mercredi 31 juillet 2013

La Girafe

J'ai entendu ce matin à la radio que la période de 14 à 22 ans est, semble-t-il la période où l'on s'imprègne le plus de la musique que l'ont aimera le plus tout au long de notre vie, celle que l'ont associera plus tard à de bons souvenirs...vous savez comme dans l'expression "dans ce temps là, la musique était bonne". 

Les boomers ont eu Elvis et les Beatles des années 50 et 60, les plus vieux X ont été marqués par Led Zeppelin et Pink Floyd de la fin 60 et 70...le début des années 80 n'a marqué personne et moi, jeune X, la fin des années 80 avec les hairbands et les années 90 avec la naissance de l'alternatif. C'est comme ça, c'est générationnel.

Cette période 14-22 forme notre personnalité...les amis remplacent les parents et c'est souvent là qu'on vit d'adrénaline, des moments intenses...des choses et d'autres qui deviendront, bien souvent, de souvenirs impérissables pour le reste de la vie.  

Je disais donc que dans les années 90, j'étais en pleine adolescence...bon en 90 j'avais 15 ans mais j'ai commencé à fréquenter les bars vers 16-17 ans, c'était donc en 91-92...jusqu'à mes 22-23 ans, ce qui nous amène autour de 97-98. Des bars, j'en ai vu de toutes les sortes, des crasseux, des miteux, des places de péteux aussi...mon endroit préféré à Québec, ma place à moi, c'était sans contredit La Girafe.

La Girafe était située ici dans la côte Nérée-Tremblay. Quand on entrait, t'arrivais la face dans le vestiaire et le cover charge à gauche (quoique j'avais remarqué que bien souvent les belles filles passaient gratos). Le bar faisait 2 étages, le 1er était plutôt une mezzannine avec des tables qui donnait sur l'étage du dessous où la majorité du monde se trouvait. Tu devais descendre un grand escalier en métal pour t'y rendre et là y'avait un espace au centre pour danser (ou slamer pour certain, c'est selon l'humeur du moment), un autre bar et quelques tables de billard.

Durant mon adolescence, les bars populaires se limitaient beaucoup aux discothèques remplies de pitounes à cheveux full spray net avec de la musique boom boom. J'ai aussi fréquenté ce genre de places de façon ponctuelle, je dois être honnête, mais la Girafe se démarquait justement des autres car on y jouait que de la musique alternative et je trouvais personnellement que les personnes qui s'y tenait me ressemblaient davantage. Bref.

Bien sûr, ce qui me rappelle la Girafe, ce sont toutes les soirées bien arrosées passées avec mes amis, à festoyer, dire des blagues, regarder les filles, se saouler la gueule aussi (disons-le)...c'est aussi là que j'ai vu C. pour la première fois mais au-delà de ça, ce qui me rappelle l'endroit et tous les beaux souvenirs qui s'y sont accrochés, c'est avant tout lorsque je ré-entends certains hits de ces années-là en particulier ceux-ci: 

All over you - Live (1994)


Tellement excellent non? Ah moi je trippe encore. Étrangement, les chansons qui me rappelle la Girafe sont tellement assez précises...donc pour les slows cochons en fin de nuit, y'avait ça...

Closer - Nine Inch Nails (1994)


Pour s'énerver un peu, y'avait ça...

Killing in the name of - Rage against the machine (1993)


Et pour chiller, y'avait ça...

I will survive - Cake (1996)



Nostalgie? Absolument! Mais assumée. Avec le recul, je sais que j'ai vécu à fond mes "années rebelles", peut-être trop...je suis un grand sentimental au fond...et un authentique...ça donne ce genre de comportement j'imagine. Quand j'aime, j'aime pas juste un peu, je dévore, je savoure et je m'extasie.

La Girafe demeure pour moi un espèce d'endroit culte. Le bar a fermé peut de temps après mes vingt et un an si j'ai bonne mémoire. Un autre bar a ouvert par la suite et n'a pas fait long feu. Je suis repassé devant le spot le week-end dernier en moto...c'est fou ce que la mémoire peut provoquer comme réaction...le coeur m'a serré un peu... j'ai filé un brin tristounet de voir qu'il n'y avait plus rien à cet endroit, que des locaux vides...dommage, j'aurais aimé aller fouiner pour voir ce que c'était devenu...

