samedi 30 juin 2012

Je m'ennuis de l'amour




La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. 
- Les frères Scott, Lucas.

C'est plutôt rare (oui oui) mais ce soir, être en amour, tombé en amour ça me manque. Comprenez-moi, je ne manque pas "d'amour" et je ne pas parle pas d'un amour usé par le temps, la routine...délaissé, ou qui se complaît dans ses pantoufles confortables depuis longtemps, qui n'ose jamais, qui ne risque jamais... Je parle plutôt d'un amour fougueux, passionné, nouveau...où tu explores et découvres l'autre..son corps, les caresses qu'elle aime...où tu interprètes ses regards, ses gestes, ses paroles, ses sourires...et où tu enlèves un morceau dans la cuisine et que le lendemain tu refais ton chemin en ramassant les vêtements qui traîne dans le salon, l'escalier la salle de bain et la chambre à coucher...et que t'as le sourire accroché de te rappeler les évènements de la veille et de la nuit. Vous savez ce genre de relation où l'estomac vous serre quand vous la voyez, ou le son de sa voix vous rassure...ou son odeur vous enivre...où son absence vous fait ressentir un vide comme si la Terre allait s'arrêter? Tout ça commence à me manquer...du moins ce soir ça me manque.

On aura beau dire que les amis et la famille compense, mais être aimé et aimer une personne unique, c'est pas la même chose...encore faut-il que ça dure...mais ça, c'est une autre histoire. J'ai tellement vécu de belles histoires dans le passé que le passé me rattrape souvent (je sais, mes fidèles lectrices, vous le dites souvent, mais là n'est pas la question ce soir). Ce soir...j'aurais juste envie de revivre certains moments...j'arrête pas de me dire que ça va venir...d'être patient...mais bon...à moment donné faut qu'il se passe qq chose! J'ai l'impression que mon destin me glisse entre le doigts...que faut-il que je comprenne de tout ça?

Je commence à être las que mon tour ne vienne pas, que les filles que je croise ne sont pas les bonnes...que celles avec qui ça clique sont soit en couple ou vivent à l'autre bout du monde...que les filles qui s'intéressent à moi ne m'inspire pas...me laisse froid. Depuis que C. m'a complètement éteint il y a 2 ans presque jour pour jour aujourd'hui, je ne me rappelle pas avoir passé autant de temps seul...je veux dire sans rencontrer une fille qui me plaise et à qui je plais réciproquement, un semblant de commencement de qq chose mis à part de vieilles histoires mal réglées ou des histoires impossibles. Bref, rien, nada.

Bien sûr, vous me direz que j'avais bien du ménage à faire. C'est vrai. Mais bon. Ce soir, ça me pèse lourd sur le coeur quand même (et oui, je suis humain). Ce soir, les personnes nouvellement en couple qui s'aiment pour vrai, je les envie, j'aimerais être à leur place. Heureusement, mon blog me sert bien (merci à mon blog) tu vaux plusieurs séances chez le psy pis tu me coûte pas cher en plus...  

vendredi 29 juin 2012

Je pars: checklist de mon road trip

Le vrai voyage, c'est d'y aller. Une fois arrivé, le voyage est fini. 
Aujourd'hui les gens commencent par la fin. » (Hugo Verlomme)

L’avantage du road trip, c’est que l’on peut s’arrêter où l’on veut pour profiter d’un beau paysage, de la richesse de patrimoine d’une ville, ou tout simplement pour se reposer. En road trip on est libre, on va ou l’on veut aller, comme on veut, et pour pas cher. Faut juste au minimum savoir où on fait nos check point. Dans notre cas, on sais qu'on fait Boston- Cape Cod - Atlantic city - Philadelphie et Washington. En fait, on a rien réservé (pas d'hotel, rien). On est tellement pas assez stressé qu'on a même pas pris le temps de faire la liste des trucs à absolument voir dans chaque ville, on va devoir le faire en chemin...un road trip semi planifié quoi.

Bon. Vous avez mon itinéraire, maintenant je pars dimanche matin pour 6 à 7 jours et je n'ai rien de fait encore. Pour rendre service à plein de gens comme moi qui décident de partir sur un coup de tête, voici mon checklist!

Vêtements et accessoires
- Maillot de bain
- 2-3 jeans
- 3 t-shirts 3 chemises
- De 3 shorts ou bermuda
- 7 sous-vêtements et paires de chaussettes  
- Un parapluie 
- Un polars
 - Sleeping bag et oreiller
- Lunettes de soleil 
- Casquette 

Chaussures
- Gougounes 
- Espadrilles
- Souliers propres

Produits de beauté et soins de santé
- Brosse à dents 
- Soie dentaire
- Dentifrice 
- Gel
- Shampoing 
- Crème de visage 
- Tylenol
- Rasoir 
- Antisudorifique 
- Savon 
- Coupe-ongles 
- Mouchoirs 

Sports, loisirs et passe-temps
- Livre et guides, magazines, roman... 
- Lecteur MP3 
- Appareil photo 
- Jeux de société 
- Stylos
- Tablette de feuilles
- Cellulaire

Papiers officiels
- Passeport 
- Carte de crédit 
- Argent comptant 

Attitude
- Sourire
- Bonne humeur
- Patience 
- Légèreté
- Garder le focus qu'on est en vacances

