jeudi 27 septembre 2012

Top 10 de mes bistros préférés à Québec

Boire un verre est la seule activité dont la pratique répétée ne vous fait faire aucun progrès. 
[J. R. Moehringer]

Si vous passez dans le coin, voici mes petits endroits fétiches pour un verre entre amis ou entre amoureux! J'ai également ajouté mes dégustations coup de coeur. Je sais, j'aime la bière cream ale.

1- Le Sacrilège, rue St-Jean

Bar bistro avec une terasse encastrée dans les murs de la rue St-Jean. L'endroit est souvent bondée mais une fois qu'on a une place, le plaisir est au rendez-vous.
*Cream ale rousse - Sangria

2- Pub Azul , ave des Églises (Rive-sud)

Petit bar simple. Le week-end, des groupes variés occupent la petite scène. L'endroit me rappelle les bars de mon ancien patelins alors je m'y sens bien.
*Cream ale blonde

3- Société de cigares, Grande-Allée

Bar branché mais ambiance décontracte agrémentée par un duo de chansioniers qui reprennent tout en douceur de magnifiques chansons.
*Perfect cigar (martini à l'espresso)

4- L'Inox, Grande-Allée

Bistro idéal pour partir sur la go.
*Trouble-fête (bière blanche aux agrumes)

5- Archibald, Boul. Hamel

Resto-bar. L'une des plus grande terrasse. Belle ambiance semi-branchée.
*Cream ale

6- Le Cercle, rue St-Joseph

Resto-bar. Des spectacles de la relève occupent régulièrement la mini scène.
*Aucun coup de coeur particulier.

7- Le Boudoir, rue du Parvis

Resto-bar branché. Musique lounge.
*Vino

8- Café Babylone, rue St-Vallier

Petit café bistro sympa.
*Bon choix de bières de micro-brasserie (aucun coup de coeur particulier)

9- Pub Galway, rue Cartier

Pub Irlandais.
*Cream ale rousse

10- La Barberie, rue St-Roch

Mircobrasseire style taverne.
*Choix quasi illimité de bières brassées sur place, je sous suggère le kit de dégustation avec 10 éprouvettes de bières du moment


En espérant que ce petit répertoire vous aide si vous chercher des endroits plus relax, loin des discothèques, des pitounes blondes siliconées qui tournent autour d'un poteau ou encore des endroits où l'ont ne sert que des bières commerciales. Dans tous ces endroits, vous pourrez y parler, rire et boire à votre aise...sans vous casser la tête.

mardi 25 septembre 2012

Loi dérivée de Murphy sur l'amour



 "Moi, Adam et Ève, j’y crois plus tu vois, parce que je suis pas un idiot : la pomme, ça peut pas être mauvais, c’est plein de pectine..."

[Jean - Claude Van Damme]



1- Tous les bons partis sont pris.

2- Si une personne n'est pas prise, c'est qu'il y a une bonne raison. (corollaire de la loi 1).

3- Plus quelqu'un vous est cher, plus cette personne est loin de vous.

4- Intelligence fois Beauté fois Disponibilité = Constante

5- La quantité d'amour que quelqu'un vous porte est inversement proportionnelle à celle que vous lui portez.

6- L'argent ne peut pas acheter l'amour, mais ça vous donne tout de même un gros avantage.

7- Si ça vous semble trop beau pour être vrai, alors ça l'est sans doute.

8- La disponibilité est une fonction du temps. Le moment où vous êtes interessé(e), c'est le moment où il/elle trouve quelqu'un d'autre


Un brin désespérant non? Rassurez-vous, je n'adhère pas vraiment à cette théorie, mais je la trouve quand même intéressante...d'un pseudo-réalisme un peu noir...mais force d'avouer que la no.1 est plutôt vraie, en m'excluant bien sûr... :)


Source photo: http://jj-tryskel.hautetfort.com/
Source texte: http://www.e-scio.net/cqfd/loi.php3

lundi 24 septembre 2012

Elles étaient cinq

Les habits de deuil ont beau s'user et blanchir, le cœur reste noir.


[ Victor Hugo ]

Je me souviens avoir écrit sur ce film, c'était sous un autre pseudo, dans une première vie de blogueur. C'était en 2004, à la sortie du film. Je l'avais vu en salle, au Clap plus précisément, sous l'insistance de V. qui voulait absolument aller le voir. Si je m'en souviens aussi bien, c'est que j'étais sorti du cinéma un peu secoué.

