sombre et désabusée. L'ensemble laisse le calme s'installer, comme pour laisser place à l'espoir de quelque chose de meilleur, mais c'est bien parce qu'il y a ce socle de détresse, ce constat amer sur l'existence et sur son caractère limité qu'il y a nécessité d'espérer.
Le clip met en scène Johnny Cash dans son propre musée, au milieu des vestiges de sa propre vie. Tout semble plus ou moins dévasté, usé, à bout de force...L'homme en noir, lui-même est à l'agonie. Cash jeune regardant Cash vieux et mourant dans son propre musée, entre ses propres vestiges, dans une double confrontation qui ne peut, justement, être que celle de la mort...Johnny Cash, qui se laisse mourrir de chagrin, le 12 septembre 2003, ne survit que 4 mois à la mort de sa femme, June Carter qui fait une brève apparition dans ce clip..




3. Hurt (Christina Aguilera)
Fut écrit par Linda Perry à la demande de Christina Aguilera sur le thème de la perte d'un être cher. Linda Perry s'est donc inspirée de la mort de son père pour l'écriture mais parallèlement, elle évoque la relation difficile entre Christina et son père.
En effet, que ce soit la compositrice ou que ce soit l'interprète, toutes les deux blâmaient leur père respectif mais avec le temps elles ont compris que cela ne servait à rien car des sentiments forts jaillissent. Linda Perry est prise de regrets car si elle avait su que son père rejoindrait l'autre monde, elle n'aurait pas forcément agit de la même manière, tandis que Christina, blessée par son père, reconnaît que sa présence lui manque parfois.
En somme, 'Hurt' est une avalanche d'émotions qui se dégagent de la voix, des paroles et de la musique. Linda Perry a retranscrit une fois de plus les sentiments de Christina Aguilera et les siens dans un univers artistique.



Source info: Wikipedia, Youtube, http://i-am-not-johnny-cash.skyrock.com/2712838072-Histoire-derriere-une-chanson-HURT-Johnny-Cash.html

mardi 29 mai 2012

1 pas derrière

Tout homme qui marche peut s'égarer.   [Johann Wolfgang von Goethe] 

Vendredi soir, j'ai eu l'impression de reculer d'un pas en acceptant d'aller "prendre un verre" avec Au....oui oui Au...mon premier amour de 17 ans...elle était de passage à Québec et ça faisait quelques fois que je lui lançait des invitations pour qu'elle passe me dire bonjour, même si ça fait 15 ans qu'on ne s'est pas vu. Je ne sais pas pour vous, mais la première reste toujours la première...je sais pas, y'a quelque chose "d'intouchable" dans ce statut...elle sera TOUJOURS la première avec qui on l'a fait quoi...bref, les gars me comprennent sûrement. En plus, nous avions tellement eu une relation intense (dans mes souvenirs en tk) et nous étions resté ami pendant un moment ensuite avant de se perdre de vue. Bref, je ne croyais pas vraiment qu'elle accepterait un jour qu'on se revoit (j'veux dire de façon organisée seul-à-seul), et bien oui. Et c'est là que ça se complique, du moins, dans ma tête c'est l'effet que ça a provoqué.

Ok, 15 ans après, le courant passe-t-il encore? Qu'aurons-nous à nous dire? Sommes-nous rendus ailleurs? Pkoi elle accepte aujourd'hui et pas y'a 1 an? Où irons-nous? Prendre un verre, c'est jamais UN verre...et "allez prendre une grignotine après" c'est quoi au juste?...

L'avantage de Facebook, c'est que tu peux voir de quoi la personne à l'air aujourd'hui (toujours aussi pétard qu'avant) et ce qu'elle fait dans la vie (dans le domaine de la dentisterie...j'en dis pas plus, je ne veux pas qu'elle soit démasquée)...les commentaires, les photos bien, ça donne une bonne idée et bien honnêtement, ça aide à se faire une tête mais ça s'arrête là. 

Après quelques échanges de textos, je décidai de la faire passer chez moi avant, histoire de lui montré où j'habite et bon, côté transport, qu'elle embarque avec moi aussi, c'était plus simple. Je mettais habillé jeans/ t-shirt "propre" ne sachant pas trop où nous allions nous ramasser. 