Autres trucs pratiques 
- Cooler avec des ice pack
- Chargeur cellulaire
- GPS + Map
- Laptop
- 12 condoms XXXL (ben quoi)
- Marteau (pour les piquets de tente)

À éviter
- Prendre mes mails du bureau
- Penser qu'on a oublier qq chose sur la liste de chose à ne pas oublier
- Arrêter de perdre son temps à écrire une liste sur son blog et s'activer

By the way, si j'ai oublié qq chose...n'hésitez pas à le dire! Je crois pas écrire sur mon blog pendant mon voyage alors je serai silence radio pour une semaine. Sortez, buvez, mangez, profitez de la vie, ça durera pas...!

mardi 26 juin 2012

Magic carpet ride

Il y a 5 mois maintenant  que j'ai écrasé pour de bon. Je n'étais certes pas un gros fumeur (5-6 par jour, max 10) mais je suis quand même fier pcq la cigarette a toujours été pour moi une béquille plus qu'un plaisir. J'ai commencé vers 16-17 ans et j'ai arrêté par intervalles pendant mon université, puis arrêté pendant 4 ans avec V., puis recommencé à la suite de notre séparation...donc recommencé depuis 5 ans...mais diminué de moitié dans la dernière année, bref, vous voyez le genre. Toujours est-il que le 16 janvier dernier, par un concours de circonstances, j'ai pris mon courage et j'ai décidé d'écraser pour la 2e fois cette année. Mais CETTE fois serait la bonne. Et cette fois, effectivement, ce fut le cas.

Oh bien sûr, qu'après le 3e jour, je voulais arracher les paravents au bureau, que je devais me lever aux heures de pauses et faire des étirements debout comme un con dans le milieu de mon cubicule pour chasser mes envies et surtout, surtout, le soir, que je devais résister à l'envie d'aller m'acheter un paquet au dépanneur...(j'ai même songé à aller arracher une haie de cèdre pour me défouler*) mais après 3 semaines, tous ces symptômes du manque étaient pratiquement disparus...et après 21 jours, les comportements (peu importe les comportements) s'encrent et deviennent des habitudes (c'est prouvé et scientifique!). C'est à ce moment, j'ai vraiment cru que j'avais réussi.

Tout ça pour dire qu'en cessant de fumer, j'ai commencé lentement à prendre du poids...si bien que je commençais à ne plus me sentir confortable dans mes vêtements: j'avais pris 10 lbs en 5 mois. Et vlan. Bien sûr, l'abandon du tabac vient avec ses avantages: je respire tellement mieux, j'ai plus de souffle, plus de goût, je ne sens plus le tabac (mais je sens maintenant les fumeurs qui prétendent ne pas fumer!); mais il provoque aussi un ralentissement du métabolisme et le corps brûle moins bien les calories. Résultat: on prend du poids.

Dans mon plan de match (que je n'avais dévoilé a personne bien sûr, parce que je ne dévoile jamais mes plans de matchs personnels, si jamais je manque mon objectif bien personne le saura!), je m'étais dit que lorsque j'aurais définitivement cessé de fumer, que j'allais ensuite pouvoir retrouver mon niveau de forme physique de mes 28 ans (moment où je suis devenu plus sédentaire à cause de mon emploi). Dans le passé, sans dire que j'étais un "grand sportif", je menais une vie beaucoup plus active: je jouais au hockey, au baseball, j'ai été arbitre pendant 12 ans, où j'étais rendu niveau 3 (niveau midget AA environ) je jouais aussi au tennis régulièrement et tous ces étés passés dans les camps m'avaient quand même gardé actif (canot, randonnées, course etc.). Bref.

J'avais consulté autour de moi pour savoir ce qui convenait le mieux pour une remise en forme et une perte de poids rapide et tous on été unanimes: la marche rapide par intervalles, minimum 30 minutes par jour, idéalement 1h. Ok, ça me convient, mais je n'aime pas prendre des marches et je n'aime pas le gym (trop de gens qui aiment se montrer). Après quelques mois de tergiversations, j'ai donc décidé de passer à l'action la semaine dernière et j'ai fais l'achat d'un tapis roulant "de luxe" mais usagé presque neuf (un deal négocié à 400$). Je vous ferez toutefois grâce du temps que ça a pris le sortir du sous-sol de la madame (vous le croiriez pas), ça valait au moins 2 séances de tapis.

Pour mon plaisir et ma motivation personnelle (et p-être celles de d'autres personnes qui passeront par ici), j'me suis dit que j'allais prendre en note les premiers jours de ma remise en forme, histoire d'évaluer mon rendement et ma progression (si progression il y aura). Voici donc mes résultats après les 6 premiers jours:

Jour 1: 
30 min. Programme "fat burning". J'ai dû arrêter le tapis après 20 minutes pour une pause de 2 min, les jambes ne suivaient plus. J'ai repris quand même le 10 min restant mais j'ai eu l'impression d'avoir triché. Reste que ça m'a dit que j'étais pas capable de finir sinon. C'est là qu'on réalise qu'on est encore moins en forme qu'on pense. Perdu 200 calories, 1.3 km. Je suis enkilosé, et plus en forme, aucun doute.

Jour 2:
30 min. Programme "fat burning". Tiens, la config. a changé...hmmmm y'a plus de côtes (inclinaison 7/10) et ça monte jusqu'à 3,5 km/h en aérobie pendant quelques laps. Mon orgueil a embarqué à mi-parcours, je ne voulais pas arrêter le tapis...j'ai réussi le parcours (en sueur). Perdu 210 calories, 1,4 km. Mal de hanche.