Je n'avais jamais revu ce film depuis. Hier soir, pendant que la planète Québec écoutait probablement Occupation Double, moi j'ai réécouté "Elles étaient cinq" sur l'autre chaîne, huit ans après. Elles étaient cinq est un film bouleversant, violent, déchirant sur le viol...l'amitié, la mort, le deuil et le système de justice. Un mélange explosif d'émotions qui nous replace les valeurs à la bonne place. 

À l'époque, j'avais écrit que j'avais parfois honte d'être un homme. C'était p-être un peu fort, une minorité d'hommes font ombrages aux autres. J'avais aussi décrié haut et fort le système de libération conditionnelle, trop permissif et cela, bien souvent pour des raisons économiques.

En revoyant le film une deuxième fois et huit ans plus tard, ma perspective a changée...bien sûr, le sentiment d'horreur m'habitait sur le meurtre gratuit et le viol qui s'était produit cette journée là, mais j'ai davantage accroché sur la façon dont les victimes d'un drame peuvent être profondément marquées (à savoir pendant le reste de leur vie) par l’évènement, mais aussi de quelle façon elles sont laissés à elles-mêmes et abandonnées par un système de justice souvent trop molasson (les exemples pleuvent, pensez uniquement au Dr Turcotte). Un système basé sur la réhabilitation de criminels qui ont parfois commis les pires crimes. Peut-on vraiment croire à la réhabilitation des meurtriers? Des violeurs ou voire des pédophiles? Les criminels ont une 2e chance, mais qu'en est-il des victimes? Elles n'auront jamais ce privilège et celles qui survivent (viol, agression) voient leurs vies changées à jamais.

Le film fait aussi ressortir la force de l'amitié. Si l'amour soulève les montagnes, l'amitié bien...je ne sais pas c'que ça déplace au juste (des collines?) mais c'est tout aussi puissant. Elles étaient cinq mais sont revenues quatre de ce week-end au chalet. Certaines c'étaient perdue de vue...puis, 15 ans après, se retrouvent afin de terminer un deuil qui ne s'était, pour chacune d'entre elle, jamais vraiment vécu jusqu'au bout. C'est aussi ce que j'ai retenu au 2e visionnement. Lorsqu'arrive un drame, la vie s'arrête, tout ce passe vite, nous sommes dans un tourbillon...nous nous sentons supporté, épaulé pendant les jours qui suivent ledit drame. Mais après, le quotidien nous rattrape, la vie tente de reprendre son cours et nous sommes laissé à nous-mêmes...c'est souvent là que le deuil se vit, où ne se vit pas justement...au sens où il ne se vit pas complètement...et ça peut nous hanter, nous habiter, souvent inconsciemment.

Je ne sais pas exactement comment conclure ce billet. Ce film est prenant de réalisme...les actrices sont justes si bien qu'on entre rapidement dans le drame...il traite de sujets qui demeurent trop souvent tabous, ça fait différent des blockbusters américains...et c'est du homemade 100% québécois...mais le plus important, c'est que tu finis de l'écouter et tu ne peux que te conscientiser sur un paquet de valeurs, sur la valeur de la vie, sur la valeur d'une vie. Dès lors, on remet tout en perspective...et c'est là que le film atteint son but.





mercredi 19 septembre 2012

Ces gens que l'ont croit connaître


"On ne connais jamais assez les gens. Ils finissent tous par vous surprendre un jour ou l'autre, que ce soit en bien ou en mal."

Auteur inconnu




Source image: http://la-scrapidylle-de-marinette.over-blog.com

mercredi 12 septembre 2012

Le défi

Je n'ai rien à dire. En fait si, mais je n'ai pas envie aujourd'hui et surtout, je n'ai pas le temps. Quand ça m'arrive, habituellement, je publie un vidéo de la musique du moment qui me fait vibrer. Mais ce soir, je post plutôt un superbe montage de l'expérience que j'ai eu la chance de vivre en juin dernier. Le montage vient toutefois juste d'être mis en ligne et je dois dire qu'il m'a fait revivre un tout plein de belles émotions...un défi de fou certes, où le sommeil se fait rare (très) mais une belle aventure que je mettrai dans mon tiroir à mémoire pour très longtemps.

