dimanche 25 novembre 2012

Noël corrompu



Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n'y a plus qu'un moyen de le rallumer. C'est d'aller chercher le feu des étoiles.

Pierre Jakez Hélias [ Les autres et les Miens (1979) ]


Je discutais de de la signification de Noël avec une amie aujourd'hui. Tous les deux, on s'entendait pour dire que Noël ne nous rendait pas vraiment heureux...que Noël sans des enfants, ce n'est pas pareil...y'a pas de magie...que Noël et le Jour de l'An, on a juste hâte que ce soit passé. Puis, j'ai reçu ce texte de Laporte par courriel, par hasard. En fait, il date de 2010 mais il résume en partie le fond de ma pensée...

"Noël corrompu"
"Les vitrines des magasins sont toutes décorées. Le compte à rebours a commencé. On a moins d'un mois pour acheter tous les cadeaux qu'il nous faut acheter. Pour envoyer toutes les cartes qu'il nous faut envoyer. Pour aller à tous les partys où il nous faut aller. Pour décorer le sapin qu'il nous faut décorer. Pour recevoir toute la famille qu'il nous faut recevoir. Pour donner à toutes les guignolées auxquelles il faut donner.
Et durant ce tourbillon de figures imposées qu'on appelle le temps des Fêtes, jamais on ne prendra le temps de se demander: pourquoi on fait tout ça? On ne se pose tellement pas de question, on est tellement dressés, on est tellement programmés qu'on ne sait même plus ce que l'on fête. Pas grave...
Le pape du Vatican nous dit que l'on fête Noël.
Le pape du Plateau-Mont-Royal nous dit que l'on fête décembre.
Alors, on fête...
Comme Stromae dirait, alors on danse... 
Même si on en n'a pas vraiment envie. Les gens embarquent dans le traîneau du temps des Fêtes, en n'ayant hâte que d'une chose: que la promenade finisse au plus sacrant. Qu'on se retrouve au plus vite après les Rois et que la vie normale reprenne son cours. Pourtant, ils vont décorer leur maison, ils vont acheter des cadeaux à tout le monde, ils vont sortir, ils vont recevoir, ils vont s'étamper un sourire dans la face mais sans que cela ne leur procure le moindre bonheur. Le temps des Fêtes est une tâche. Un mal nécessaire. Comme le dentiste et l'impôt. C'est pas joyeux Noël, ni joyeux décembre. C'est coûteux Noël, coûteux décembre. Il y a dans toute cette abondance de lumières, de bébelles et de bouffe, un grand absent: le sens. Quel sens donnons-nous à nos actions du temps des Fêtes? Euh... J'sais pas... Et vous? 
C'est plate, si on pouvait l'acheter au magasin, le sens, ce serait fait. On pourrait le cocher sur notre liste. On a trouvé un sens. Next! Mais trouver un sens, ce n'est pas aussi simple que de trouver un centre de table.
C'est pour ça qu'on est si nostalgiques des Noëls de notre enfance. Des Noëls blancs, des Noëls purs. Tout avait un sens. On fêtait le petit Jésus né dans une étable, à minuit, la nuit de Noël. On avait tous une crèche dans la tête. Et on voyait la scène comme si les caméras de CNN avaient été là. Le petit bébé dans la paille, sa maman vierge qui le contemple, le père bienveillant qui les surveille, l'haleine du boeuf, de l'âne et de l'agneau qui les réchauffe et l'étoile qui brille tout en haut servant de GPS aux rois mages qui accourent porter des cadeaux. 
Et il était né pourquoi, le petit Jésus? Pour sauver le monde. Ça, c'était du sens! Fêter Noël, c'était fêter notre Sauveur. Méchante bonne raison de décorer et de faire cuire la dinde. Un sauveur, ça ne naît pas tous les jours. Bon d'accord, il ne nous avait pas sauvés au complet encore mais il était censé revenir finir la job. On apprenait cette histoire-là à l'école comme on apprenait que deux et deux font quatre. C'était vrai. Point final. Alors on y croyait ou on coulait. 
Aujourd'hui, on n'apprend plus cette histoire-là à l'école. On pourrait l'apprendre à l'église, mais on n'y va plus. On y va seulement à Noël. Parce que... parce que c'est sur notre liste: les achats, leparty de bureau, la messe de minuit. Le prêtre en avant nous raconte la vieille histoire de notre enfance. Et soudain, on a la boule de Noël pognée dans la gorge. On est émus. On a même de la peine. On s'ennuie du temps où on y croyait. Du temps où ce n'était pas une fable. Du temps où c'était vrai. 
Au fond, c'est ce qui manque le plus à Noël: le vrai. Et là, je ne parle pas du sapin. Je parle de nous. Vivrez-vous un vrai Noël ou un Noël artificiel?
Le temps des Fêtes est devenu une copie du temps des Fêtes d'antan. On fait les mêmes affaires. On pose les mêmes guirlandes. On écoute les mêmes chansons. Sans y croire vraiment. On fait semblant.
Noël est un revival. On ne fête pas le présent. On fête un souvenir. On ne fête pas une naissance. On fête un mort.
Avant d'entrer dans la ronde folle, si on prenait le temps de trouver un sens à nos gestes. Dans notre vie actuelle. Faire de Noël ou de décembre, si vous préférez, la fête des valeurs humaines. La fête de la générosité et de l'honnêteté. Les seules valeurs qui peuvent toujours nous sauver.
Encore faut-il avoir le coeur à les fêter..." 
Stéphane Laporte, collaboration spéciale La Presse, 27 novembre 2010.