Jour 3:
30 min. Programme "fat burning". Je suis toujours aussi motivé, je dois penser me refaire un playlist de mp3 pour mon training...le tapis a cette option (de jouer la musique) et c'est plutôt cool. J'ai bien failli stopper le tapis après 15 min. mais mon orgueil de mâle m'a encore permis de passer à travers. Perdu 200 calories, 1,3 km. J'ai l'impression que mes deux jambes sont en combustion spontanée. Je surveille si mon poil brûle, mais non. Comme il fait 30 degré dehors, j'ai vraiment suer cette fois mais je suis content.

Jour 4:
30 min. Programme "fat burning" avec quelques pointes aérobiques (wouhou, on ose). En partant du bureau, j'avais hâte d'embarquer sur le tapis après le souper (serais-je devenu dingue?). En plus, jme suis tapé une guedille au poulet et un bébé poutine chez Ashton, tout pour me motiver. Je viens de terminer et jusqu'à maintenant, je juge que c'est ma meilleure "performance". Perdu 210 calories, 1,4 km. Et je ne ressens pas de mal. "J'ai pas mal" comme disait Rocky Balboa.

Week-end 
Je dois prendre 3 jours de repos "forcé". Malgré que j'ai marché un méchant bout vendredi soir pour aller magasiner et faire quelques courses et que j'ai beaucoup marché dimanche à Montréal pour me rendre au Parc Maisonneuve...j'me dis que ça devrait être pas si mal à mon retour à l'entraînement lundi soir, du moins, je l'espère.

Jour 5:
30 min. Programme "fat burning" avec 7 min en aérobie. Retour du long week-end (bien arrosé à Mtl, ouf!). Bien qu'après ma 4e séance, j'avais dit que j'avais pas mal, bien là j'ai mal...les muscles oubliés se réveillent on dirait bien. C'est donc un peu endolori que j'entame mon 5e jour. Je suis toujours aussi motivé, c'est bon ça...j'ai renouvelé mes tounes de MP3 samedi dans la journée et me suis fait un répertoire de training, ce qui m'aide énormément à ne pas sentir mes mollets brûlés et mes jambes me lâcher. Le tapis semble vouloir se venger de lui avoir donné congé. Perdu 225 calories, 1, 5 km. Étrangement, j'ai moins sué que d'habitude mais j'ai quand même rushé vers la 13e minute, c'était pénible mais bon...the job is done! Je sens quand même que je progresse.

Jour 6:
45 min.Programme "fat burning". Il est presque 21h quand je réalise que je dois absolument aller faire mon tapis. Je me sens terriblement bien, j'ai de l'énergie en banque cette fois. Je remets ça pour un 15 min de plus et je décide de courir à 5 km/h pendant 2 min à mi-chemin...non mais hein..on s'en permet. Bref, le résultat: perdu 330 calories et fait 2,2 km....!


Bon, voilà! J'ai tenté d'être le plus juste possible dans mes états d'âme selon ma condition physique afin de donner une idée de ce que ça représente comme effort pour ceux qui voudraient, comme moi, recommencer à se mettre en shape.

Si je regarde ce que ça donne, je suis passé de 200 à 210 à 200 à 210 à 225 à 330 calories de perdues par séance et suis passé de 1,3 km à 2,2 km en 30 minutes en 6 jours. Je suis quand même satisfait. J'imagine que les résultats varient d'une personne à l'autre. L'idée, c'est que je tienne pendant 21 jours consécutifs pour que mon training devienne une habitude. Les vacances arrivent pour moi alors je devrai forcément faire une pause mais bon...je crois être sur la bonne voie. Je vous ferai un update dans 3 mois si j'ai perdu mes 10 livres (oups, j'ai dévoilé mon plan). Après, 10 autres livres m'attendent afin d'atteindre mon poids santé...mais on verra ça plus tard...je dois aller prendre une douche.


*C'est une blague quand même, mais bon, disons que c'est plutôt une métaphore.

Source image: http://fr.chatelaine.com 

lundi 25 juin 2012

Montréal vu par 10 clins d'oeil en 36 heures

Spectacle de la fête nationale - Parc Maisonneuve, 24 juin 2012 

De passage à Montréal hier pour la fête nationale, j'ai tenté de voir Montréal sous un nouvel angle. Habituellement, je vais à Montréal pour travailler (environ 1 fois aux deux mois) et rarement comme touriste, ce qui me laisse pratiquement jamais l'occasion d'observer et de m’imprégner de la micro-culture qui y règne. Comme j'y étais oui, un peu pour "le travail", mais beaucoup plus comme touriste cette fois (je représentais le bureau), je me suis dit que l'occasion serait bonne, cette fois, pour prendre le pouls un peu plus.

1- Montréal, tu te rends compte que c'est une grosse ville quand tu prends le métro. J'aime le métro, c'est comme une fourmilière et ça en dit long sur la population je trouve.

2- Y'a des drôles de "matchs" de couples à Montréal. Des fois tu te demande pkoi que t'es célibataire quand tu vois ça. L'amour à Montréal peut parfois déroger des standings habituels et les gens autour s'en foutent, c'est la beauté de la chose.

