jeudi 31 décembre 2015

Ma prime de Noël

J’en profite pour te souhaiter une excellente année pleine de politique, de budgets et de tout ce que tu souhaites…Plus sérieusement, je veux te féliciter pour l’énergie, la créativité et la pugnacité avec lesquelles tu occupes ton poste.


M. X, Ph. D. professeur émérite


En période d'austérité, des mots comme ça, ça fait la job.

lundi 21 décembre 2015

Fragile



Il y a longtemps que je ne suis pas passé ici il me semble. Du moins, ma tête le croit. Quand je n'écris pas, c'est plutôt bon signe. Signe que ma vie va plutôt bien, signe que j'ai le contrôle sur mes émotions, que j'épprouve pas le besoin de les coucher en mots sur ce blog.

Beaucoup de choses se sont passées depuis le Portugal. Promotion, réussite professionnelle, retrouvailles avec des amis de longue date...la crise de la quarantaine semble enfin être derrière moi. J'ai même rencontré une fille il y a qq semaines...Tout semblait se placer.

Puis, y'a eu le party de bureau...un mélange d'alcool et de Ge et puis boom...elle s'est enfin compromise en me faisant boire son stinger à même ses lèvres...puis s'est excusée en disant qu'elle venait de l'échapper...je filais quand même fier d'avoir pu lui soutirer ce moment depuis le temps que je la désirais...et puis elle a plutôt choisie d'aller "ploter" un autre collègue quelques minutes après, de quoi me refroidir et scrapper ma soirée, déjà avancée. J'ai pris mon manteau et quitté sans la saluer...je pense que c'est la première fois qu'elle me déçoit autant...jme suis surpris moi-même à avoir envie d'être en colère contre elle...c'est quoi la game qu'elle joue?...j'ai plus envie de jouer, la partie est finie...j'aime pas les agaces, j'aime les gens vrais qui s'assument...jme suis senti humilié, sans être avec elle...humilié d'avoir eu à subir la scène devant tous mes autres collègues et je ne croyais pas avoir mérité un tel traitement..., je n'aime pas me faire joué, même si elle ne me doit rien, c'est une simple question de respect, après tout ce qu'elle m'a laissé entendre, c'était pas fair.

Mais vous me direz sans doute pourquoi avoir joué ce jeu si j'avais déjà qqun? Simplement pcq je ne suis pas en amour...mais elle, elle me magnétise...et que j'attendais ce moment depuis trop longtemps pour reculer. Mais j'ai perdu au change. Demain, je vais la revoir et j'appréhende ma journée...je ne sais trop comment je vais dealer avec ça...j'ai pas envie.

Et puis ce soir, en zappant, je tombe sur Reality bite...oui oui, le de film qui me rappelle C. Mais comme jme dis que jsuis guéris pcq pour vrai, (j'en ai fait mon deuil), jme dis que y'a pas de crainte à avoir. Mais plus le film avance, plus jme revois avec elle, plus je me remets a me réconforter dans ma conceptualisation de ce que crois vraiment "être ça l'amour"...à me dire que jme sens bien la-dedans, que c'est de ça donc j'ai besoin, que c'est ça qui me fait vibrer...que c'est juste ça en fait...c'est simple, ça se contrôle pas...tu penses à l'autre sans arrêt, tout est dans le regard, on a pas besoin de se parler...tu veux tjrs l'avoir avec toi, jour et nuit. Rassurez-vous, C. est dans le passée mais le film m'a rappellé que c'est de ce genre de relation qu'il me faut, sans compromis. Pour moi, l'amour ne répond à aucune norme sociale ou convention...il arrive sans avertir, tu le sens dans tes trippes, le coeur te serre et ça y'est. 

Bien sûr, rien de tout ça ne s'est produit avec Val, ma "fréquentation" actuelle. Juste une attirance, un bon timing, quelques affinités ici et là sans plus. Déjà, jpeux dire que je doute qu'elle puisse me stimuler intellectuellement et ça m'éteins un peu disons...Je n'ai pas l'habitude de tenter le coup quand même si je n'ai pas plus que ça mais bon...on se fait mutuellement du bien je pense alors on verra bien si ça peut se développer vers qq chose de plus.

Tous ces événements sont venus me brasser le dedans...me dire que je devrais p-être écouter mon coeur et ne penser qu'à moi, à mon bonheur, suivre ma légende personnelle car de toute évidence, je semble m'en éloigner...sinon jme sentirais pas aussi tourmenté. 

