dimanche 21 juin 2015

M'enfin, life goes on

Y'a longtemps que je suis venu ici. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manquait...mais bien la force de mettre les mots sur mon état d'âme. En ces temps-là, quand ça arrive, je préfère prendre du recul et faire mijoter mon jus, afin de bien comprendre ce que la vie m'envoie comme épreuve. Disons que la crise de la quarantaine a eu le dos large depuis les derniers mois..

Au travail, j'ai eu plusieurs désaccords professionnels avec ma supérieure, ce qui ne m'était jamais vraiment arrivé dans le passé. L'immobilisme n'est pas ma tasse de thé. Son manque de vision et son style de gestion disons très "autonomiste" est différent du mien (et de mes attentes face au rôle d'un patron) m'a créé plusieurs frustrations. Les premières années, j'étais compréhensif...je lui donnais la chance de se faire valoir...j'étudiais son style, m'y "soumettais" gentiment, en me disant qu'elle devait savoir où elle s'en allait...mais après 5 ans, je pense que le temps était venu de brasser la soupe un peu...et comme les autres sont tous plus jeunes et n'osent parler devant elle, ils se fient sur moi pour parler...bien voilà.
Pendant les derniers mois j'ai tenté de convaincre puis de confronter...sans succès. Tout ça m'a rendu sur les dents...m'a pris beaucoup d'énergie et ça a joué sur ma motivation, mais surtout sur mon humeur de nature normalement conciliante et qui prend tout avec humour. Au final, je me suis épuisé moralement mais physiquement aussi...

Et je n'ai compris récemment que je ne gagnerais pas cette fois...que je devais lâcher prise, "faire mon deuil" car elle ne changerais pas...son style de gestion fait partie intégrante de sa personnalité...mais ça m'a pris du temps le comprendre. J'ai lancé une nouvelle ligne plus stratégique cette semaine, on verra bien si elle va mordre. Chose certaine, si rien ne change, je vais devoir envisagé de quitter pour un autre ministère et cela, même si j'adore mes dossiers. De toute ma vie je n'ai jamais été aussi démotivé au travail et c'est pas cette année que ça va commencer. Bref, à suivre.

Côté coeur, je suis encore fragile de mon histoire avec D. jme sens pas prêt à chercher...jme sens pas ouvert à faire entrer qqun dans ma vie. Je suis un escargot bien dans sa ptite maison. Je n'ai plus confiance aux femmes en général, sauf exception, alors c'est mauvais...jme suis refermé comme une huitre. Peu de femmes avant elle avait réussies à m'ouvrir en si peu de temps...Et puis j'ai réalisé que j'avais seulement été honnête avec elle...j'aimais son entièreté...sa personne, ses yeux, son visage. J'ai passé l'âge de m'amuser avec le coeur, de toute façon, c'est pas mon genre.

Malheureusement, ma vie semble mettre sur ma route des femmes passionnées comme moi (c'est ce qui m'allument) mais qui ne sont pas rendues au même endroit dans leur cheminement de vie...elles me séduisent, je les séduis, me font des confidences et tournent les talons alors que je m'en y attends le moins. Et le pire, c'est qu'elles ont suffisamment le temps de me faire mal, parce oui, j'suis fragile à accordé ma confiance aux autres...tellement de personnes m'ont déçues dans le passé. Aussi parce que je pense que tout le monde est comme moi...que lorsqu'ils disent qq chose, qu'ils le pense vraiment et assument ce qu'ils disent.
 "Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ta tête dans la nuit de samedi...tu m'as embrassé longuement dans la voiture tu m'as dit: "On s'est trouvé"...tu m'as soufflé un baiser dans tes escaliers en entrant en me souriant...rien ne me laissait présager que tu ne voulais plus me revoir le lendemain"
Voilà un bout de ce que je lui ai écrit quand elle m'a annoncé avoir "besoin de temps pour réfléchir à nous deux", le genre de phrase surfaite qui veut dire "Merci mais finalement, on est mieux d'arrêter ça là". Et sa réponse:
    "Je vais peut-être regretter mon choix, mais je garderai de toi que des moments formidables, désolé de te faire de la peine, ce n'était pas mon intention"
Phrase de marde. Inutile de dire que c'est la dernière fois que je lui ai parlé après...je suis formidable, mais pas assez. On me l'avait jamais sortie celle-là.

M'enfin, Life goes on.


NDLR: Je vais revenir plus souvent, cet endroit me fait du bien...je l'avais sans doute oublié.

3 commentaires:

L'impulsive montréalaise a dit…

La chose que toutes ces femmes ont en commun, c'est toi.
Je réfléchis depuis longtemps à pourquoi je n'attire pas le genre d'homme que je veux ou pourquoi j'attire le genre d'hommes que je ne veux pas et je n'ai pas encore trouvé de réponse.....
J'espère que tu trouveras ta réponse plus rapidement. Mais la réponse se trouve probablement plus de ton côté que du côté de ces femmes. Le hasard a ses limites.

Josie a dit…

Cher Kalte, ami du web. Je ne pourrais que te répondre des trucs trop clichés, mais tout à fait vrais, pour moi qui l'ait vécu dans le dernier 2 ans. Alors je m'abstiens, puisque cet espace est le tiens et qu'il te fait du bien, j'y dépose mon amour, pour que ton coeur y puise un peu de courage pour se réouvrir.
xxxx

Kalte a dit…

@Impulsive: Intéressant point de vue...mais bon, chaque situation est différente dans ce cas si, c'est elle qui avait pris les devants, pas moi...j'ai quand eu des relations de 3 et 5 ans avant...ma théorie, c'est qu'en vieillissant, on devient plus méfiant, on a peur de se tromper et on n'ose moins quitter sa zone de confort...mais bon, j'ai toujours cru que l'amour, ça ne se commande pas, quand ça arrive, tu plonges dedans, tu ne vois pas la peur avant qu'elle n'arrive, du moins, c'est ce que moi j'ai vécu...alors bon...je pense encore que rien n'arrive pour rien, si ça arrive, c'est que ça doit arriver. C'est juste très décevant et difficile à prendre comme coup, mais je pense que la vie nous envois chacun nos épreuves...le bonheur est souvent éphémère et au bout du compte, ça fait de nous de meilleures personnes. Du moins, j'aime le croire.

@Josie: Merci! Je le prends. Ton mot m'a fait du bien. Sans espoir, on meurt, non?

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.