Je vous le partage donc, pour mon plaisir et p-être le vôtre qui sait.

jeudi 6 septembre 2012

Et si vous saviez que c'était la dernière fois


Juste une dernière fois, pour jamais l´oublier
J´aimerais sentir si fort, le pouls de ta tendresse
S´il te plaît, que je reste

[Gerry Boulet]


Quand Gerry Boulet a écrit ces paroles, il se savait condamné. Mais si vous ne saviez pas?...Si vous ne saviez pas que l'un de vos proches partira bientôt, dans 1h, dans 5 minutes...sans le temps de dire aurevoir...agiriez-vous avec lui de la même façon que vous l'avez fait la dernière fois, il y a 1h, il y a 5 min?? Probablement pas, mais peut-être que si au fond. Là est tout l'intérêt de ce billet.

Mise en contexte
Pour ceux qui l'ignore encore, je suis un fan fini de la série CSI NY. Cette semaine s'amorçait la 8e et possiblement avant-dernière saison. Contrairement aux précédentes (qui nous font suivre une enquête), la première de la saison 8 nous ramenait au 11 septembre 2001 (le personnage principal, Mac Taylor, a vu sa femme périr lors de l'attaque). 

L'heure durant, on nous ramenait régulièrement des flashs back de plusieurs personnages (mais en particulier de Mac Taylor) sur la succession des évènements de cette journée du 11 septembre 2011...le matin, au réveil alors qu'il se rase et qu'il a une discussion avec sa femme, le concert qu'il devait aller voir le soir avec elle (une surprise), lorsqu'elle a quitté pour son travail dans le bus...bref, vous voyez le genre.

Amorce d'une réflexion
J'écoutais tout cela et moi aussi, jme rappelais où j'étais, comment j'avais réagis (qui ne se souviens pas?). Mais par dessus tout, ma réflexion s'est justement amorcée lorsque Mac Taylor a saluer sa femme dans le bus...il ignorait que c'était là la dernière fois qu'il la voyait vivante...Je sais, c'est de la télé, mais quand même, ça m'a porté à réfléchir sur l'importance de nos agissements envers ceux qui nous entoure...car ce sont bien souvent ceux qui nous aime au fond, non? Alors pourquoi ne pas toujours agir avec eux comme si c'était la dernière fois? Je sais, facile à dire.

Leçon de vie no. 87
La vie est fragile...elle ne tient souvent qu'à un fil et nous avons tendance à la prendre trop souvent pour acquise. Nous vivons trop souvent comme des inconscients...la vie est un cadeau qui peut nous être retiré l'instant d'un claquement de doigt, nous avons tendance à l'oublier. Je sais, j'ai l'air d'un prêcheur à 5 sous mais je pense vraiment ce que je dis...un accident de voiture, un ACV, une balle perdue, une fuite de gaz...(non, pas ces gaz là les gars) et bang!...c'est ici que ça se termine, et on n'y pouvait rien (et c'est là toute la fatalité)!

Apprécions donc ce que l'ont nous a gracieusement donné et qui fait que nous sommes ce que nous sommes...des poussières perdues sur une toute petite planète bleue dans un univers infiniment plus grand que nous. Faisons donc en sorte d'être heureux et de faire comme si c'était toujours la dernière fois...la vie serait bien plus belle non?

En terminant, j'ai découvert ce merveilleux texte sur le sujet...je vous laisse donc le lire...comme si c'était la dernière fois! Lisez-le, c'est tellement ça!