Pourquoi c'est jamais simple et toujours aussi compliqué...c'était si simple avant.

Ce film est maudit!

samedi 7 novembre 2015

Mémoires du Portugal

Non pas que je n'aurais pas 1001 choses à raconter mais mon billet sera simple...comme le Portugal...ses habitants, sa culture, ses paysages et surtout la zénitude qui y règne. J'ai passé un séjour presque parfait dans un pays magnifique...

Ces 12 jours furent bien remplis et comme à chaque voyage, on en apprend un peu plus sur nous même...j'suis une fois de plus sorti de ma zone de confort d'abord en ayant loué une voiture sur place...conduire en Europe me stressait au plus haut point...j'en angoissais presque...et puis en partant avec une "compagne de voyage" alors que j'avais organisé le planning de A à Z...24h sur 24h avec qq un... mais si je fais abstraction de son air de boeuf le matin, tout s'est heureusement bien passé avec elle (et avec la voiture, j'ai adoré!) :)

Comme une image vaut 1000 mots, je vous laisse sur quelques clichés dont il est toujours difficile de faire la sélection...

Lisbonne
Pont du 25 avril, une réplique du Golden gate. Ce doit être ma 2e photo de tout mon blog...profitez en! :)

Quartier d'Alfama

Panoramique sur la ville du Miradouro de Sao Pedro

Estoril-Cascais-Sintra

Côte d'Estoril
La bouche de l'enfer près de Cascais
Palais national de Pena


Evora
Vestige romain d'Evora
Chapelle d'Os d'Evora
Albufeira- Tavira

Excursion le long des côtes...un must
Plage de Oura
Cimetière d'ancres de la plage de Barril à Tavira
Albuferia

Que retenir de ce voyage sinon que le Portugal m'a procuré beaucoup des sensations au-delà de mes attentes...difficile de dire quel a été mon coup de coeur tellement j'ai tout aimé de mon séjour même si je l'avais bien préparer...des exquises pâtes aux crevettes mangées à Estoril à la visite du Palais de Pena en passant par une excursion en zodiaque pour visiter les cavernes, les côtes et voir les dauphins nager en mer et la liste est encore longue...ce pays EST un coup de coeur dans son entièreté. Je souhaite à tous un jour d'avoir la chance de le visiter. Je vis maintenant mon blues de voyage depuis 1 semaine...je regarde maintenant pour ma prochaine destination...à suivre.

mardi 27 octobre 2015

Take on me cover


Hé oui, je post live from Portugal...j'ai entendu ce cover dans le show des loup de mers au Zoomarine d'Albufeira...je sais, ça l'air étrange, je raconterai p-être un jour mais bon...j'ai aimé dès la première écoute...à vous de redécouvrir ce cover du classique des A-ha.

dimanche 27 septembre 2015

Mon auberge espagnole


J'ai récemment décidé de rayer quelques films de ma liste de 2012...ce qui me fait réaliser que je repousse beaucoup trop souvent des trucs que je veux faire à plus tard, mais bon, je pense que c'est dans la nature humaine...on a toujours d'autres priorités qui viennent chambouler nos plans et c'est ce qui fait qu'on vit au jour le jour...mais qu'on perd parfois certains objectifs qu'on s'étaient fixés.

Cela étant dit, j'ai pris 2h de ma vie hier soir pour visionner "L'auberge espagnole". Si "La société des poètes disparus" avait été pour moi une révélation qui m'a poussé à partir pour l'Europe faire le voyage de ma vie, j'avais moins d'attentes de ce type quand j'ai enfin décidé de l'écouter en streaming, malgré tout ce qu'on m'avait raconté sur le film avant.

Il m'a bien fallut un bon 20 minutes avant d'embarquer...je trouvais ça un peu trop léger au début...bon c'est une comédie me suis-je dit...et puis, j'ai compris là où le film voulait nous amener, la trame derrière la comédie, il y a la recherche de soi. le sens de la vie...le destin...les détours, les choix...il y a la vie. 

Au bout de quelques minutes, jme suis soudain revu marcher dans les ruelles étroites de Barcelone (lieu de l'action), le sourire fendu aux oreilles et revu faire les choix que j'ai fait dans le passé...mon adolescence, ma vie à l'université, mon cheminement professionnel...et toutes les fois où j'avais eu l'impression de mordre dans la vie à pleine dents...et à me réconforter en me disant qu'au final, j'ai à ce jour suivi les voies qui ont fait de moi la personne que je suis devenue.