La vérité, c'est que je trouve ce texte tristement réaliste...si j'avais des enfants, ce serait p-être différent...mais j'me rappelle que même ados, j'avais hâte que Noël soit passé...et depuis plusieurs année, j'ai juste hâte de recommencer à travailler...j'suis pas vraiment dedans quoi...les enfants de ma soeur sont rendus ados, je passe mes Noël en solo...en famille mais en solo pareil. Le Jour de l'An, c'est pire. Avant on sortait entres amis, prenait plusieurs verres, on frenchait notre blonde à minuit et on partait sur la rhumba jusqu'aux ptites heures. Là, mes amis mangent leur morceau de dinde pénards chez eux, dans leurs ptites familles. Ils sont couchés à 22h, pcq ils sont brûlés des Fêtes. C'est pathétiquement pathétique.

Cette année, j'avais l'idée de skipper Noël, de foutre le camp à Cuba pendant 2 semaines. Je vais devoir remettre ça à l'an prochain ça l'air. Bref, je suis le Grincheux qui n'aime pas Noël mais qui se force pour l'aimer.



Source image: http://in.gredients.com

samedi 24 novembre 2012

J'aime


"Aimez pendant que vous êtes charmante, car le temps passe et n'a point de retour."
[Molière ; Stances galantes - 1666]


J'aime...

...ta voix
...ton odeur
...tes yeux
...ton sourire
...ton rire
...ton humour
...ton esprit
...cette façon que tu as de me regarder
...ton intelligence
...ton audace
...ta fragilité
...ta féminité

...ta présence.


Source image: www.favim.com

mardi 20 novembre 2012

Ma légende personnelle


La recette du succès : suivre sa propre voie. [M. ISEGAWA]


Selon Paulo Coelho, l'auteur de L'Alchimiste, nous serions tous porteurs d'une Légende Personnelle. L'accomplissement de ce destin favorable dépendrait de notre capacité à retrouver nos envies profondes. Certains parviennent à faire leurs choix de vie en accord avec leurs véritables aspirations. D'autres ont des difficultés à les déceler.