Il devait être 18h30 quand Au. sonna à la porte, bien elle était comme sur ces photos Facebook: toujours aussi pétard...et c'était encore plus vrai en vrai. Cela dit, je n'ai pas senti de timidité dans l'air de sa part, elle semblait bien à l'aise et après avoir fait le tour de visite de ma maison bien je décidai de l'emmener Chez Archibald, on peut y manger et y boire et la terrasse est assez exceptionnelle (il faisait chaud à l'extérieur alors j'ai trouvé mon idée assez bonne). Somme toute, la communication coulait bien et je n'ai pas senti de malaises de part et d'autre alors juste pour ça, c'était bien...finalement, nous semblions nous entendre aussi bien qu'avant quoi!

Prenant place sur la terrasse, nous commençâmes par un verre et discutâmes sur "nous", aujourd'hui, le blabla habituel, la famille, les amis, les voyages, l'argent, le travail...puis pendant le repas, la conversation a rapidement déviée sur notre historique amoureux des 15 dernières...jusqu'à la fin de la soirée quoi! Moi qui croyais mon parcours difficile, le sien était encore pire...je vous épargne les détails mais bon...disons que son récit m'a quand même refroidit...je ne crois pas que même si c'était possible, j'me verrais passer ma vie avec elle quoi...trop c'est comme pas assez. 

Tout cela pour dire qu'après 15 ans, je m'étais quand même juré de lui dire que je l'avais tellement aimé à l'époque...qu'elle était la première et que c'était normal...ce qu'elle me dit aussi...mais j'aurais aimé qu'elle m’amène davantage dans cette voie, que l'ont se parle plus des souvenirs du passé vécu ensemble...mais ce ne fut pas le cas et je dois avouer que je suis demeuré sur mon appétit de ce côté...car c'est ce que je souhaitais secrètement...que l'ont se raconte nos péripéties de l'époque...mais non. Le fait que cela ne se soit pas produit m'a fait réalisé que pour elle, notre relation n'avait pas revêtue la même importance, du moins, je l'ai interprété comme ça et cela m'a déçu...car j'ai longtemps, par le passé, utilisé ma première relation comme référence pour les autres qui suivirent...on s'aimait tellement, on fusionnait tellement partout qu'en ce sens que j'ai recherché autant d'amour, de passion et, disons-le, de sexe (elle m'a tout enseigné ou presque) qu'Au. m'avait donné...alors pour moi, cette relation avec elle avait été une sorte de révélation sur ce que je voulais si bien que j'avais malgré moi élevé cette relation avec elle au rang d'idéal à atteindre; alors qu'il m'a semblé que pour elle, cela n'avait pas revêtue la même symbolique...et ça m'a tout de même affecté moralement le lendemain quand j'ai brassé à nouveau toute cette soirée dans ma tête. Je me suis vraiment demandé si elle m'avait aimé autant que moi je l'avais aimé à l'époque...et il m'a semblé que non. 

Dans ma tête, j'ai eu l'impression que mes concepts avaient été quelques peu "ébranlés" par ces "non-révélations"...car par le passé, C. m'en a longtemps voulu de comparer notre relation avec celle que j'avais eu avec Au. (je sais, c'est mal; mais à 19 ans, on sait pas que c'est mal). Je sais même, parce qu'elle me l'a dit, qu'elle en a souffert et en était complexée à l'époque. Cela étant, on ne peut revenir en arrière et ce qui est fait est fait. Reste qu'à cause de ça j'ai quand même eu l'impression, vendredi, de faire un pas derrière en acceptant de la revoir. J'me suis dit que finalement, y'a p-être des personnes qu'il vaut mieux ne plus revoir afin de préserver les mythes, l'image que nous avions d'eux à une certaine époque et à aimer croire qu'ils ont gardé une certaine image de nous.

Vous vous demandez peut-être si Au. est rentré chez moi après la soirée? Bien non. Nous reverrons-nous?  Probablement, du moins, elle m'a lancé une invitation pour le Festival d'été...on verra bien...je ne serais pas contre l'idée...mais sans attente d'aucune sorte.


Source image: http://aveu.unblog.fr/

mercredi 23 mai 2012

Ces petits riens


Si c´était trois fois rien
Trois fois rien entre nous
Evidemment
Cà ne fait pas beaucoup
Ce sont ces petits riens
Que j´ai mis bout à bout
Ces petits riens
Qui me venaient de vous
[Serge Gainsbourg]

Ces petits riens, c'est ce qu'on ne voit plus avec la vie qui défile à toute allure mais qui nous revient comme ça, sans le demander, sans fla fla, sans avertissement et qui nous fait revivre, le temps de quelques secondes, des moments d'émotions.

