dimanche 28 septembre 2014

En attendant

J'aurais envie de vous donner des nouvelles de moi mais je sais pas trop par où commencer alors je préfère m'abstenir. Ça viendra plus tard.

Cela dit, souvent, quand je ne trouve pas les mots pour le dire, la musique les trouve pour moi. Cette fois, je n'ai pas cherché bien loin...j'ai pigé dans ma gang comme on dit. Unintended détonne de tout de ce fait Muse...c'est l'une des rares, sinon la seule chanson smooth. J'ai même trouvé une version traduite...pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais. 



Merci Matt Bellamy. 

vendredi 19 septembre 2014

Salut Robin Williams



Le 11 août dernier, l'acteur bien connu Robin Williams a surpris et secoué l'Amérique par son suicide. Je m'étais promis d'écrire à son sujet, je profite donc du 5e anniverssaire du suicide de mon ami S. afin de publier mon billet. 

C'est en écoutant TF1 de ma chambre d'hotel à Bruxelles que la nouvelle m'est arrivée. L'ironie du sort, c'est que j'ai précisement fait ce voyage en partie à cause du film La société des poètes disparu (notamment cet extrait) dans lequel je citais un personnage joué par Robin Williams (voir ce billet). 

Nombre de nouvelles, de chroniques d'opinions et de billets ont été écrits aux lendemains de son décès. Certains parlaient de toxicomanie, d'alcoolisme et d'un diagnostic de la maladie de Parkinson pour expliquer la raison de son geste, mais c'est de façon unanime qu'on a fait allusion à la dépression de l'acteur lorsqu'il a mis fin à ses jours. Quoiqu'il en soit, 1 mois plus tard, un vibrant hommage de Billy Cristal aux Emmys le 25 août a eu lieu, mais pas un mot sur la dépression ni sur le suicide...

Robin Williams était un grand acteur...nul doute! Il a joué dans plusieurs films comiques mais pour moi, l'homme m'a surtout plu dans son jeu dramatique. Il m'a fait vibrer dans son personnage du psy dans Good Will Hunting, m'a marqué dans son interprétation dans la Société des Poètes disparus et touché dans le rôle de Patch Adams. Voilà pourquoi j'aimais ce grand acteur, voilà pourquoi j'aimais ce gars-là...il m'a brassé le dedans en jouant ses rôles avec brio.

Son oeuvre cinématographique sera certes immortelle (c'est là toute la beauté du cinéma et de la musique), mais son suicide n'aura que créé une onde choc digne d'une manchette comme on en voit tous les jours.

Et c'est précisement ça qui me dérange...pendant 3, ok disons 5-6  jours, les médias se sont emparé de la nouvelle et le monde a pleuré l'acteur... mais son suicide ne semble pas avoir secoué les consciences autant que je l'aurais souhaité. Je sais, ça sonne glauque, mais je m'explique...

Si le suicide d'un acteur aussi connu et aimé ne créer pas de débat de fond sur le sujet (ne serait-ce que sur la dépression) ou ne provoque qu'une prise de conscience collective que le temps d'une manchette de chien écrapou, qu'est-ce que ça prendra? "Il avait tout" lisait-on dans les articles...l'argent, la célébrité, la reconnaissance, le respect de ses pairs, une femme...et pourtant, il a décidé d'en finir. En fait, sa mort me rappelle celel de Dédé Fortin. N'y a-t-il pas là matière à réflexion?

Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Williams a probablement cru, comme trop d'autres, avoir touché le fond. Qu'importe. Il n'est plus ici pour nous expliquer. Chaque jour, 3 Québécois s'enlèvent la vie. Quand on y pense, ça donne froid dans le dos. La dépression demeure encore un geste trop tabou, et le suicide, un geste incompris pour une majorité de personne. Et pourtant, je continue de croire que beaucoup de suicides pourraient être évités...

RIP Mr. Williams.

Salut S.. je pense souvent à toi et à nos folies de jeunesse. Ça me manque parfois tout ça, mais bon, ici, la vie continue.

lundi 8 septembre 2014

Black + Blues


Wouah...j'avais mis YouTube sur random en travaillant aujourd'hui quand cette chanson a commencé à jouer...n'en fallait pas moins pour que la charmante Christina Perri fasse ma journée. (Je sais, j'ai eu une dure journée).

lundi 1 septembre 2014

Agendas cachés

Agenda des élèves inscrits aux études supérieures (UL, 99-2000)
De passage chez mes parents pour le long weekend, ma mère m'a dit qu'elle "cleanait les gardes-robes" et que j'avais des trucs à moi qui trainaient et que je devais les prendre ou les envoyer aux ordures. Ne sachant trop de quoi il s'agissait (ayant quitté le nid familial à 18 ans pour l'université), je jetai un coup d'oeil au cas où.

Parmi les trésors oubliés, ma vieille canne à pêche, quelques jouets Transformers (oui, j'en avais plusieus quand j'étais jeune) et deux boîtes de cartons où il était inscrit: "Primaire-Secondaire-CÉGEP" et une autre "Université". J'étais sûr que j'avais ça chez moi au fond d'un garde-robe, remisé depuis une quinzaine, mais non. 