Et vous qui passez par ici, avez-vous aussi ce genre d'endroit culte où vous avez trippé fort et ouvert votre âme à la musique? Allez, crachez le morceau.

vendredi 26 juillet 2013

Effluves de femme


«Elle pourrait demeurer ici, l’assaillir d’invites, de chatteries, toute la nuit provoquer son désir, répandre ses effluves». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)


Depuis tout ce temps que j'ai envie d'elle, et elle de moi...mais cet interdit, cette privation qui nourrit nos fantasmes atteint maintenant son paroxysme...Libido, flirt, désir, effluves sexuelles...tout est réuni pour une expérience....comment dirais-je, torride...?

J'ai lu que le désir est le souvenir de cette jouissance inattendue que l’on voudrait retrouver. J'ai envie de le croire. La première fois que je lui ai parlé, y'a déjà 5 ans, elle m'a rappelé C., ses répliques, son humour...sa façon de me "sizer"...comme si elle lisait en moi comme un livre ouvert, comme si elle savait sur quelle ficelle tirer, quand j'exagère, quand je fais exprès pour provoquer...quand mes paroles dépassent ma pensée...elle me ramène et ça, j'aime ça, ça m'a séduit. 

Au fil des années, notre complicité s'est accrue et depuis son retour il y a un an, nous passons pratiquement nos journées ensemble...et comme pour en ajouter...tout coule, pas d'accros, rien...qu'un mélange de rires, de jeu de séduction plus ou moins subtil...et dernièrement, une envie d'arracher nos vêtements et de se sauter dessus. On joue avec le feu? Je ne sais pas...l'interdit joue pour beaucoup dans le désir certes, mais le reste, la complicité, l'amitié, la communication que nous avons développée, ça n'a rien à voir avec l'interdit...et je ne pense pas que cela puisse s'éteindre, c’est là pour rester.

Je sens maintenant sa présence derrière moi, son énergie me transperce le corps quand elle s'approche...son corps entier m'allume, ses seins, ses jambes...que je n'ose plus trop le regarder de peur que mon esprit ne redémarre un scénario de films XXX dans ma tête...et elle me dit que c'est réciproque...qu'elle doit se protéger de ma "bulle sexuelle" de peur d'y succomber. Pcq moi je peux, elle non.

...Phéromones, relents du printemps, fantasmes refoulés? J'avoue ne plus savoir...au départ, nous trouvions agréable de combler nos vides affectifs par un petit jeu de séduction avec des règles de part et d'autres...en attendant de combler ces mêmes vides avec le temps chacun de notre côté..c'était sweet et ça développait l'amitié et la complicité de la relation...mais là, on est sur le bord de l'échapper...j'imagine que sa période d'ovulation n'aide pas non plus...bref, n'en demeure pas moins que ce genre d'effluves sexuelles, ça n'arrive quand même pas tous les jours...et on ne contrôle pas vraiment ça, même si on croit que si.

à suivre, p-être bien, et p-être pas!

mardi 23 juillet 2013

Rêver mieux


Tu ne demandais qu'une épaule
Pour t'appuyer dans mon lit, 
Dans tes bleus
Moi c'était facile dans ma tête
Je pouvais dormir et peut-être
Rêver mieux

La nuit dernière, j'ai fait un rêve étrange. Étrange dans plusieurs sens. Le premier, c'est que c'tait vraiment fucké. L'autre, c'est que V. (sur la photo ci-haut) était dedans. 

L'histoire se passe dans une espèce de commune où moi et deux autres filles, un gars et V. semblons "habiter". En fait, c'est le bordel total dans la place (typique de V., bordélique comme 10) et on semble léger en vêtement parce qu'on est pratiquement tous à poil la-dedans (et ça sent le sexe bon c'est dit). 