Mais c'est surtout la finale du film (les 2 dernières minutes) qui m'ont sans doute poussées à écrire ce billet aujourd'hui...ça va comme suit:
Je ne suis pas ça. Je pensais étais comme ça mais... Ni ça. Je ne suis plus ça. Ni ça. Ni ça. Ni ça. Ni ça. Mais je suis tout ça. Je suis lui, lui et lui, et lui, et lui aussi et lui aussi.
Et je suis lui aussi.  Et puis lui, lui je veux pas le décevoir. Je suis elle, elle, elle, et elle aussi. Je suis français espagnol, anglais, danois. Je suis pas un mais plusieurs. Je suis comme l’Europe, je suis tout ça. Je suis un vrai bordel. Je peux enfin commencer à tout vous raconter. Tout à commencer là, quand mon avion a décollé. Non, non, oh la la, c’est pas une histoire d’avion qui décolle, c’est pas une histoire de décollage, comment dire... Après tout si, c’est un histoire de décollage. Tout a commencé là...
Et ainsi ce termine le film...sur cette réflexion qui me fera moi même m'interroger sur qui je suis...pourquoi suis-je comme si, comme cela. 

Forcément, l'exercice nous ramène dans le passé...aux personnes importantes et événements marquants de notre vie. Qui suis-je? 

... je suis le ptit garçon qui a perdu sa grand-mère à 5 ans...et qui se faisait garder sur la ferme de ses grands parents...

...je suis le garçon qui se débrouillais pas trop mal en classe...qui savait ce qu'il voulait devenir en 3e année...celui-là qui a joué au hockey pendant 18 ans...

...je suis le garçon qui passait ces étés au chalet à faire de la moto et jouer aux cartes au chalet avec ses cousins-cousines...

...je suis l'ado qui a frenché une fille qui s'appelait J.L. pour la première fois en secondaire 1...et qui a aimé ça...

...je suis l'ado qui était reconnu pour faire rire pendant les cours au secondaire...celui qui n'a jamais manqué d'amis...celui qui était toujours partant pour une virée entre amis...celui qui a su s'entouré des meilleurs que je n'aurais pu avoir...

...je suis l'ado qui a étiré son adolescence...qui a fait les expériences qu'il voulait faire et qui ne regrette pas de les avoir faites...

...je suis l'ado qui a découvert l'amour à 17 ans avec une fille de 15...et qui a été blessé par elle...et par d'autres ensuite...mais qui en a aussi blessée à son tour, sans vraiment le vouloir...

...je suis l'homme qui est tombé follement amoureux de C...et qui s'était dit qu'aucune autre prendrait sa place...et c'est là que j'ai connu l'amour, le vrai...

...je suis celui qui s'est forgé le caractère et améliorer sa répartie en arbitrant des matchs de hockey pendant 13 ans...et qui a pris confiance en lui devant un public et qui a trouvé sa voie en animant un groupe de jeunes quelques part aux abords d'un lac perdu dans les années 90...

...je suis aussi celui qui a pris 3 ans à se remettre de sa séparation avec C...celui qui s'est fragilisé...refermé comme une coquille...celui qui a finalement rencontré V. et qui s'est dit qu'au fond, c'tait p-être ça aussi, le vrai amour...

...celui qui après 5 ans, a écouté son coeur et voulu refaire sa vie C...et qui y a cru...mais qui a été brisé à nouveau...

...au fond, je suis l'homme qui a maintes fois perdu ses illusions sur le couple, l'amour, les femmes, l'argent, le travail...le sens de la vie... mais qui continu d'y croire et de vivre les rêves qui sont à sa portée.


Des films comme ça, il en manque.


