samedi 31 août 2013

Protection divine


J'ai publié ce vidéo sur ma page Facebook cette semaine...je ne sais pas si c'est par hasard, mais quand je l'ai visionné la première fois, jme suis dit "C'est tellement comme ça qu'on doit conduire pour rester en vie!". Dites-vous aussi que les manoeuvres d'évitement sont choses quotidiennes...les gens sont souvent trop pressés, omettent de regarder comme il faut...c'est comme ça. Disons aussi qu'il y a aussi des ptits cons en motos qui ne s'aident pas non plus.


Partie "Josélito Michaud" du billet
Tout à l'heure, j'ai passé bien près de me faire entrer dedans par une femme qui n'a pas vérifié son angle mort...quand je dis près, je parle d'environ 3 pieds de sa porte...et si je n'avais pas freiné ça y était...pcq elle, elle n'a jamais ralentie ou regagnée sa voie (malgré mon klaxon!). Et non, je n'allais pas vite...elle aurait normalement dû me voir!

Le plus étrange dans tous ça, c'est qu'avant de prendre la courbe, jme suis dit `voix haute dans mon casque: "C'est bien dense ici le traffic"  , suivie d'une ptite voix intérieure m'a dit: "Surveille bien toutes les voitures"...j'vous jure...pas de farce...ça m'a fait éviter l'accident, et ce n'est pas la première fois que ça m'arrive...je pense vraiment qu'un ange me protège sur la route...donc merci à Dieu de me protéger de la sorte, fallait jle dise!

Partie "Richard Martineau" du billet
Ok. Je conduis une moto depuis l'âge de 9 ans (je sais, c'tait pas légal, mais c'était une motocross). J'ai ma moto actuelle depuis 2007...donc 6 ans. Elle est bleue en plus, tsé comme un bleu que tu me pas me manquer....mon manteau est du même bleu tu comprends?

Tsé ce bleu là genre

En voiture, j'ai aucun accident responsable à mon actif depuis que j'ai 16 ans...je crois donc être un conducteur prudent et expérimenté. Plus les années avancent, pires sont les situations dangereuses auxquelles je suis confronté...et en moto, ça ne pardonne pas.

Cet été, j'ai évité 2 voitures qui déviaient de leur voie pour me rentrer dedans...verdict: ils avaient tous deux les yeux qui fixaient le sol...ILS TEXTAIENT BORDEL! Vous imaginez...un face à face...bon, dans les 2 cas, ils se sont relevé la tête environ 20-30 pieds avant sinon je devais prendre le fossé pour les éviter.

Criss un char c'est pas un bureau, une salle de cinéma ou je sais pas quoi encore sacrament! Tu peux tuer du monde si tu fais 10 000 autres affaires que conduire...pis conduire, ça implique minimalement de regarder la route quand tu roules...c'est comme la base! Je pense que les gens ne réalisent pas que ça prend 2 secondes d'inattention...pour faire basculer une vie ou celle d'une autre personne. Le message ne passe pas car CHAQUE jour, je vois des personnes texter en roulant...sont pas difficile à spotter, ils roulent habituellement sur l'accotement ou ne suivent pas la vitesse du traffic...et toutes ces personnes me mettent en criss et ont toute droit à mon super regard inquisiteur du "maudit cave" (aucun cliché disponible, jsuis back order).

Si tu lis ce billet et que tu textes au volant pis que tu comprends pas c'que j'veux dire, tu devrais écouter ça. 


Bonsoir.






vendredi 30 août 2013

I'm half the man I used to be


I'm half the man I used to be
This I feel as the dawn
It fades to gray



mardi 27 août 2013

Pour que ton ombre arrête de me suivre

"And I see you, in every cab that goes by, in the strangers at every cross road, in every bar"

Une amie à qui je racontais mon histoire m'a dit que ce que je lui disais lui rappelait cette chanson...tellement.

lundi 26 août 2013

NBC Developing Comedy Based on Ben Stiller’s ‘Reality Bites’


Non mais vous me direz que c'est une coincidence encore? Je suis tombé par hasard sur cette nouvelle sur Twitter (retwittée genre). Bon, ceux qui me suive ici savent que c'est mon film culte cu-cu par excellence.