3- Comme j'suis sorti du downtown habituel pour aller au Parc Maisonneuve, j'étais enfin content d'entendre 95% des gens parler français...ça me dit que c'est pas si mal finalement. Faut dire que j'étais au show de la fête nationale alors pas sûr que mon indicateur est si fiable que ça mais bon!

4- J'ai été impressionné par le nombre d'immigrants (en apparence du moins) qui se sont déplacé pour un show de la fête nationale.

5- Y'a trop de belles femmes. Les métis sont particulièrement attirantes pour l'oeil je trouve...peut-être pcq y'en a pas à Québec!

6- Quoiqu'on dise du Stade Olympique, il n'en demeure pas moins qu'il donne à la ville de Montréal un point de repère architectural unique qui la démarque.

7- Le show de la fête nationale à Montréal vaut 20 fois celui de Québec côté qualité de spectacle. J'ai fait les deux plusieurs fois...Guy A. fait une grosse différence.Ma découverte musicale de la soirée est sans nul doute Misteur Valaire. Je sais qu'ils viennent de Sherbrooke, mais moi je les ai vu à Montréal alors...j'ai trouvé qu'ils torchaient les ptits gars!

8- Plusieurs artistes Montréalais s'écoutent parler et se croient intelligents plus qu'ils ne le sont en réalité.

9- La présence policière est démesurée depuis la grève étudiante. Cette surabondance de policiers (métro, rue etc) ça devient harcelant et à la limite, provoquant tellement ils semblent se croire eux-même "La loi." Même chez moi, grand pacifiste que je suis, ça m'a créé un sentiment de démesure et de perte de contrôle plutôt qu'un sentiment de sécurité. Sérieux, ça fait peur de donner autant de pouvoirs à des policiers.

10- En revenant à l'hôtel hier, jme suis fait offrir de la drogue (que j'ai refusé bien sûr). Jme suis aussi fait quêter 50 cents en sortant du métro. Comme j'avais seulement 2$, je l'ai donné au quêteux" pour le dépanner" comme il me le demandait. Il a donné le 2$ à son ami qui est entré au Couche-tard pour s'acheter de l'aspirine (je crois qu'ils se droguent aussi avec ça?). Bref, y'a des choses qui changent, d'autres pas.


Bref, Montréal en 36 heures c'est un peu de tout ça et rien de tout ça à la fois.


samedi 23 juin 2012

Question existentielle no.127: Le sperme est-il nocif pour ma santé?

Vous remarquerez comme moi une erreur dans cet article. Lorsqu'on mentionne "peu de femmes vous imitent", le mot "malheureusement" a été oublié.




Merci Jennifer pour ta question (et pour ton entrée en matière). Grâce à toi, la science a fait un pas de plus et des vies sont maintenant sauvées. J'attends avec impatience la dose quotidienne recommandée pour les femmes dans le prochain Guide alimentaire canadien.

Dans la "même veine" petite blague dans le ton...
- Chérie, j’ai eu une journée très difficile aujourd’hui et je suis crevé, j’ai même pas la force de te faire l’amour, donc je veux que tu me fasses une fellation maintenant, ça me reposera !
Sa femme lui répond:
- Y a pas que toi qui est fatigué, j’ai eu une dure journée moi aussi, alors branle toi dans un verre je le boirai demain !

Ah le féminisme...!


dimanche 17 juin 2012

Un rêve et une inquiétude

Il semblerait bien qu’il y ait dans l’amour une part de mystère, que l’on ne puisse ni l’expliquer, ni le déclencher sur commande, ni le prévoir. Et cela est heureux. Car l’amour relève de la part la plus profonde de notre personne, la plus unique.
- Croyez vous vraiment que pour chaque homme il n'existe qu'une seule compagne idéale?

- J'en suis intimement persuadé

- Et comment peut-on être certain de la trouver? Et si on en trouve une, est-ce que ce sera elle qui sera faite pour vous ou est-ce qu'on s'imaginera que c'est elle? Et que ce passe-t-il si la personne qu'on est supposé attendre n'arrive jamais ou si elle arrive mais qu'on est trop distrait pour la remarquer?

- On apprend à être vigilant

- Bon alors disons... Que Dieu mette deux personnes sur terre et qu'elles aient suffisamment de chance pour se rencontrer mais... que l'une des deux soit frappée par la foudre... Il se passe quoi ? Ça s'arrête la? 
Ou par chance on en rencontre une autre et on l'épouse mais est-ce cette femme qui est censée être faite pour vous ou est-ce que c'était l'autre? 

- Dans ce cas si vous les aviez rencontrées toutes les deux en même temps étaient elles toutes les deux faites pour vous et le hasard vous a fait rencontré la première en premier? Ou la seconde était supposé être la première?

...Tout n'arrive-t-il que par hasard ou l'avenir est-il irrévocable? ...



Source image: www.favim.com  


mardi 12 juin 2012

Maya Angelou


Poétesse, écrivaine, actrice et militante afro-américaine née le 4 avril 1928 à Saint-Louis, Missouri (États-Unis). Elle est une figure importante du mouvement américain pour les droits civiques. Elle est devenue une figure emblématique de la vie artistique et politique outre-Atlantique où ses livres sont au programme des écoles. [Wikipedia]


On m'a envoyé ce texte hier et je voulais le partager ici...