samedi 4 juillet 2015

Le bonheur est ailleurs

Je suis tombé sur ce texte de Bianca Longpré ce matin dans le Huffpost. Comme je ne pouvais le partager directement sur blogger, j'ai fais un copy-paste, Même si c'est écrit par une femme, je pense qu'on vit tous un peu les mêmes étapes. Ce que j'aime le plus, c'est le "avoir su" à la fin. Bonne lecture.
Je suis chez moi au Québec et la météo est mauvaise. Juin et j'ai froid. Le temps est nuageux. Les enfants ne savent pas quoi faire. Les enfants ont hâte d'aller en vacances.
Je suis à la mer, dans les Caraïbes, avec mes enfants. J'ai chaud. Ben trop chaud. J'ai du sable dans mes affaires. Mes enfants s'engueulent. J'ai hâte d'être à maison. Les enfants s'ennuient de leurs jouets. 
14 ans. Devoir demander la permission pour tout. Pas d'argent, pas de char, trop jeune pour travailler. Vie de merde. Jamais rien que j'aime dans le frigo. Avoir hâte en maudit d'avoir 21 ans et sacrer mon camp de chez mes parents pour pouvoir faire ce que je veux, quand je veux. 
24 ans. Enfin dans mon appart. Devoir travailler pour avoir de l'argent. Faire son propre ménage, payer les bills, faire l'épicerie. Maudit qu'on était ben chez nos parents! 
25 ans et célibataire. Trouver le temps long. Vouloir faire des promenades en amoureux et me coller sur un homme qui va me dire qu'il m'aime pour la vie. Essayer par tous les moyens de me caser. Dater sur internet, dans les bars, à l'épicerie et au gym. Je vais finir en vieille fille. 
27 ans. Je veux des enfants. Je suis triste parce que je veux vraiment des enfants. Je regarde toutes les familles avec des larmes dans les yeux. Je rêve de tenir mon bébé à moi dans mes bras. J'ai plein de temps et de moyens, je voudrais tant le partager avec des enfants. 
2015: j'ai deux kids. Je suis fatiguée. Jamais de temps pour moi. Je donnerais tout pour un sept jours sans kid, juste pour moi. Sept jours pour lire, écrire, faire de la voile, du surf, me saouler et danser toute la nuit. Des fois, je regarde mes amies sans enfant et maudit qu'elles ont l'air bien. 
2017: ça fait dix ans que je suis mariée. Sérieusement, comment ai-je pu me rendre à dix ans de mariage? Dix ans avec le même gars. Toujours les mêmes habitudes, les mêmes chicanes, les mêmes maudites activités plates. Être célibataire, je pourrais voyager et faire ce que je veux. Mes amies célibataires ne savent pas la chance qu'elles ont.
Travailler comme une dingue. Avoir plein d'argent, mais pas de temps. Avoir un statut social qui fait mourir d'envie ses amis, mais ne pas pouvoir profiter de la vie. Vouloir tout donner contre un long week-end, mais ne pas pouvoir. 
Changer de boulot pour avoir une meilleure qualité de vie. Se sentir inutile. Avoir trop de temps libre, mais pas assez d'argent pour faire des activités et des voyages. Ne plus avoir le statut social. Regarder ses amis qui se réalisent au travail, pleurer en cachette. 
Finalement, j'ai hâte d'être à la retraite. Pas de problème de travail. Assis à relaxer, avec les enfants partis de la maison. On va-tu être bien juste un peu? Tranquille. Juste moi et mon mari. Pas d'enfants qui nous achalent, pas de ménage à faire, pas de jouets à ramasser, pas de cris, pas de chicane, pas de repas à faire. La belle vie. 
Le temps n'avance plus assez vite. Juste trois ans que mon mari est mort. Trois mois après le début de notre retraite. Mes enfants viennent de moins en moins souvent. Ce sont les fantômes qui habitent maintenant ma maison devenue trop grande, trop silencieuse et trop vide. Je vois encore mes enfants qui courent. Je vois mon mari qui passe. Je me vois à cuisiner pour ma marmaille. Je les entends crier. Le temps à filé trop vite et voilà maintenant qu'il ralentit. Le bonheur, c'était avant. Le bonheur, c'était quand je le cherchais. Avoir su.

dimanche 21 juin 2015

M'enfin, life goes on

Y'a longtemps que je suis venu ici. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manquait...mais bien la force de mettre les mots sur mon état d'âme. En ces temps-là, quand ça arrive, je préfère prendre du recul et faire mijoter mon jus, afin de bien comprendre ce que la vie m'envoie comme épreuve. Disons que la crise de la quarantaine a eu le dos large depuis les derniers mois..