Bon, ici il faut préciser que j'étais du genre à faire le tri et à conserver tous mes trucs scolaires bien classés une fois l'année terminée. Quoiqu'il en soit, je décidai de rapporter tout ça chez moi et de fouiner dans les boîtes un peu.

Mes yeux se sont surtout concentrés sur tous les agendas que j'avais conservés pendant tout mon université. J'vous jure que si vous voulez un flashback de votre quotidien d'étudiant, ouvrez vos agendas du temps. L'idée m'est donc venue d'en faire un billet...parce que j'aime mettre par écrit mes vieux souvenirs dans ce qu'il me reste de blog, c'est un peu devenu mon espace souvenir pour me rappeler du passé, du présent et de comment j'entrevois l'avenir.

An 1
On est en 94-95. À travers mes nombreux examens, les travaux pratiques et le nom de mes profs qui m'ont donné des "beurks en série", je constate que c'est l'année où je semble avoir connu une Geneviève (je crois que c'est celle de Drummondville mais j'oublié son nom de famille) et une Nadia!? (celle-là ne me dit rien...) bref, le plus frappant, c'est le répertoire téléphonique à la fin: mis à part mon cousin, j'ai perdu contact avec tout le monde et je ne replace même pas certaines d'entre elles. C'est fou comme plusieurs personnes ne font que passer dans une vie quand on s'y arrête. On ne réalise pas toujours.

An 2
Cet agenda arbore un immense sticker bleu "Ma génération est souverainiste" sur la couverture. On est  visiblement à l'aube du Référendum de 95.  Spécial de revivre ça, quand on sait aujourd'hui le résultat et comment le Québec était divisé. C'est aussi l'année où j'ai fréquenté Nadine pendant 2 mois, j'avais noté son nom. Elle est devenu mannequin par la suite que j'avais su. Elle était un peu conne si jme souviens bien, pas une grosse perte. NDLR: Je viens de taper son nom dans Facebook et elle se trouve vraiment trop belle. Heureusement, je ne notais pas le nom de toutes celles que je rencontrais non plus, je trouve que c'est déjà bien assez juste de relire certains noms...!

An 3
Dernière année de bacc, je vois plusieurs travaux longs à remettre et le seul nom de fille qui apparait est celui de C. alors j'imagine que c'est l'année ou nous nous sommes revus de façon sporadique. En relisant le no. de téléphone, jme suis souvenus l'avoir composé plusieurs fois...c'est le genre de trucs qu'on oublie pas, même après plusieurs années. C'est l'année où j'habitais loin...Le sentiment qui m'habitait, c'était de quitter enfin Sherbrooke pour continuer mes études post bacc à Québec. Enfin, j'aurai une vie en dehors des livres.

An 4
Un premier certificat. Cet agenda est immense (trop). Année de stage, année pivot. Jme suis surpris à revoir des bars où l'ont sortait (il y a encore des coupons rabais à la fin). Ça ma fait sourire. C'est mon arrivée dans Québec, on est en août 97. J'ai noté le no. de VG, l'amie de C. qui viendra me rencontré dans ce resto chinois quelques 11 ans plus tard pour me dire de lâcher le morceau. Mon histoire est un peu débile quand j'y pense.

An 5
Dernière année universitaire...2e certificat. Nous sommes en 99-2000. C'est la fin d'un long parcours. Rien à signaler côté cours, j'étais plutôt en mode "terminator". En feuilletant les pages, j'ai aussi réalisé que c'était l'année où je m'étais remis en couple avec C.  Ici et là, elle m'avait écrit des ptits mots "je t'aime" (c'était son genre et j'aimais ça). Mais lorsque je suis tombé sur celui-ci, j'ai pas eu le choix de partir à rire:
Même après 14 ans, je l'ai ris (y'a un inside je le concède mais je tairai l'explication...) 
Paradoxalement, après mes études, j'ai appris davantage à me servir efficacement d'un agenda (j'aurais bien aimé l'apprendre avant). Je garde encore tous mes agendas au boulot, je suis incapable de les jeter. Je suis probablement atteint d'une pathologie quelconque, une agendaiite chronique.

N'en demeure pas moins que revoir mes vieux agendas universitaires m'a fait revivre une gamme d'émotions que je ne saurai parfaitement décrire...valsant entre le dégoût (les dates des examens et des échéances de remise des travaux), les souvenirs plus heureux rattachés à ces années mais surtout fait réalisé comme ma vie universitaire a été somme toute remplie de gens qui n'ont fait que passer. J'ai gardé beaucoup de liens avec mes anciens collègues de travail mais qu'un ou deux en 5 années d'études...ça en dit long quand même je trouve. Cela dit, si jamais vous tombez un jour vos aussi sur vos vieux agendas (s'ils existent encore), jetez-y un oeil, vous pourriez être surpris de tout ce que vous y trouverez sur vous-même.
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.