On peut lire, en gros: NBC hopes to tap a vein of early 1990s nostalgia with plans to adapt the 1994 pic “Reality Bites” as a half-hour comedy series. Ben Stiller is on board to exec produce, with screenwriter Helen Childress set to pen the pilot script.

J'suis trop nostalgique des années 90, je sais. Mais maudit que ça va être bon!!!!!

Source image: http://mietteshoppe.com/?p=4424

dimanche 25 août 2013

Extrait du discours de Steve Jobs à l'université Stanford en 2005: la mort



Je sais, j'ai déjà publié la vidéo sur l'autre section de mon blog mais ce soir je l'ai réécouté au complet. Je crois qu'il est sain de se rappeler son enseignement. Qu'on aime ou non Apple, l'homme qui était derrière a appris une leçon sur la vie que bien des personnes ne réaliseront malheureusement jamais. Je vous l'offre donc encore mais par écrit et en français. Je crois que chaque humain devrait lire ce passage alors prenez les 5 minutes que vous avez devant vous, vous ne le regretterez pas, promis.
Ma troisième histoire parle de la mort. 
Quand j’avais 17 ans, j’ai lu une citation qui disait quelque chose comme : « Si vous vivez chaque jour comme si c’était votre dernier, un jour vous aurez très certainement raison ». Ça m’a impressionné, et depuis lors, pour les 33 années passées, j’ai regardé dans le miroir chaque jour et me suis demandé: « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, aurais-je envie de faire ce que je suis sur le point de faire aujourd’hui ? ». Et quand la réponse avait été « Non » pendant de trop nombreux jours, je savais que j’avais besoin de changer quelque chose. 
Se souvenir que je serai bientôt mort est l’outil le plus important que j'aie jamais connu pour m’aider à faire des choix importants dans ma vie. Parce que presque tout – toutes attentes externes, tout orgueil, toutes craintes de l’embarras ou de l’échec – toutes ces choses s’éloignent face à la mort, laissant seulement ce qui est vraiment important. Se souvenir que vous allez mourir est le meilleur moyen que je connaisse pour éviter de tomber dans le piège de croire que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur. 

Il y a un an, on m’a diagnostiqué un cancer. J’ai fait un scanner à 7h30 du matin, et il a clairement montré une tumeur sur mon pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était un pancréas. Les docteurs m’ont dit que c’était presque certainement un type de cancer qui était incurable, et que je ne devais pas m’attendre à vivre plus de 3 à 6 mois. Mon docteur m’a conseillé de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui est le code des médecins pour se préparer à mourir. Cela signifie d’essayer de dire à vos enfants ce que vous pensiez avoir les 10 prochaines années pour leur dire, et ce en seulement quelques mois. Cela signifie de s’assurer que tout soit réglé afin que cela soit le plus facile possible pour votre famille. Cela signifie faire vos adieux. 

J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, j’ai eu une biopsie, où l’on m’a introduit un endoscope dans ma gorge, à travers mon estomac et mes intestins, pour mettre une aiguille dans mon pancréas et obtenir quelques cellules de la tumeur. J’étais sous sédatif, mais ma femme, qui était là, m’a dit que, lorsqu'ils ont vu les cellules au microscope, les docteurs ont commencé à pleurer car il s’est avéré que c’était une forme très rare de cancer du pancréas qui pouvait être soigné par la chirurgie. J’ai été opéré et je vais bien maintenant. 

Cela a été le moment où j'ai été le plus proche de la mort, et j’espère que ce sera le plus proche pour quelques décennies. Ayant traversé cela, je peux vous dire avec un peu plus de certitude que la mort n’était qu’un utile concept intellectuel. 

Personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir pour y arriver. Et pourtant la mort est la destination que nous partageons tous. Personne ne s’en est jamais échappé. Et c’est comme il se doit, car la mort est très probablement la meilleure invention de la vie. C’est l’agent du changement dans la vie. Elle efface l’ancien pour faire place au nouveau. Actuellement vous êtes le nouveau, mais un jour pas très éloigné, vous allez devenir progressivement l’ancien et être balayé. Désolé d’être si dramatique, mais c’est ainsi. 

Steve Jobs, son discours à Stanford en 2005Votre temps est limité, alors ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu’un d’autre. Ne soyez pas piégés par le dogme – ce qui revient à vivre selon le résultat de la pensée d’autrui. Ne laissez pas le bruit de l’opinion des autres étouffer votre voix intérieure. Et le plus important, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. Ils savent déjà ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. 

Quand j’étais jeune, il y avait un magasine appelé The Whole Earth Catalogue (Le catalogue du monde entier) qui était l’une des bibles de ma génération. Il a été créé par un gars appelé Stewart Brand pas loin d’ici à Melo Park, et il l’a amené dans nos vies avec une touche poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les impressions par ordinateurs, de sorte qu’il était entièrement fait avec une machine à écrire, des ciseaux et des appareils polaroid. C’était une sorte de Google sous forme de livre, 35 ans avant la création de Google : c’était idéaliste et débordant d’outils astucieux et de grandes notions. 

Stewart et son équipe travaillèrent à plusieurs numéros de The Whole Earth Catalogue, et puis quand ils jugèrent le moment venu, ils sortirent un numéro final.


C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. Sur la quatrième de couverture du dernier numéro, il y avait la photo d’une route de campagne tôt le matin, le genre sur laquelle vous pourriez vous retrouver à faire du stop si vous étiez aventuriers. En dessous, il y avait ces mots : « Restez affamés. Restez Fous. » C’était leur message d’adieux alors qu’ils se retiraient. Restez affamés. Restez Fous. Et c’est ce que j’ai toujours souhaité pour moi-même. Et maintenant, alors que vous avez terminé vos études pour devenir le nouveau, c’est ce que je vous souhaite.
Restez affamés. Restez Fous.

samedi 24 août 2013

Bilan des vacances d'été

C'est la fin des vacances pour moi! Somme toute, j'ai quand même pas chômé et malgré mon célibat, j'ai été bien accompagné et je me suis occupé suffisamment l'esprit pour ne pas trouvé le temps long (c'est ça le truc!). Entre le chalet, la moto et les petits travaux, je pense que j'm'en suis bien sorti. En tout, j'ai pris 4 semaines (la dernière de juin et 3 semaines en août).

Festivals 

Fête nationale: J'étais encore VIP cette année et j'ai choisi d'aller à Québec plutôt qu'à Montréal comme j'étais accompagné par 2 amies de Québec. Cowboys fringuants prise 2 mais toujours aussi bons!
Fête nationale sur les Plaines
Festival d'été de Québec: Je n'ai pas acheté le bracelet pour la 1re fois mais j'ai quand même pu aller voir Guns N' Roses pour une 2e fois et jme suis fait traîner (de force) à Coeur de Pirate. Le pire dans tout cela c'est que je ne peux pas dire que j'ai détesté...dans son style, elle a offert une superbe performance.
Coeur de Pirate
Festival de la Relève: C'était une 1re fois pour moi et j'ai vraiment aimé, les rues sont bondées, la musique est bonne (Cowboys fringuants prise 3!) et en prime, j'ai revu plein de monde. 