Au travail, j'ai eu plusieurs désaccords professionnels avec ma supérieure, ce qui ne m'était jamais vraiment arrivé dans le passé. L'immobilisme n'est pas ma tasse de thé. Son manque de vision et son style de gestion disons très "autonomiste" est différent du mien (et de mes attentes face au rôle d'un patron) m'a créé plusieurs frustrations. Les premières années, j'étais compréhensif...je lui donnais la chance de se faire valoir...j'étudiais son style, m'y "soumettais" gentiment, en me disant qu'elle devait savoir où elle s'en allait...mais après 5 ans, je pense que le temps était venu de brasser la soupe un peu...et comme les autres sont tous plus jeunes et n'osent parler devant elle, ils se fient sur moi pour parler...bien voilà.
Pendant les derniers mois j'ai tenté de convaincre puis de confronter...sans succès. Tout ça m'a rendu sur les dents...m'a pris beaucoup d'énergie et ça a joué sur ma motivation, mais surtout sur mon humeur de nature normalement conciliante et qui prend tout avec humour. Au final, je me suis épuisé moralement mais physiquement aussi...

Et je n'ai compris récemment que je ne gagnerais pas cette fois...que je devais lâcher prise, "faire mon deuil" car elle ne changerais pas...son style de gestion fait partie intégrante de sa personnalité...mais ça m'a pris du temps le comprendre. J'ai lancé une nouvelle ligne plus stratégique cette semaine, on verra bien si elle va mordre. Chose certaine, si rien ne change, je vais devoir envisagé de quitter pour un autre ministère et cela, même si j'adore mes dossiers. De toute ma vie je n'ai jamais été aussi démotivé au travail et c'est pas cette année que ça va commencer. Bref, à suivre.

Côté coeur, je suis encore fragile de mon histoire avec D. jme sens pas prêt à chercher...jme sens pas ouvert à faire entrer qqun dans ma vie. Je suis un escargot bien dans sa ptite maison. Je n'ai plus confiance aux femmes en général, sauf exception, alors c'est mauvais...jme suis refermé comme une huitre. Peu de femmes avant elle avait réussies à m'ouvrir en si peu de temps...Et puis j'ai réalisé que j'avais seulement été honnête avec elle...j'aimais son entièreté...sa personne, ses yeux, son visage. J'ai passé l'âge de m'amuser avec le coeur, de toute façon, c'est pas mon genre.

Malheureusement, ma vie semble mettre sur ma route des femmes passionnées comme moi (c'est ce qui m'allument) mais qui ne sont pas rendues au même endroit dans leur cheminement de vie...elles me séduisent, je les séduis, me font des confidences et tournent les talons alors que je m'en y attends le moins. Et le pire, c'est qu'elles ont suffisamment le temps de me faire mal, parce oui, j'suis fragile à accordé ma confiance aux autres...tellement de personnes m'ont déçues dans le passé. Aussi parce que je pense que tout le monde est comme moi...que lorsqu'ils disent qq chose, qu'ils le pense vraiment et assument ce qu'ils disent.
 "Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ta tête dans la nuit de samedi...tu m'as embrassé longuement dans la voiture tu m'as dit: "On s'est trouvé"...tu m'as soufflé un baiser dans tes escaliers en entrant en me souriant...rien ne me laissait présager que tu ne voulais plus me revoir le lendemain"
Voilà un bout de ce que je lui ai écrit quand elle m'a annoncé avoir "besoin de temps pour réfléchir à nous deux", le genre de phrase surfaite qui veut dire "Merci mais finalement, on est mieux d'arrêter ça là". Et sa réponse:
    "Je vais peut-être regretter mon choix, mais je garderai de toi que des moments formidables, désolé de te faire de la peine, ce n'était pas mon intention"
Phrase de marde. Inutile de dire que c'est la dernière fois que je lui ai parlé après...je suis formidable, mais pas assez. On me l'avait jamais sortie celle-là.

M'enfin, Life goes on.


NDLR: Je vais revenir plus souvent, cet endroit me fait du bien...je l'avais sans doute oublié.

vendredi 15 mai 2015

Le temps de vivre

Reality bites: un film des années 90 qui ressemblait étrangement
aux années ou j'avais l'impression d'avoir une vie

Depuis quelques mois, j'ai l'impression de ne faire qu'exister...c'est le métro-boulot-dodo quotidien de la routine au travail...je suis enterré de travail, que dis-je submergé (ça fait pire dans l'eau que sous la terre je trouve). Je ne vois pas le jour de diminuer la liste de tâches à faire, j'en reporte certaines depuis 2, voir 3 mois...bienvenue dans la fonction publique 2.0, où le volume de tâches demeure le même et où l'ont remplace 1 vieux dinosaure sur 2...mais après plusieurs départs à la retraites, ça commence à nous rattraper, nous les jeunes qui reste. Après seulement 8 ans, je suis devenu le sénior dans le département. La charge de travail ne peut qu'être exponentielle, expérience oblige, du moins, pour moi, mais pas pour d'autres. J'ai lu récemment que "la connaissance venait avec les responsabilités". C'est venu me chercher, rien de plus vrai. L'ignorance, c'est le bonheur, disait Plume Latraverse. En quelque part, il n'a pas tout à fait tort, quand on y pense. On jase là.