Bref, moi jsuis là et je tente de convaincre les autres que la place est hantée par un esprit (qui me parle genre!?), mais personne me croit...et V. ne cesse de m'argumenter, passant son temps entre la salle de bain à se préparer et le passage (comme avant quoi). Elle m'obstine sans arrêt en disant que j'ai inventé tout ça, que l'endroit n'est pas hanté et blablabla....En fait, je ne comprends pas du tout ce qu'elle fait là, mais bon, comme elle était nue bien, ça m'a rappelé quelques souvenirs de nos ébats...passons.

Dans le 2e acte (car oui, on change de scène a moment donné), jme transporte dans un stationnement sous terrain miteux où je cherche ma voiture et où je m'obstine avec le simili valet que ma voiture a disparue et que jme la suis fait voler...mais j'ai l'impression que le valet en question est impliqué dans le vol...je cherche avec lui mais je ne trouve pas...ET LÀ JME RÉVEILLE!

Super hein! What a dream...! Ironie, sarcasme, je plaisante quoi. En me rendant en direction de la douche, je feelais wierd...je n'ai pas reparler ni revu V. depuis un bon moment et je ne pense pas vraiment souvent à ce qu'elle devient...alors j'ai trouvé ça étrange...et jme demandais pkoi j'avais passé 5 ans de ma vie avec une fille pour en arriver, 6 ans plus tard, à rien de vraiment concret, si ce n'est que quelques souvenirs et quelques photos de nos années passées ensemble. Temps perdu? Je n'irais pas jusque là...mais bon, si c'était à refaire, ce serait assurément différent.

N'en demeure pas moins que je ne sais pas c'est quoi ce rêve... je ne sais pas ce que V. fout dans mon rêve, je ne rêve jamais d'elle et je n'ai pas compris le 2e acte. 

Adeptes de Freud, je vous écoute.

lundi 15 juillet 2013

Connectée?


Qu'est-ce que tu fous? T'attends notre prochaine vie?

Pile sur ton orgueil et donne-moi des nouvelles.


mardi 9 juillet 2013

lundi 8 juillet 2013

Le film de ma vie en 25 actes

"Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier."
Marc Aurèle

Inspiré par Juju qui devait écrire "le film de sa vie" pour son défi.

  1. An 0 - Naissance dans une grosse ville.
  2. An 1 à 5 - Vie à la campagne. La ferme, la forêt, les champs. 
  3. An 6 - Décès de ma grand-mère maternelle. Premier contact avec la mort... 
  4. An 7 - Je change d'école primaire en 2e année. C'est le début de la belle enfance.
  5. An 9 - Première moto. La vie au chalet, les cousins, les cousines, le hockey. La vie est simple.
  6. An 11 - Premier but au hockey. J'étais Pee-wee et je m'en souviens comme si c'était hier. 
  7. An 13 - Début du secondaire. Premier french kiss. Wooo, j'aime ça! :)
  8. An 14 - Premier emploi comme marqueur au hockey. Now I made some money.
  9. An 15 - Début comme arbitre au hockey. Je ferai ce job pour les 12 années à suivre...
  10. An 16 - Premier amour (A). Mon coeur bat fort et ma tête fait wow. La vie, c'est l'amour.
  11. An 17 - Bal de finissant du secondaire. Cheveux long, je suis populairement drôle. Première peine d'amour. Mon coeur et ma tête veulent se fendre.
  12. An 18 - CEGEP - Bars - Bières - Fun - Partys - Première voiture - Premier emploi comme animateur. La vie est bonne.
  13. An 18 et 6 mois - Deuxième amour (C). Cette fois, mon coeur explose. She's the one. 
  14. An 19 - Début du bacc. Université - Premier appart à Sherbrooke - Premières dettes 
  15. An 19 et 6 mois - 1re rupture avec C. Mon monde s'écroule. La vie, c'est semé d'embûches.
  16. An 21 - Fin du bacc. Début du 1er certificat - Arrivée à Québec
  17. An 23 - Je renoue avec  C. J'emménage avec elle. Je suis promu Directeur. La vie est belle.
  18. An 25 - 2e rupture avec C. Mon monde s'écroule (encore). 
  19. An 27 - 3e amour (V). L'amour, ça pourrait être ça finalement.
  20. An 31 - Je décroche un emploi dans la fonction publique.
  21. An 32 - Rupture avec V. Tournant de vie, incertitudes.
  22. An 33 - J'achète la moto que je désirais depuis que j'étais ado.
  23. An 35 - Grosse année. Première maison. Nouvelle aventure avec C., volte-face...vous connaissez la suite. Je porte mes 3 grands parents restant en terre. La vie peut être cruelle. 
  24. An 37 - Méga road trip sur la côte est: Boston, Cape Cod, Atlantic City, Philadelphie, Washington. Fini le tabac. Je commence une remise en forme le 18 juin 2012. 13 livres de perdues, d'autres viendront.
  25. Le 25e acte est à venir...je laisse le "carreau ouvert", j'espère pouvoir y placer quelque chose de beau prochainement...Carpe diem.