En avril dernier, Maya Angelou a été interviewée par Oprah à l'occasion de ses 70 ans.  Oprah lui a demandé ce qu'elle pensait de vieillir. Maya Angelou a dit ceci: 

  • 'J'ai appris une chose c'est que peu importe ce qui arrive, ou à quel point aujourd'hui semble éprouvant, la vie continue quand même, et demain ira mieux.'
  • 'J'ai aussi appris qu'on peut dire beaucoup sur une personne à sa façon de voir trois choses : une journée pluvieuse, beaucoup de bagages et des lumières de Noël entremêlées' 
  • 'J'ai appris que peu importe quelle a été ta relation avec tes parents, ils vont te manquer lorsqu'ils ne seront plus dans ta vie.' 
  • 'J'ai appris que 'gagner sa vie' est bien différent de 'faire sa vie.' 
  • 'J'ai appris que la vie nous donne parfois une deuxième chance.' 
  • 'J'ai appris qu'on ne devrait pas traverser la vie avec un gant de baseball dans chaque main, il faut parfois être capable de renvoyer quelque chose.' 
  • 'J'ai appris que chaque fois que je décide quelque chose avec un coeur ouvert, je prends généralement la bonne décision.' 
  • 'J'ai appris que même si j'ai des douleurs, je n'ai pas besoin d'en être une.' 
  • 'J'ai appris qu'à chaque jour, on devrait tendre la main à quelqu'un.  Les gens aiment qu'on les serre dans nos bras ou qu'on leur donne une petite tape amicale.' 
  • 'J'ai appris qu'il me restait encore beaucoup à apprendre.'   
  • 'J'ai appris que les gens vont oublier ce que tu as dit, les gens vont oublier ce que tu as fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis avec toi.' 


J'ai trouvé ça beau. Je médite là-dessus maintenant.

Source image: http://www.scu.edu/ethics/architects-of-peace/Angelou/homepage.html

vendredi 8 juin 2012

Chuck Norris.

Google, c'est le seul endroit où tu peux taper Chuck Norris...

Allez sur Google. Tapez "Trouver Chuck Norris". Cliquez sur le premier lien.

Des fois, un rien peut faire ma soirée.


Source image: http://www.toutlecine.com

lundi 4 juin 2012

La vie, l'amour, l'amitié...un film, le passé...la réalité mordante

Hier soir, après des mois de "ha non, je l'écoute pas", j'ai finalement trouvé le "courage" de réécouté mon film de fille cu-cu Reality bites que j'avais enregistré avec mon récepteur numérique il y a plus d'un an. À chaque fois, je passais par-dessus en me disant que j'étais pas prêt à revoir Lelaina Pierce - Wynona Ryder (qui ressemble à C. comme 3 gouttes d'eau, oui, 3 gouttes, 2 étant exagéré) puis d'entendre les scènes où Ethan Hawkes (à qui je ne ressemble malheureusement pas comme 1000 gouttes d'eau, désolé mesdames, on dit que je ressemble plutôt à Josh Holloway de Lost avec moins de cheveux et sans abdos...pfffffff...en tk, n'importe quoi....la source de cette rumeur devait être saoule) tente de lui faire comprendre maladroitement qu'il est amoureux d'elle.

Bref, l'autre soir, j'me suis senti prêt à vaincre une fois de plus mes démons. Depuis l'histoire des fleurs, il s'est écoulé 3 mois maintenant...depuis ce temps, j'ai recommencé à rencontrer le sexe opposé...3 fois plutôt qu'une mais de courtes histoires ou que de brèves rencontres sans lendemain... appelons ça des petits chapitres mais quand même...pour moi qui m'était fermé depuis un an et demi, j'me trouve pas trop pire.

Que s'est-il passé quand j'ai revu ce film maudit vous croyez? Bien, il m'a semblé l'avoir vu sous un angle différent...mais sans me laisser indifférent (malheureusement). La musique de U2, les années 90...c'est moi et C., je me projette dans ce film-là et je n'y peux rien, excepté que de l'ignorer, comme C. a choisie de m'ignorer quoi. Mais j'aime me sentir comme avant..."au temps où...".


Confidence de gars: Je suis souvent dans cette position, sur mon lit, en train de réfléchir à ma vie...à  mon rôle sur cette petite planète bleue...à mon passé, mon présent et mon avenir. Je fixe le plafond, dans le silence, en espérant trouvé des réponses qui bien souvent, ne viennent pas...bref, ce comportement n'est pas typiquement féminin.
Je ne sais pas c'est quoi mon problème au juste. Je pense que c'est seulement des regrets de souvenirs de jours heureux qui me font dire encore aujourd'hui que oui c'est possible d'être vraiment heureux avec quelqu'un. Et puis mes jours heureux bien c'était dans les années fin 90 justement.....putain ça fait longtemps (que j'ai pas connu ce bonheur là). Quand on l'a vécu, on veut revivre ça encore et encore...ce doit être mon karma. Foutu karma. J'ai trop de souvenirs de mes années avec C. et le problème c'est que j'ai à nouveau ressenti ces mêmes émotions il y a 2 ans quand nous nous sommes "remis ensemble".  Même si j'ai décidé de tirer un trait sur elle, elle fait quand même partie de moi, de mes souvenirs et j'ai parfois peur que je ne serai jamais vraiment capable de l'effacer de ma tête totalement. Cette fille m'a brisé le coeur encore et encore et pourtant, si elle se présentait à ma porte ce soir, je lui ouvrirais probablement encore. Il n'y a rien de rationnel la-dedans, croyez-moi. C'est comme ça.