Récemment dans un billet, j'ai évoqué la légende personnelle et Petite Libellule m'a demandé : "Es-tu capable de dire quelle est ta légende personnelle toi? Moi faudrait que j'y pense un peu, ce n'est pas si évident". Sur le coup, jme suis dit que je me connaissais suffisamment pour répondre d'emblée à la question, mais finalement, pas si sûr. 

Mais qu'est-ce qu'on entend exactement par "Légende personnelle"? Voici la réponse de l'auteur dans une entrevue: 
"Dans L'Alchimiste, j'ai essayé de donner les quatre clés fondamentales de cet art. (...) La troisième clé, c'est la Légende Personnelle . Nous avons chacun une chose à faire ici bas. Pas deux ni trois... Une seule ! C'est cela, la Légende Personnelle. La quatrième clé, enfin, c'est le Langage du Cœur. Accomplir sa Légende Personnelle, c'est harmoniser la voix de la raison - qui a son utilité - avec cette voix du cœur qui se manifeste à nous par les sentiments et l'intuition. Ce ne sont pas là choses concrètes ? Allons donc ! Qu'y a-t-il de plus réel dans notre vie que ce que nous ressentons ?..
(....)Si la seule issue actuelle pour l'humanité est de changer, ce changement s'opère toujours de façon individuelle, par une alchimie de cette nature. 
Si vous écoutez votre cœur, vous savez précisément ce que vous avez à faire sur terre. Enfant, nous avons tous su. Mais parce que nous avons peur d'être désappointé, peur de ne pas réussir à réaliser notre rêve, nous n'écoutons plus notre cœur. Ceci dit, il est normal de nous éloigner à un moment ou à un autre de notre Légende Personnelle. Ce n'est pas grave car, à plusieurs reprises, la vie nous offre la possibilité de recoller à cette trajectoire idéale." [Source: http://www.cles.com/enquetes/article/la-legende-personnelle]

Sachant cela, qu'elle est, selon moi, ma Légende personnelle? Ce n'est pas si simple que cela à répondre finalement. En fait, je sais en gros ce que ce je pense être ma légende personnelle mais en suis-je si sûr? Well! Let's take a look!

Quand j'étais jeune, j'ai toujours eu l'impression que j'allais devenir quelqu'un qui allait marquer l'humanité (ahaha! on repassera pour la modestie!!). Bon, c'était ma conception d'enfant. Toutefois, jme suis longtemps cru chargé d'une mission qui allait "changer le monde", l'améliorer...à quelle échelle et dans quel domaine? Je l'ignorais. 

Puis j'ai grandi et découvert l'ampleur du monde...sur une carte suspendue au plafond. Un prof (en avance sur son temps car ce n'était pas au programme à l'époque) m'a donné la piqûre pour la géographie. Dès ma 3e année primaire, je savais que j'allais devenir prof de géo...tel était ma destinée: faire découvrir le monde et son histoire...les rivières, les monts, les frontières à celles et ceux qui l'ignore. Faire voyager les gens sur une carte, par l'imaginaire, découvrir les différentes cultures, abattre les frontières de l'ignorance. Bref, je pense que vous avez compris l'idée.

J'ai donc très jeune orienté ma vie sur cet objectif, que j'ai atteint, non sans écueils, quelques 16 années plus tard. Quand j'y repense, jme dis que la volonté, c'est fort quand même. Bref. Pendant mes années d'études toutefois, j'ai développé une seconde passion: les camps. En fait, mon expérience de travail dans les camps m'a transformée, elle m'a ouvert sur un nouvel univers jusqu'ici inconnu. L'animation, les regards illuminés des enfants, la vie de groupe, le grand air, le lac...(ah oui, le lac!). Mes années dans les camps m'ont ramener aux valeurs primaires, elles m'ont fait reprendre contact avec la "terre-mère", la nature et procurer un bien-être et une valorisation intérieure inestimable. Les camps ont été pour moi une source de croissance personnelle incroyable, c'est réellement pendant ces années que j'suis sorti de ma coquille...que j'ai trouvé un sens à ma vie, que jme suis épanoui en tant qu'être humain. Comme si travailler dans les camps comme animateur, coordonnateur puis directeur m'avait investi d'une nouvelle "mission de vie": transformer les vies de milliers d'enfants, afin qu'ils vivent une expérience qui fera d'eux de meilleurs être humains dans l'avenir. Parce qu'un séjour dans un camp, ça peut changer une vie, je l'ai vu, je le sais et j'y crois.