Les petits riens qui font notre vie et qui nous font l'apprécier varient d'un personne à l'autre...une odeur, une chanson, un livre, un endroit, un geste.

La pluie qui s'abat sur une toiture de tôle me rappelle mes étés passés au chalet...s'endormir avec le bruit de la pluie...dans le calme total...s'abriter sous un toit ou dans la grange car on s'est fait prendre  dans un orage.

L'odeur de l'eau d'érable qui chauffe dans la bouilleuse me rappelle ma jeune enfance avec mon grand-père maternel qui m'apportais à la cabane à sucre. à chaque fois, je revis ces moments-là.

Couper des légumes sur une planche à découper m'évoque parfois de la mélancolie par association. Et ce n'est pas à cause des oignons...Je sais, je suis un peu weird! :)

Revoir un livre de Tintin dans une librairie me ramène dans mon enfance, des premiers livres que j'ai lus, la série de Tintin était ma préférée. Puis vinrent ensuite les Livres dont vous êtes le héros. J'ai toujours ma collection des Loups Solitaires et de la Quête du Graal mais cachée dans ma bibliothèque. Quand je l'ouvre et que je les aperçoit, j'ai toujours envie de les prendre et de les parcourir. 

Ne me demandez pas pourquoi mais...(j'ai même mis les liens vers les chansons mes chanceux!) Entendre du Bon Jovi me rappelle ma sixième année et mon premier slow dans un party de sous-sol, du Skid Row me rappelle Va. (au secondaire, une amie très proche donc j'étais très amoureux mais à qui je n'ai jamais avoué mon amour...touchant n'est-ce-pas? Je ne lui ai volé qu'un baiser après tant d'années...!), quand j'entends une toune de Kashtin, je repense à toutes ces escapade de pêche avec mon beau-frère quand j'étais jeune, entendre du Guns n' Roses me rend généralement heureux 9 fois sur 10 mais me rend parfois nostalgique (1 fois sur 10) de l'époque de mon secondaire...premier amour Au., premières passions, premiers déchirements...so much crying...ah l'amour. Les Doors me rappellent ma période rebelle à l'adolescence...Entendre du Elton John et du Fleetwood Mac me rappelle les mois passés au chalet de Ca.; Cabrel et Bélanger, tous mes nombreux étés passés dans les camps avec des personnes merveilleuses qui ont changé ma vie. Je pourrais continuer comme ça pendant 2h... La musique, ça c'est l'émotion en canne...

L'odeur du foin me rappelle lorsque nous jouions à la cachette entre cousins-cousines dans la grange de mes grands-parents.

Caresser de belles fesses, ah ça...bien je vous laisse devinez ce que ça me fait! Vous l'avez pas vu venir celle-là avouez :)

Manger une lasagne me rappelle la bouffe de ma mère et c'est mon plat le plus réconfortant de tous les comfort food qui existent.


Chaque fois que je démêle les bas pour les pairer ensemble, j'ai une pensée pour mon ex V. qui détient le record mondial du plus grand nombre de bas uniques avalés par une sécheuse.


Déconner dans un lit le matin pendant les week-ends, c'est tellement sain pour un couple...tout le monde devrait le faire...! Mais évitez de faire comme moi, y'a quand même des limites.

Dormir dans un sac de couchage me donne la sensation d'être en camping et quand je dors la-dedans, je passe habituellement une excellente nuit...trop reposant par association.

Revoir un gymnase d'une école primaire me ramène instantanément pendant mes années de primaire et me remémore toutes les activités qui nous faisaient tant plaisir quand on étaient jeunes...un ballon, un hockey, une balle, c'est tout ce que ça prenait.

Un feu de camp entre amis...un guitare, de la bière...bon...pour moi ce n'est pas "un petit rien" mais c'est tellement agréable.

Revoir les Rocky ou les vieux les épisodes de Lance & compte en rafale, je sais pas vous, mais pour l'avoir déjà fait, moi, j'me sens un vrai homme après. C'est comme d'écouter Die Hard, La Matrice ou Gladiator. Même effet viril, même sentiment de fierté masculine. On aime ça. ahaha! Typiquement masculin.

L'odeur du large est l'odeur que je préfère dans ce bas monde. J'ignore exactement d'où ça vient...je sais seulement que je deviens soudainement extrêmement zen...