Ici et là, de petites sorties et un petit voyage


St-Élie de Caxton: Une journée dans le Village de Fred Pellerin, belle petite sortie mais vaut mieux connaître un peu son monde, sinon, c'est sans intérêt! 
Calvaire de St-Élie-de-Caxton
Région de Mégantic: Mon petit coup de coeur québécois de l'été. Nous sommes passés par Lac Mégantic bien sûr (c'est pas jojo), puis fait un arrêt à la Baie des Sables pour se rendre à l'Astrolab du Mont Mégantic. On peut y accéder en voiture et la vue sur la parc Mégantic est à couper le souffle. Nous ne sommes pas resté pour les perséides car nous devions revenir le soir même mais c'est assurément un endroit où je retournerai.
Vu du Parc Mégantic (Astrolab)
Peggy's cove: De passage chez ma soeur au Nouveau-Brunswick, j'en ai profité pour me rendre à Peggy's Cove en Nouvelle-Écosse. C'est l'endroit où le vol Swissair 111 s'est crashé en 1989. Il y a longtemps que je voulais y aller, c'est assurément l'un des plus beaux endroits que j'ai vu...
Peggy's Cove, NS
Voyages en moto à Cap Tourmente, Secteur du Massif St-François et Baie-St-Paul: Bon, en réalité je l'ai fait en deux sorties et eu plusieurs averses qui ne parraissent pas sur les photos dans la fameuse semaine soleil-pluie-soleil. 
Baie St-Paul

Vu sur le fleuve (Secteur Massif)
Cap Tourmente


Dans la section "petits travaux", j'ai repeint ma salle de bain et ajouté un peu de déco (j'suis nul en déco on s'entend). J'ai aussi appliqué un rehausseur de couleur sur mon trottoir de pierre et ma foi, y'a des jours où jme dis "maudit que je travaille ben!" haha!

Dans la section "autres activités" mentionnons une journée en bateau avec des amis, une journée au Parc aquatique de Magic Moutain à Moncton, golf, un peu de shopping et du moto touring à Trois-Rivières, Bellechasse, la Beauce, Ile d'Orléans...j'en ai vraiment profité! :) et quelques paaaarrty bien sûr!

Ce que j'ai manqué : le Festibière, équitation et journée de voile au Lac St-Jean...ce sera pur plus tard! 

Aujourd'hui, je file juste pour m'enfermer chez moi...Lundi, c'est le retour au travail...toute bonne chose à une fin... J'espère que vous avez profité de vos vacances vous aussi! 

mercredi 14 août 2013

Journée en solitaire

Such a lonely day.

Je me la dédie à moi-même (ça se peut ça se gâter?) qui a passé mon mardi seul à peinturer et écouter d'la musique étant donné la pluie (suis en vacances.) Pour dire vrai, je passe très rarement (voir jamais) une journée enfermé seul chez moi, ça me fait un peu capoté...je n'ai même pas mis le nez dehors en plus...un vrai sauvage j'vous dis. 

Bon, un peu de solitude extrême ça fait parfois du bien mais pas trop souvent pour moi.

lundi 12 août 2013

Mémoires de bacc

Le chou-fleur n'est pas autre chose qu'un chou qui est passé par l'université. 
[Mark Twain]

En touriste dans la région de Mégantic ce week-end avec une amie, nous avons eu tous deux l'idée de revenir par l'arrière pays Mégantic-Stornoway-Weedon-Disraeli-Thetford-Mines, bref, c'est pour vous donner une idée de ma définition de l'arrière pays...

Toujours est-il qu'en arrivant à Weedon, mon cerveau s'est mis à me faire des free games nostaliques de mes années de bacc passées à Sherbrooke. Ffffffffffffffff...ahhhhhhh! j'hais ça quand ça m'arrive. Pkoi ça me prend tout à coup? C'est que de Weedon à Theford-Mines, c'est la route que j'empruntais 2 x semaine pendant 3 ans pour revenir passer les week-end dans ma région natale.