Puis, à 25 ans, fut venu pour moi le temps de choisir entre les deux. Déchiré entre ces deux légendes personnelles, j'ai écouté mon coeur (voir le principe du coeur) et mis de côté mon rêve et toutes mes années de nuits blanches à étudier la Terre, pour la faire goûter aux jeunes, à travers des expériences de vie qui les marqueront à jamais.

Puis, les années ont passées, j'ai gravi de belles marches, sans pour autant m'écarter de ma légende personnelle, mais à plus grande échelle et avec de plus grands moyens...ben quoi, j'vous ai dit que je changerais le monde!! ;) En relisant ce billet, je réalise qu'au fond, sans trop le savoir, je m'étais éloigné de ma légende personnelle en acceptant cette promotion. Cet avenir ne m'était pas destiné, du moins, pas tout de suite.

Mais encore, il n'y a pas que l'accomplissement par le travail, il y a tout le reste. Que dire à propos du reste? Ai-je une voie de tracée là aussi? C'est là qu'un flou s'est créé au fil du temps. À 25 ans, j'étais prêt à fonder une famille avec la femme que j'aime et vivre heureux jusqu'à la fin des temps (cliché gros comme le bas mais idéal a atteindre quand même), dans une petite maison avec un terrain pour me lancer la balle et à me lever tôt pour suivre mon fils dans les arénas ou jouer avec lui dans la rue, ou encore décorer la chambre de ma fille (qui serait la plus belle enfant au monde). Aujourd'hui, force d'avouer que j'ai la vue embrouillée...je ne sais plus  vraiment si ce dessein m'est encore dévolu...si vous me suivez depuis un bout, vous savez que j'ai pourtant écouté mon coeur, suivi mon intuition, été attentifs aux "signes" que la vie m'a envoyé...sans trop de résultats à la hauteur de mes aspirations. Me serais-je écarté à ce point de ma légende personnelle, comme le prétend Coelho, à cause de la peur d'être désappointé? peur de ne pas réussir à réaliser mon rêve? Je ne crois pas, au contraire. Pour vrai, je pense que j'ai eu les couilles d'aller au bout plusieurs fois, à mes risques et périls. Alors, c'est quoi le bug? Selon Coelho:
"Même si nous nous sommes écartés de notre rêve au sortir de l'adolescence parce que nous avons cru qu'il ne résistait pas à ce que nous découvrions alors: ce que l'on appelle les “ dures réalités de la vie ”. Et même ce que vous vivez alors; ces épreuves, cette dureté sont comme la pierre qui aiguise le fil de votre épée. La vie vous apporte les combats nécessaires pour avoir la maturité d'assumer plus tard de manière responsable votre destin, d'utiliser avec profit votre trésor."

C'est p-être seulement que quelque chose de meilleur m'attend, c'est tout. Du moins, j'aime le croire.

Ah oui, vous avais-je dis que j'avais eu la nièce de Paulo Coelho dans l'un de mes camps? Simple coïncidence?  ;)



Source image: http://www.allwalls.net/walk-desert-roads-way/

samedi 17 novembre 2012

"J"

J qui s'amuse avec les coeurs...de pomme
J. est entré dans ma vie y'a 3 ans, avant que je "renoue" avec C. J. avait passé les 10 critères...belle, intelligente, complice, drôle...en plus, elle embrasse bien (bonus). On s'est fréquenté pendant environ 1 mois. J'oserais même dire qu'elle m'a fait croire a quelque chose de gros...étais-je en amour après si peu de temps? J'étais certainement sous le charme et près de l'être. Je crois que je l'ai cru du moins. Mais J. a tout fait foirer (j'ai pas envie de raconter). Fin de l'histoire, fin de la transmission.