...et je pourrais continuer comme ça...pendant encore une heure...

...tous ces petits riens, tout mes petits riens que je vis au quotidien me rappelle à chaque fois que la vie est remplie de petits instants de bonheurs épars et de moments tristes qui font ce que nous sommes...qui font de nous quelqu'un d'unique. L'idée de ce billet m'est venue en sortant de la douche l'autre week-end de passage chez mes parents...j'ai remarqué le duo laveuse-sécheuse entreposé au sous-sol...là debout, attirant mon regard. Pourtant je les vois chaque fois que j'y vais, mais là, un souvenir s'y est accroché soudainement sans prévenir...et j'ai trouvé que ces petites routines auxquelles nous ne portons parfois pas très attention, tous ces petits riens, mis bout à bout, ...ça nous rappelle que le temps passe, que la vie, quand on y pense, c'est court mais quand on s'arrête un peu pour se rappeler tous ces petits riens, ça peut faire quelque chose de beau.

La prochaine fois que vous apercevrez un petit rien qui vous accroche, laisse-le s'accrocher. Vous le remercierez plus tard.



Source image: www.favim.com 

dimanche 13 mai 2012

21h17



Abuse du présent. Laisse le futur aux rêveurs et le passé aux morts.  
[Félix Leclerc]

Vous ennuyez-vous? C'est peut-être que j'abuse du présent...je vous reviens sous peu, promis...je soigne quelques problèmes aux yeux...en attendant, vous pouvez admirer ma montre, ma clé USB, le coin de mon ordi et un bout de mon clavier...! C'est quand même mieux que rien...! 

Source image: Photo surprise trouvée sur mon appareil

mercredi 9 mai 2012

Se sentir complet

Aimer, c’est rechercher l’autre, puisque lui seul nous permet de nous sentir complet. 

Le destin de l’être humain est de vivre dans un manque existentiel impossible à combler, et pourtant, aimer, c’est, malgré tout, demander à l’autre quelque chose qu’il n’a pas, mais que sa présence vient combler quand même: “Aimer, c’est donner ce que l’on n’a pas.”


Source image: www.favim.com

samedi 5 mai 2012

mercredi 2 mai 2012

Les 3 filtres de Socrate


Que celui qui veut mouvoir le monde se meuve d'abord lui-même.
[Socrate]

Dans la Grèce antique, Socrate (469 - 399 BC) était chaudement applaudi pour sa sagesse.

Un jour, une connaissance s’approche de lui tout agité et dit : 
"Socrate, sais tu ce que je viens d’entendre à propos de Diogène?"
"Attends une minute," répondit Socrate, "Avant que tu parles, j’aimerais te faire passer un petit test. On l’appelle le Test des Trois Filtres"
"Trois filtres?" demanda la connaissance.
"C’est ça," continua Socrate, "Avant de m’entretenir à propos de Diogène, prenons un moment pour filtrer ce que tu t’apprêtes à dire. Le premier filtre est la Vérité. Es-tu absolument certain que ce que tu veux me dire est vrai?"
"Non," dit l’homme, "Actuellement, je l’ai seulement entendu dire".
"Très bien," dit Socrate. "Ainsi tu ne sais pas réellement si c’est vrai ou non. Maintenant, essayons le deuxième filtre la Bonté. Est-ce que ce que tu veux me dire concernant Diogène est quelque chose de bon ?"
"Non, au contraire…"
Alors Socrate continua : "Tu veux me dire quelque chose concernant Diogène qui peut être mauvais, même si tu n’es pas certain que ce soit vrai? "
L’homme haussa les épaules, un peu embarrassé. Socrate continua : "Tu peux encore passer le troisième test, parce qu’il existe un troisième filtre, celui de l'utilité. Est-ce que ce que tu veux me dire concernant Diogène peut m’être utile? "
"Non, je n’en suis pas sûr réellement."
"Bien, répondit Socrate, si ce que tu veux me dire n’est ni vrai ni bon ni seulement utile, pourquoi me le dire ou à qui que ce soit d’autre?"
L’homme était déconcerté et honteux. Voilà un exemple montrant pourquoi Socrate était un grand philosophe et était tenu en haute estime.

Il explique aussi pourquoi Socrate n’a jamais appris que Diogène couchait avec sa femme.



Source texte: inconnue
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.