Extrait "romantique" dans 3, 2, 1:



Pour en revenir au film justement, la phrase lancée par Ben Stiller alors qu'il tente de rattraper son amoureuse (Wynona Ryder, oui elle aime deux gars...tiens donc!) ne m'avait toutefois jamais accrochée dans le passé mais là oui...il a dit "Bien moi je pense que la vie sépare ceux qui s'aime". Cette phrase m'a fait longuement réfléchir après coup...si bien que j'me suis demandé si ce n'était pas vraiment le cas. Je ne sais pas...ça m'a fait penser à C. quand elle m'a dit que si on avait à être ensemble, qu'on allait se retrouver, que la vie allait nous réunir...je n'y crois pas vraiment. Le destin à ses limites...et pour moi, j'ai fait tout ce qu'il fallait. 

Je réalise que j'ai fait de grands pas en avant mais qu'elle refait encore surface quelque fois...quand le contexte s'y prête. Écouter Reality Bites s'y prête malheureusement et je vais encore passer 2 ans à ne pas l'écouter. En plus, l'histoire n'est pas si terrible que ça...c'est juste un film des années 90 qui me rappelle de beaux souvenirs alors je l'aime plus qu'il se doit. On parle de la fin de l'université, du début de la vie adulte...du travail, de la place des amis, de la famille...et bien sûr, d'une relation passionnelle malhabile entre deux amis qui finissent par se rendre à l'évidence qu'ils s'aiment...je me retrouve la-dedans, l'incertitude de tout et l'instabilité...je suis passé par là. L'ennui c'est qu'on ne peut y repasser et refaire ce trajet avec le savoir et l'expérience d'aujourd'hui. Reality bites n'en demeure pas moins pour moi un film culte, un film à voir pour tous ceux qui se questionne, comme moi, sur la vie, l'amour, l'amitié...

Sur ce, je vous souhaite bonne nuit...c'est lundi. (beurk)


dimanche 3 juin 2012

Le printemps érable

« Etre de gauche c'est d'abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite c'est l'inverse. » [Gilles Deleuze]


De par mon travail et le poste que j'occupe, je suis tenu à la plus grande "neutralité" quant à l'expression de mes positions dans ce qu'on appelle maintenant le printemps érable québécois, en référence au printemps arabe qui a mené au soulèvement récent des pays du moyen-orient et du nord de l'Afrique. Il est aussi plutôt rare que je me serve de cette tribune-ci afin d'exprimer mon opinion sur des sujets un peu plus sociaux et d'actualité. Je sais que c'est un terrain glissant qui joue avec l'émotivité de plusieurs...la question divise les meilleures familles...mais la raison pourquoi j'ai décidé d'en parler est fort simple: j'en ai un peu ras-le-bol de lire et d'entendre n'importe quoi par n'importe qui sur la question...des opinions tranchées sans nuances et sans regard ou analyse critique qui forge l'opinion d'une majorité, pour moi, c'est toujours un peu dangereux...au sens où des semi-vérités sont colportées (de part et d'autre) et où la propagande du plus fort fait souvent la différence en bout de ligne. Bien sûr, le Québec me préoccupe. Je paye plus que ma part de taxes et d'impôts et chaque jour, de par mon travail, je vois des dépenses disons, "questionnables" me passer dans les mains. Mais je vois aussi de bons investissements pour l'avenir du Québec, des placements pour une société meilleure. Cela dit, dans quelconque gouvernement, ceux qui crient le plus fort sont généralement ceux que l'ont écoute et que l'ont tente de satisfaire. Dans le conflit qui opposent les étudiants au gouvernement sur la hausse des frais de scolarité (qui s'est maintenant élargi à des manifestations à répétitions contre la gouvernance du Parti Libéral), le coeur du problème en est un de communication. 


Le gouvernement devrait prendre le blâme:
1) d'avoir mal géré cette crise qui s'éternise (on a trop attendu avant d'accepter de négocier...cette attitude est profondément anti-démocratique)
2) d'avoir mal compris le message des leaders étudiants (ils ne reculeront pas). Un gouvernement se doit d'écouter un choix impopulaire. Or il a tenté de l'ignoré jusqu'à tout récemment.
3) de mal cerné l'enjeu dont il est question (l'accès à l'éducation est une valeur profonde de la société québécoise et elle concerne l'avenir économique de toute cette province)
4) de ne pas avoir négocier de bonne foi...35$ de réductions, ce n'est pas un pas, c'est rire d'eux. Et toutes les autres mesures proposées ne réduisait pas la facture d'un yota.
5) d'avoir mis en place une loi absurde qui n'est pas applicable et qui a des allures de pays totalitaire et qui n'a fait que souffler sur des braises déjà chaudes (quelle mauvaise stratégie!).
6) d'avoir perdu le contrôle sur le financement des universités: trop d'abus ont mené à une mauvaise gestion et à du gaspillage inacceptable.