J'ai revu J. dans un congrès dernièrement (nous travaillons dans le même domaine). Elle m'a invité a prendre un café. Après avoir échangé un regard et 2 mots, y'a pas de malaises et la chimie passe encore (shit). On a discuté superficiellement car nous n'étions pas seuls. Je la trouve encore belle, j'aime son sourire, son esprit...je la fais rire et elle penche sa tête sur mon épaule...je sens son parfum (là, jme dit que jsuis vraiment dans la merde pcq elle sent bon). Je sens qu'elle a garde un ptit qq chose pour moi, ça se ressent, ça se sent. Je fais mon indépendant, je lui dit que c'tais le fun de la revoir. Elle semble avoir apprécié aussi. Je repars, mon café est terminé. Il ne se passera rien avec elle ce soir, je m'en fais le serment.

De retour à ma chambr, je réalise que J. m'a déstabilisé. Du coup, je n'arrête pas de penser à elle du reste du congrès (heureusement, ça achève)... c'est malgré moi, je ne veux pas. Je passe la soirée sur la fiesta, J. danse près de moi, y'a pleins de vautours autours, mais je joue bien la seule carte que j'ai...mais pas avec elle. Elle fait pareil de son côté.

Après le congrès, elle m'écrit un un ptit mail...qu'elle a aimé me revoir...que je semblais lui avoir pardonné d'avoir fait foirer la relation. On s'échange quelques courriels pour s'expliquer (ça me fait le plus grand bien). Bref, depuis ce temps, depuis ce congrès, la situation a un peu évoluée. J. m'a depuis présentée ses excuses (sincères), qu'elle regrette ce qui s'est passé...qu'elle m'apprécie beaucoup, qu'elle aime notre complicité...qu'elle aimerait me revoir...qu'elle a peur... 

Si je t'ouvres ma porte une seconde fois, vais-je le regretter? J'ai envie, j'ai le goût...j'aimerais y croire. Mais toi aussi, tu me fais peur.


jeudi 15 novembre 2012

Top 10 des livres les plus lus dans le monde


Dans le billet précédent, on m'a demandé en quoi la Bible était plus accessible et pourquoi j'accordais à l'Alchimiste de Coelho une valeur similaire. Voici une partie de la réponse.

Livres les plus lus dans le monde au cours des 50 dernières années 

1- La Bible (non mais j'ai vu le film!)
2- Le Petit Livre Rouge, Mao Zedong
3- Harry Potter, J.K. Rowling (non mais j'ai vu tous les films!)
4- Le Seigneur des Anneaux, J.R.R. Tolkien CHECK!
5- L’Alchimiste, Paulo Coelho CHECK!
6- Le Da Vinci Code, Dan Brown CHECK!
7- Twilight, Stephenie Meyer
8- Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
9- Réflechissez et devenez riches, Napoleon Hill
10- Le Journal d’Anne Frank (non mais j'ai vu le film!)

La Bible, best-seller des best-sellers

La Bible arrive largement en tête des livres les plus lus. Elle a été vendue à près de 4 milliards d’exemplaires uniquement ces 50 dernières années. Le deuxième, loin derrière, est Le Petit Livre Rouge, qui recueille les citations de Mao Zedong. Avec 820 millions d’exemplaires, il a été vendu deux fois plus que la saga Harry Potter, qui arrive en troisième position.