J'me suis donc mis à feeler mélancolique (la musique n'aidant pas - Riders on the storm...j'écoutais beaucoup les Doors à cette époque). Et là jme remémore toutes ces fois où je roulais, parfois fatigué, parfois pris dans des similis tempête de neige, les restos où j'arrêtais parfois, affamés...la façon dont j'amorçais les courbes, les accélérations...la musique que j'écoutais...puis mes différents appartements. Fffffffffffffff...

Et puis vint les cours, la vie universitaire, l'odeur des livres...vous savez l'odeur des livres de la bibliothèque? ou celle de l'odeur des manuels scolaires neufs achetés à la Coop? La biblothèque, toutes les heures que j'ai pu passé là... Les profs, la couleur de murs, les salles de classe...mes horaies de cours...la vie sociale, le campus, les autres étudiants...j'avais l'impression d'avoir perdu beaucoup de souvenirs de ces années-là. Aujourd'hui, les médias sociaux immortalisent tout. Avant, on avait pas de cellulaire et on ne trimbalais pas d'appareil photo partout comme aujourd'hui. Si bien que j'ai souvent l'impression que ma mémoire a tendance à effacer certaines années de ma vie, du moins, à référé à certaines années pour me permettre "d'avancer" aujourd'hui (et j'avoue que parfois, ça me fais un peu freaker de le constater). Je ne sais pas si c'est clair, mais bon. Ça me donne l'impression que le cerveau met ça de côté, dans le tiroir du bas qui n'ouvre pas trop souvent.

Facade de mon ancienne faculté à l'UdS. C'était de loin la plus laide du campus.
En fait, les souvenirs de mes 3 années de bacc à l'UdeS que j'ai conservés sont plutôt pénibles. Comme je passais mes week-ends dans ma région natale, je ne m'étais pas vraiment mêlé à la vie sociale Sherbrookoise ou du campus. Je n'avais qu'un seul ami véritable (que j'ai encore aujourd'hui) et ce bout là, j'ai trouvé ça tough car je suis plutôt du genre social... mais y'avait un clash avec les personnes de ma promo...comme s'ils ne prennaient pas leur bacc au sérieux...mais moi, je ne pouvais pas me permettre d'échouer, je n'en avais pas les moyens. D'ailleurs, on était 140 en 1re année et on a terminé 45. Sinon, il n'était pas rare que je passais des soirées et nuits entières à étudier ou faire travaller sur des travaux de session. J'ai vraiment bûché pour avoir de bonnes notes. J'étais serré financièrement, travaillant 10-15h les week-ends pour payer mes dépenses personnelles et vivait sur les prêts et bourses. Car contrairement à plusieurs, moi j'ai payé 100% de mes 5 années d'études universitaires... :) mais j'en suis aujourd'hui très fier. Du côté amoureux, mon coeur battais pour C. mais notre relation était instable et la distance nuisait...bref, je n'étais stable nul part finalement...de quoi perdre quelques cheveux et avoir l'impression de perdre le contrôle de sa vie quelques fois.

Qu'ai-je appris de cette période? Que la vie, ce n'est pas toujours rose, c'est dur. Que je devais travailler fort pour réussir...Et que m'a appris l'université? En fait, bien peu de choses que j'ai appris dans les livres ou que l'ont m'a demandé lors des examens. De ça, il ne me reste pratiquement rien. Quand on y pense, c'est con non? En contrepartie, mon esprit critique et mon esprit de synthèse se sont développés...j'ai appris à rédiger et à être rigoureux...voilà ce que m'a léguer mon bacc.

Alors, pourquoi cette nostalgie soudaine? Quand j'y repense, je pense que c'est davantage de revenir à 20 ans que de revivre tout ça...car non, je ne voudrais pour rien au monde repasser et revivre ça....trop de stress, d'insécurités et quand je compare ces années à mes années suivantes à l'Université Laval, ces 3 années furent pratiquement un calvaire finalement. Les examens, les contrôles, les appartements en carton, le Kraft diner, les hot-dog et le café à 3h du matin, je passe.
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.