Et si c'était la dernière fois que tu voyais,tu regarderais avec une telle attentionque ton regard d'un seul coup d'oeil embrasserait tout l'horizon. 
Et si c'était la dernière fois que tu marchais,tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèretéqu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler. 
Et si c'était la dernière fois que tu respirais,tu humerais l'air avec un tel allantque tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps. 
Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais,ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clartéqu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité. 
Et si c'était la dernière fois que tu pensais,la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocencequ'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence. 
Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais,tu serais si reconnaissant de connaître l'absenceque tu percevrais le parfum de l'éternelle présence. 
Et si c'était la dernière fois que tu jugeais,tu serais si confus de ce penchant coupableque tu verrais le beau au sein du condamnable. 
Et si c'était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais,tu remercierais si fort de les avoir connusque tu verrais les fils entre les deux tendus. 
Et si c'était la dernière fois que tu créais,ton inspiration serait si fécondeque tu pourrais comprendre l'origine du monde. 
Et si c'était la dernière fois que tu aimais,tu glorifierais l'instant avec un tel zèlequ'il emplirait ton coeur à jamais d'amour universel. 
Et si c'était la dernière fois que tu riais,ton esprit tant se dilateraitqu'au mirage du petit "je" jamais plus ne se prendrait. 
Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais,tu rentrerais tant dans ce jeu de miroirque tu pourrais percer le secret de ton histoire. 
Et si c'était la dernière fois que tu lisaisles mots au fond de toi prendraient âme et corpset donneraient naissance à l'Etre que tu n'es pas encore. 
Si tu fais toute chose avec autant de passion,d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois,alors, ce sera la première fois où tu SERAS. 
Gérard Bellebon

lundi 3 septembre 2012

Ici et là, Fundy, NB

Tel que promis...vous avez été sages j'espère. Je crois que c'est la première fois que je partage mes photos personnelles de mes petits voyages alors profitez-en! Ah oui, si vous ignoriez que j'aime la photographie, bien maintenant, vous en avez un petit aperçu! 

Note: Mes photos sont libres de droits, (la nature est à tout le monde) Servez-vous si ça vous chante!
Note 2: Je ne suis pas allé à Hopewell Rocks car j'y étais déjà allé en 2004 mais sachez que ce coin de Fundy vaut aussi le détour.

Belvédère près du campement de Chignecto

On a longuement cru que « Fundy  » provenait du portugais fondo, qui veut dire « profond ». Cependant les études récente porterait qu'il s'agirait plutôt de la corruption de l'ancien nom français du cap Split, qui est situé sur la péninsule Blomidon à l'entrée du bassin des Mines, soit « cap fendu ». La baie de Fundy est l'une des merveilles marines du monde avec la marée montante autant que 16.3m (53 pieds verticaux) sur une période de 12 heures deux fois par jour.
Alma

Le village s'appelait à l'origine Salmon River. Le nom fut changé en 1855, lors de la création de la paroisse d'Alma pour commémorer la victoire britannique et française à la bataille de l'Alma en 1854. Une personne dont l'identité est inconnue choisit ce nom en particulier car les collines calédoniennes lui firent penser aux montagnes de Crimée.
Cap Enragé (plutôt calme cette journée là!)

Cape Enrage est ainsi nommé pour les eaux tumultueuses qui passent sur le récif qui se poursuit vers le sud de l'île près d'un kilomètre à marée basse et la mer agitée peut être vu beaucoup plus loin pour les jours de vent que le courant et le vent sont dans l'opposition. Il est l'un des secteurs les plus dangereux  dans la baie de Fundy pour les marins. Cap Enragé offre l'une des vues les plus spectaculaires du phénomène naturel de ses hautes falaises.
Escalier menant au phare

Le phare a été automatisé dans les années 1980 par la Garde côtière canadienne et le dernier gardien du phare a quitté la propriété en 1988. La propriété a rapidement commencé à souffrir de la négligence et du vandalisme, et en 1993, tous les bâtiments à l'exception du phare ont été prévues pour la démolition par le gouvernement. Cependant, en 1993, un petit groupe d'élèves du secondaire de Moncton, sous la supervision de leur professeur de physique, a commencé un projet de restauration du site, la rénovation de tous les bâtiments et tournant lentement le site en une destination touristique. 
Le phare

Le phare Cap Enragé, a plus de 150 ans (1838), c'est l’un, sinon le plus anciens de la province. Il est muni d'un avertisseur de brume 

Site touristique de Cap Enragé

Cap Enragé est également le nom d’un centre offrant une large variété d’activités, allant de visite de découverte au kayak de mer. Sauvé de l’oubli par quelques visionnaires au début des années 90, le site accueille aujourd’hui plusieurs milliers de visiteurs et a même été qualifié de plus beau panorama du Canada par certains guides touristiques.



Sources info: 
Wikipedia 
http://www.capeenrage.ca/en/ (traduction libre)

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.