Sources : Squidoo.com


Pas trop mal 6 sur 10. Mais Twilight est une cause désespérée je pense. 

mardi 13 novembre 2012

Dans les pas de l'Alchimiste


« On ne s’aperçoit pas toujours que l’on parcourt chaque jour un nouveau chemin.  »
Paulo Coelho [L'Alchimiste]

Si vous devez lire un livre dans votre vie, lisez la Bible (que je n'ai jamais lu entièrement sois-dis en passant, j'ai bien essayé mais bon...disons que je connais le punch). Si la Bible ne vous dit rien et que vous désirez tout de même lire un livre (ou un deuxième livre), lisez l'Alchimiste. Et si vous ne voulez pas vous tapez le livre au complet, lisez ce billet, il résume les principaux principes.

Le principe de la légende personnelle

C'est ce que chacun as toujours souhaité faire. Chacun de nous sait quelle est sa Légende Personnelle. Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes.
"Vas jusqu'au bout de ta légende personnelle. Regarde toutes les merveilles de ce monde, mais n'oublies pas la raison de ta vie : la légende personnelle. Souviens-toi de toujours savoir ce que tu veux. Ton trésor doit absolument être trouvé pour que tout ce que tu as découvert en chemin puisse avoir un sens. 

Sois attentif aux signes. N'oublie pas que tout n'est qu'une seule chose. N'oublie pas le langage des signes. Et surtout, n'oublie pas d'aller jusqu'au bout de ton Destin. Le coeur avertit toujours lorsque l'on s'éloigne de son rêve, du chemin qui nous est tracé."
Malheureusement peu d'hommes poursuivent le chemin qui leur est tracé et qui est le chemin de la légende personnelle et de la félicite. Celui qui vit sa légende connaît ses besoins. Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible: c'est la peur d'échouer.


Le principe du principe favorable

Quand la chance est de notre côté, il faut en profiter et tout faire pour l'aider de la même façon qu'elle nous aide.
"Ne t'abandonne pas au désespoir. Souviens-toi d'un vieux proverbe qui dit que l'heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil."
Une quête commence toujours par la Chance du Débutant et s'achève toujours par l'Épreuve du Conquérant.

Lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous le sommes, tout devient meilleur aussi autour de nous. C'est la qu'intervient la force de l'amour. Quand nous aimons, nous voulons être toujours meilleurs que nous ne sommes.
"Jamais l'amour ne peut éloigner un homme de sa légende personnelle."
Lorsque nous voulons vraiment une chose, tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre désir : c'est toujours une force positive.

Le principe du coeur (mon préféré...)

Les coeurs des hommes ont peur, les coeurs sont ainsi: ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves parce qu'ils croient ne pas pouvoir y parvenir. Nous mourons de peur à la seule pensée d'amours enfuis, d'instants qui auraient pu être merveilleux de trésors introuvables. Il est normal d'avoir peur d'échanger contre un rêve tout ce qu'on a déjà obtenu.

Il faut écouter son coeur, car on n'arrivera jamais à le faire se taire. Personne ne peut fuir son coeur. C'est pour cela qu'il faut écouter ce qu'il dit, pour que rien n'arrive à nous frapper d'un coup que nous n'attendions pas. 
"Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu'il dit, il sera là, dans ta poitrine, il ne cessera pas de répéter ce qu'il pense de la vie…"
Le coeur craint de souffrir et cette crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Aucun coeur n'a jamais souffert alors qu'il était à la poursuite de ses rêves, parce que chaque quête est un instant d'Éternité.
"Ecoute ton coeur. Il connaît toutes les choses parce qu'il vient de l'âme du monde et qu'un jour il y retournera."
Chaque homme a un trésor qui l'attend. 
"Ton coeur est capable de te montrer ton trésor Là ou sera ton coeur, la sera ton trésor."

Que dire après cela? Rien. Il n'y a rien a dire, tout est dit, tout est là. Je me reconnais tellement dans tous ces mots, ça me fait peur tellement c'est moi.