jeudi 4 juillet 2013

Salut Dédé



Tu me manques mon Dédé...ta musique, ton authenticité, ta fraîcheur, tes mots...j'en aurais tellement besoin ce soir. Ce vide que ton départ a créé n'a pas été comblé...quand ta musique joue à la radio ou résonne dans un bar, le temps s'arrête à chaque fois pour moi. Je m'arrête pour t'écouter, te comprendre...de constater quel talent tu avais. Je m'arrête et je voyage dans ma tête...tes mots deviennent miens, j'ai juste envie de revenir en arrière, de remonter le temps et d'arranger une couple de choses.

Mais tout ça c'est du passé, c'est de la nostalgie et c'est pas bon d'être nostalgique y paraît...mais tu sais quoi, j'm'en fous de ce que les autres pensent...des fois, j'ai envie de filer de même...je l'aime mon passé, il a fait c'que je suis, il me coule dans les veines ce passé là.

Pis fuck, des fois j'ai juste envie d'envoyer chier l'univers même si j'sais bien que l'univers m'a rien fait...c'est comme ça des fois...on a envie de tout crisser ça là, de tout vendre et de foutre le camp faire une nouvelle vie ailleurs...puis ça nous passe...on réalise que dans le fond, on est chanceux, privilégié et bien entouré de personnes qui nous aime...elles nous le disent pas, c'est vrai, mais on le sait, c'est tout. On le sait parce ces personnes restent dans nos vies, pas besoin de plus. Et pourtant, parfois, on a des moments de faiblesses. C'est ça être humain j'imagine...ça fait partie du cours d'une vie.

Le nombre de citations que jpeux me répéter dans une journée pour passer à des travers des merdes qui m'arrivent parfois, t'as pas idée. Toi, t'avais ta musique, moi, j'ai mes citations...mais parfois, ça ne suffit plus...et on devient nostalgique...on se replonge dans les instants de bonheur en nous disant que "dans le temps, que c'était donc bien pas compliqué la vie"...et pourtant, où est la différence si on n'apprécie pas le temps présent? La plupart du temps, on ne se rend pas compte de la chance qu'on a de vivre ce que l'ont vit lorsqu'on le vit...et c'est souvent le cumul de pleins de petits moments mis ensemble que l'ont se remémore et non pas un moment précis, figé dans le temps. Le bonheur, ça doit être un peu de ça.
Ah! Demain dimanche, un autre jour j'm'en fous 
J'irai, j'irai dans la ruelle 
J'irai là où mon coeur m'appelle 
Y'est pas question que j'passe ma vie 
Emprisonné dans ma p'tite tête 
Je suis un félin insoumis
J'tiens mordicus à bien paraître

mercredi 3 juillet 2013

Ingrédients pour faire briller mes yeux


 On dit que les yeux sont le miroir de l'âme.  

  1. Beaucoup de complicité
  2. Une bonne dose de fous rires
  3. Une portion de sex appeal
  4. Une part de culture
  5. Une touche de féminité
  6. Une pincée d'ambition
  7. Une étincelle dans les yeux

Les ingrédients sont simples mais la recette est compliquée.

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.