Cela dit, le mouvement étudiant a lui aussi des torts:
1) il ne semble pas négocier de bonne foi lui non plus. On ne peut pas demeurer camper dans une position en négo...chacun doit faire sa part pour dénouer l'impasse et les étudiants n'ont rien déposer de concret (du moins publiquement) en ce sens. Les leaders étudiants veulent gagner, pas négocier.
2) ils ont perdu le contrôle de plusieurs manifestations qui ont mal tournées (le vandalisme rapporté dans les médias pas des casseurs n'a pas trouvé d'empathie auprès de personne) et plusieurs n'ont pas respecté les injonctions en plus de prôner la désobéissance civile, pas fort.
3) ont ne crache pas dans la main qui nous nourrit: bloquer des ponts, peinturer des statues en rouge, aujourd'hui ils parlent de perturber le Grand Prix du Canada qui n'a RIEN À VOIR dans ce débat. C'est devenu n'importe quoi et ça sent l'improvisation. (quelle mauvaise stratégie!) c'est con et cela a grandement nuit  à leur cause parmi les travailleurs.
4) ils ont mal su exploiter et communiquer les fondements de leur cause qui est pourtant noble: l'accès à une éducation de qualité pour tous à faible coûts, l'éducation supérieure comme tremplin à un Québec plus riche.
5) comme le gouvernement, le mouvement étudiant a bafoué la démocratie en ne respectant pas le choix démocratique du peuple qui a élu démocratiquement ce gouvernement. Des élections auront lieu d'ici 180 jours, j'ai hâte de voir le % de participation.


Évidemment, je n'ai pas la prétention d'avoir la science infuse et beaucoup d'autres facteurs ont provoqué la longueur de cette crise qui n'en finie plus de finir: la couverture médiatique, un PM absent et malhabile, l'ignorance de la population, la dérape de certaines artistes du Plateau, l'arrogance de Gabriel Nadeau-Dubois...bref.

Après 3 mois de manifestations, mon analyse quotidienne auprès de mon entourage et des médias sociaux m'a fait relevé les tendances suivantes:

1) Gauche-droite
Le conflit semble opposé la droite et la gauche et selon les milieux que je fréquente, c'est l'une ou l'autre des tendances qui domine, mais rarement j'ai rencontré quelqu'un au centre. De plus, les factions semblent campées dans leurs positions et n'en démordent pas. Pour moi, qui oscillent parfois entre la droite et la gauche, j'ai de la difficulté à rallier les factions et pour certaines personnes, l'enjeu devient personnel et émotionnel. On arrive difficilement à échanger dans ces cas-là.

2) Qui paye?
Un sondage éclair au bureau pendant le dîner m'a fait voir que j'étais le seul sur environ 8 personnes qui avait payé ses frais universitaires lui-même. Pourtant, toutes ces personnes étaient "pro-carré rouge", donc derrière les revendications étudiantes. J'ai trouvé ça étrange qu'ils se sentent tellement concernés par cette cause alors qu'ils en ont jamais vraiment payé les frais comme moi qui devait 20 000 $ (que j'ai remboursé en 7 ans). À ce titre, c'est moi qui devrais être dans la rue avec une casserole, pas eux. J'estime donc que plusieurs étudiants ne payent pas leurs frais universitaires...et que pour cette raison, ils ne devraient pas avoir le droit de chialer contre la hausse, hormis par altruisme. Je suis d'ailleurs stupéfait que les maisons de sondages ne pose jamais cette question...


3) Je-Me-Moi- Nous?
Les personnes de ma génération qui n'ont jamais fait d'université sont les pires opposants au printemps érable. Je sens régulièrement de la haine et probablement une forme de jalousie dans leur propos. Parfois, ça frôle l'agressivité et trop souvent, l'ignorance. Les autres opposants à la cause étudiantes sont les boomers ou "ceux qui sont déjà passé". L'argument que j'ai le plus souvent entendu c'est que "les jeunes sont des enfants gâtés pourris, que eux, ils ont travaillé pour se payer leurs études alors qu'ils fassent pareil". Ce sondage récent appuie d'ailleurs mes observations. L'attitude "je suis passé dans le système, j'en ai profité, maintenant, payé pour nous" m'écoeure au plus haut point.

Certes, la génération des boomers à réalisé de belles choses, mais c'est elle qui a mis le Québec dans le rouge. Ceux qui payeront pour leurs programmes sociaux coûteux (rentes de vieillesse, assurance-maladie), ce sont nous...alors ils auraient tout intérêt à ce que nous gagnions bien nos vies afin de contribuer à toutes ces caisses, nous qui seront démographiquement inférieur en nombre. Cet autre article est d'ailleurs bien savoureux. Le Québec vient d'ailleurs d'atteindre un point de bascule. Pour la première fois, le poids démographique des personnes de 65 ans et plus vient d'égaler celui des moins de 15 ans. 


4) On ignore les faits historiques
Le gel des frais de scolarité perdure jusqu'en 1990. Ils triplent pour atteindre 1 668 $ CAN par an lors du deuxième gouvernement de Robert Bourassa. Les frais sont gelés à nouveau de 1994 à 2007. En 2007, le gouvernement de Jean Charest procède à une nouvelle augmentation des droits de scolarité de 500 $ CAN sur 5 ans, les faisant passer à 2 168 $ CAN par année. L'augmentation des droits de scolarité universitaires annuels annoncée pour 2012 à 2017 par le gouvernement Jean Charest, passerait de 2 168 à 3 793 $ CAN : une augmentation de près de 75 % en cinq ans.


5) On manipule les chiffres alors voici les vrais!
- Au 22 mars, 35 CÉGEPS étaient en grève, il n'en reste plus que 14 en date d'aujourd'hui. Plus de détails ici.
- Selon la Classe, 161 associations étudiantes regroupant +/- 154 163 étudiantes et étudiants sont en grève, ce qui représente environ 30% des étudiants post secondaire. Plus de détails ici.