Source: http://www.amour.ro

dimanche 11 novembre 2012

Voici LA meilleure recette de sauce spaghetti au monde


"J'achète ma viande ici
Mes tomates ailleurs
Et mes herbes en face
Sinon avec leurs statistiques, ils finiront un jour, 
par connaître ma recette de sauce spaghetti."
[Phillipe Geluck]


J'en ai parlé ici, et comme je n'ai qu'une parole, je vous révèle enfin l'un des secrets les mieux gardé de mon charme: ma sauce spaghetti. Si un jour vous avez le goût de changer pour voir, vous l'adopterez, moi ça fait 12 ans que c'est fait, et je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs depuis (je suis fidèle en sauce je crois). Bon, elle provient de la mère d'une ex co-loc du Lac St-Jean (soyons honnête) mais je vous assure que c'est la meilleure que vous mangerez! Bon appétit!

Sauce spaghetti à la Kalte 

Condiments:
4 à 5 lbs de viande hachée maigre (ou mi-maigre, mais je préfère maigre)
2 boîtes de tomates en dés
3 boîtes de soupe tomates
2 boîtes de pâte de tomates
Sauce chili (au goût)
Ketchup (au goût)

Légumes:
1 oignon
1 paquet de champignons
2 carottes
2 branche de céleri (facultatif)
1 piment vert (facultatif)
Tout autre légume qui vous branche (mais perso, je suis plutôt strict à me limiter à ceux-ci)

Épices:
2 cuillères à soupe de piment broyés
3 cuillères à soupe d'épices italiennes
4 à 5 feuilles de laurier
1/2 tasse de sucre (je mets 1/4 de tasse)
Sel et poivre au goût

Préparation:
- Mettre le four à 350 F
- Prendre une grosse marmite qui va sur le four et au four
- Faire brunir la viande avec l'oignon
- Ajouter tous les condiments sauf la pâte de tomate
- Ajouter le sucre, les épices et les légumes et bien mélanger
- Couvrir et mettre au four pendant 3h minimum et brasser aux heures (facultatif)
- Ajouter la pâte de tomates


Une fois terminé, je laisse habituellement reposer 1h à l'extérieur du four puis je place la marmite au frigo 12 à 24h. Le gras va remonter à la surface et je dégraisse à l'aide d'une cuillère (mes artères sont ainsi préservées pour quelques années de plus).

Voilà, ne vous reste qu'à vous remplir le ventre et celui de vos convives. Vous séduirez tout ce qui bouge. Servir avec parmesan et bouteille de vin rouge.


Source image: http://trialx.org

vendredi 9 novembre 2012

Yes we can vote!

Ai-je vraiment besoin de commenter?


jeudi 8 novembre 2012

Top 10 des comfort food

Cipâte classique: oubliez les calories, mais aussi tous vos problèmes.

Comfort food: Aliment familier qui suscite un sentiment de réconfort et de bien-être lorsqu'il est consommé. (Wikipédia)

Avertissement: Ce billet ne respecte pas les recommandations du Guide alimentaire canadien, ni celui d'aucun autre pays connus.

Hier, pendant que je faisais mon épicerie, une soudaine envie de manger des hot-dog s'est emparée de moi. Il y a pourtant plus d'un an que je n'en avais pas achetés, allez dont savoir pourquoi l'envie folle de m'envoyer des roteux m'a soudainement envahi? À dire vrai, je l'ignore totalement, la seule explication plausible que j'ai trouvé, c'est que j'avais envie d'un met associé à un réconfort, un comfort food.

J'ai donc eu envie d'étaler une autre partie importante de ma vie: mes comfort food préférés.

Voici ce que ça donne:

1-  Cipâte aux trois viandes (Cipaille): Hummm. Je salive rien que d'y penser. Des patates, du porc, du poulet et du boeuf effilochés dans un pâté tout chaud, ça réconforte son homme. Ça, c'est trop bon mais je n'en mange pas souvent...si vous mettez les pieds au Saguenay-Lac-St-Jean un jour, mangez un cipâte du lac, vous ne serez plus capable de vous arrêter.

2- Fondue chinoise: De bonnes sauces (très important!), des patates au four (condition gagnante) un bouillon  sortez les fourchettes, on en a pour 2h. Évidemment, on ne mange jamais de la fondue seule et souvent à 4, avec des amis...et du vin. Une fondue, c'est simple, bon, ça prend du temps à manger et on est jamais déçu!

3- Kraft dinner: Incontestablement, cette petite boîte de macaronis au simili-fromage douteux en poudre doit occuper une place dans le haut du pavé, je dois être honnête envers moi-même. Du Kraft dinner, ça prend 10 minutes à faire,  ça coûte pas cher pis maudit, ça goûte bon (allez savoir pourquoi!!).

4- Lasagne : Un classique, que dire de plus? La mienne est quand même pas piqué des vers (sans fausse modestie). Le fromage doit être "broiler" pour former une croûte ferme, mais pas brûlée (il faut maîtriser cet art). 

5- Pâté chinois: Bon, je sais c'est assez commun comme plat, mais moi, j'men fais rarement alors je l'associe à celui que ma mère me cuisinait quand j'étais jeune. Steak, blé d'Inde, patate. 

6- Crème de tomate (the cheap one): Pour plusieurs, c'est la soupe poulet et nouilles. Je ne déteste pas, mais une canne de soupe tomate et une canne de lait, on mélange tout ça dans un chaudron sur le feu et on obtient une crème de tomate pour moins de 1 $. Je sais, ça fais pauvre, mais c'est rapide, magique, et ça fais du bien à l'âme. Tu peux aussi ajouter un biscuit soda premium si tu te sens espiègle. Bien sûr, la vraie crème de tomate est aussi très bien...

7- Spaghetti (le bon vieux spagat): Incontournable. Manger un spag, ça fait partie des plaisirs de la vie. Sauce maison et ne pas lésiner sur la viande, pour savourer le bonheur en bouche. Un jour, je vous donnerai la recette de ma sauce. Attention mesdames, je pourrais facilement vous séduire juste avec ça. :)

8- Poutine italienne: Péché mortel, à manger uniquement lorsque vous n'en pouvez plus de résister. Comme le spag, le secret est dans la sauce.

9- Grilled cheese: Ces deux tranches de pain rôties qui squeeze du fromage (blanc de préférence!) me rappellent tellement ma mère qui me préparait un grilled cheese alors que j'arrivais de jouer au hockey dehors ou d'une pratique de hockey un mardi soir de février. Je n'en mange pas vraiment souvent mais c'est toujours un plaisir mental d'en manger....ah oui, les tranches de pains doivent être coupées en 2 en diagonale (sinon, ça brise le charme). Ajoutez-y un lait au chocolat et vous obtenez du coup le match parfait. 

10- Sushis: Bon, je triche un peu car c'est mon mets préféré. J'en mangerai bien tous les jours si je pouvais. Est-ce un réel comfort food? Bien moi, ça me fais toujours du bien en manger....jme tanne pas de ça ces ptites bêtes là. Des sushis, c'est comme TROP bon, en plus, j'en mange toujours trop avant de m’apercevoir que j'en ai trop manger...


La vie est courte, la bouffe, ç'est un plaisir de la vie. Croquez dans le bonheur; sauvez des milliers de dollars en thérapie: mangez du comfort food.


dimanche 4 novembre 2012

Comment choisir?

"On doit prendre les petites décisions avec sa tête et les grandes avec son coeur"

[H. Jackson Brown]


J'aurais aimé tomber sur cette citation avant ce soir. Car elle est tellement vraie, elle me parle tellement. 

Si plus de personnes procédaient comme ça, les coeurs se porteraient bien mieux non?

...c'est définitivement dans mon top 3 de citations (Tiens une idée pour un prochain top...!)

Source image: www.favim.com 

vendredi 2 novembre 2012

Fuck you

En bon français, vas te faire foutre. J'avais juste envie de le dire. Mais la belle Éliza va le dire plus gentiment que moi. Fuck you pareil, où que tu sois.

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.