- 65 % des étudiants québécois qui terminent leur baccalauréat avec des dettes, s'élevant en moyenne à 14 000 $ CAN.  En incluant le CEGEP, 69,2 % des étudiants à temps plein s'endettent et 25 % d'entre eux estiment qu'ils auront accumulé une dette de plus de 20 000 $ à la fin de leurs études.

Évolution de la dette étudiante au Canada entre 1995 et 2005 (Source: Stat Can)


Comparaison des frais universitaires des autres provinces canadiennes.


Les Droits de scolarité dans l’OCDE

Graphique illustrant la croissance droits de scolarité universitaire annuels au Québec depuis 1968 (en $ CAN). Les bandes verticales de gouvernements libéraux ; celles en bleu, des péquistes.

Source: The Canadian Consumer Tax Index, 2011

- Les Québécois demeurent les contribuables les plus lourdement taxés au Canada (et donc en Amérique du Nord, puisque le fardeau fiscal des Américains est en moyenne de 30% plus léger qu'au Canada). Cette observation vaut pour toutes les catégories de revenus. En réalité, le fardeau fiscal des Québécois est encore plus élevé que les chiffres le laissent supposer, puisqu'ils doivent payer une taxe de vente provinciale non seulement sur leurs achats de biens (comme en Ontario), mais aussi sur leurs achats de services.

- Le sous-financement des universités québécoises est évalué à 620 M$, soit 3 100 $ de moins par étudiant par rapport aux autres universités canadiennes. Ces chiffres sont toutefois contestés car les universités anglo-québécoises sont financées à un niveau bien supérieur au pourcentage d'anglophones dans la population du Québec.

- Parallèlement, le Parti Libéral du Québec est au coeur de plusieurs scandales dont voici la courte liste:
             - Corruption et collusion dans l'industrie de la construction;
             - Financement occulte des caisse électorales par des entreprises;
             - Attributions partisanes de places en garderies et de permis aux amis du PLQ;
              - Le mécanisme de nomination des juges est subjectif et partisan;
             - Adoption de la Loi 78, une loi matraque à la limite de la  démocratie;
             - Financement de l’amphithéâtre de Québec à raison de 200 M$;
             - Le Plan Nord est fortement critiqué par plusieurs économistes comme apportant peu de bénéfices pour le trésor québécois du au faible taux de redevance sur les ressources naturelles extraites.
                    - ...
                  
En conclusion, tout cela mis ensemble, doit-on s'étonner que le PLQ soit au prise avec la pire et la plus longue crise étudiante de l'histoire du Québec? Car c'est bien de cela dont il s'agit. Le printemps érable dépasse la mesure de la hausse des frais de scolarité, le "mouvement" prend en considération (et parfois mélange tous) tous ces faits d'arme qui s'accumulent sur le dos des contribuables qui voient leurs salaires diminuer chaque semaine (hausse des cotisations à la RRQ, Assurance chômage et RQAP); les taxes augmenter (le taux a été augmenté de 7,5 % à 8,5 % le 1er janvier 2011 et ensuite à 9,5 % le 1er janvier 2012), les coût de l'électricité ( +18,4 % depuis 2004), le prix de l'essence ((+ 67% en moins de trois ans, le voyant passer de 0,80 $/litre en 2009 à 1,34 $/litre )...bref, ce n'est pas tant le montant de la hausse que l'annonce de la hausse des frais de scolarité qui a fait déborder le vase pour plusieurs, d'où la crise actuelle.


Quant à la hausse des frais de scolarité (l'élément déclencheur de la crise actuelle), bien les faits parlent d'eux même je crois. Le problème pour le mouvement étudiants, c'est qu'ils ne représente qu'une minorité (30%) qui conteste toujours cette hausse, ce qui donne au gouvernement la latitude et le rapport de force nécessaire à ce qu'il continue d'imposer cette augmentation dans la gorge des étudiants. Forcement, plus le temps avance, plus l'opinion publique se rangera derrière le gouvernement car au Québec, c'est connu, on aime pas la chicane et  le poids démographique des boomers et des personnes âgées joue contre la cause étudiante.   

Toutefois, au delà des stratégies politiques, syndicalistes et économiques, la vraie question est pour moi: que veut-on pour le Québec? Un accès aux études supérieures pour le meilleur médecin en devenir, même s'il est issu d'une famille pauvre ou un médecin qui l'est devenu car issu d'un milieu favorisé? À qui profite véritablement cette hausse? Aux banques? Aux universités? Au gouvernement? 

Suis-je pour? Suis-je contre? À vous de juger...l'accès aux études supérieures demeure pour moi un choix de société, au même titre que l'accès aux soins de santé...voilà qui est dit. Maintenant, si le peuple juge que ses priorités sont ailleurs, bien ils pourront réélire Jean Charest aux prochaines élections. Sinon, il nous libérera des libéraux et nous pourront ensuite oser prétendre qu'il y aura vraiment eu un printemps érable au Québec. En attendant bien, que les 2 parties retournent négocier.


Sources:
http://fr.wikipedia.org
http://www.crepuq.qc.ca
http://www.immigrer-contact.com/
http://argent.canoe.ca/
http://cacq.ca
Source image: http://www.lapresse.ca
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.