J'arrive du travail autour de 18h-18h30 normalement. Le temps de me faire une bouffe, il est 19h et je n'ai fait que cuisiner, me changer de vêtements, vider ou emplir le lave-vaisselle (dawn!) et manger. Le temps de terminer, j'ai réussi à écouter les infos il est 19h30 et je n'ai rien fait d'autres. J'en profite pour relaxer un peu en allant voir la vie palpitantes des autres sur Facebook. Shit, déjà 20h...je dois organiser mon souper meurtre et mystère, payer tel ou tel compte, prendre mon rdv pour le tune-up de la moto, mesurer les coches de mes pneus (sont-ils encore bons?) ah oui, faut pas j'oublis de vérifier comment je peux réparer le patio sur le net...déjà 21h.

J'ai passé mes derniers week-ends...à racler le terrain, puis épandre de l'engrais, décaper et teindre la terrasse (je vous passe les aller-retours à la quincaillerie), sortir le set de patio, ranger la souffleuse, sortir la moto, faire l'épicerie, préparer des lunchs, faire le ménage du printemps...et les corvées régulières de la douche, les toilettes, la balayeuse, les poubelles et le bac de recyclage....

Vous me direz alors: De quoi tu te plains? T'as une bonne job et une propriété, c'est déjà plus que bien du monde. Je sais tout ça, je l'apprécie, sachez-le...je sais que je suis privilégié et l'idée c'est pas de me plaindre la bouche pleine...mais je réalise du coup à quel point on peut "perdre" du temps dans une vie à seulement faire la gestion de tout ce qu'on doit gérer...le boulot, la maison, les obligations...et je n'ai même pas d'enfants, imaginez. Mais pendant le temps qu'on prend pour s'occuper de tout ça, j'ai l'impression parfois de perdre de précieuses années de vie à m'occuper de choses qui une fois que j'aurai trépassé, n'auront plus aucune importance, vous me suivez?

Il me semble (et j'en suis assez certain) que pendant toute ma jeunesse, j'avais tout le temps de "vivre ma vie", de la savourer à fond...avec les amis, les cousins/cousines, la vie en famille, l'école, les premiers coup de foudre, les séances de necking avec les filles...vivre simplement. Je m'ennuis du temps où ma vie se résumait à l'école la semaine et à débarquer chez "C" le weekend, à se demander "On fait quoi? T'as envie d'un film? Pulp Fiction, ça l'air bon hein? Jamais vu. Go, on va le louer" ou "Les boys, on s'en va à la Girafe ce soir...on finit ça chez Ashton" ou encore de se retrouver entre colocs dans le salon à prendre une bière un jeudi soir, à juste jaser, faire des jokes et rire. Ainsi allait ma vie d'avant.

Mais cela ne dure qu'un temps...bien assez vite arrive les pressions sociétales de "réussir sa vie", avoir de bonnes notes, étudier comme un dingue (et s'endetter)...pour avoir une bonne job (sous-entendu payante) pour ne manquer de rien (rembourser ses dettes), puis se caser avec une fille, d'avoir des enfants, un chien et qui sait, un chalet si t'as bien réussi. L'histoire ne dit pas que tout cela vient souvent avec les obligations financières, professionnelles et familiales...

Nous posons-nous la question à savoir pourquoi travaillons-nous comme des défoncés pour payer sa maison à 300 000 $, son Iphone 7, son Dodge caravan avec écran plasma (pour aller porter fiston à l'aréna le samedi matin à 7h) et au final, pour n'avoir 2-3 semaines de vacances par année (déjà booké pour un voyage à Ogunquit)? Nous n'avons pas le temps de s'arrêter pour y réfléchir, nous sommes trop occupé à vouloir réussir notre vie plutôt que de l'apprécier à sa juste valeur. Et n'allez pas croire que jsuis mieux que les autres...je fais parti du lot.

Je me répète souvent de faire attention de ne pas passer à côté des "vraies choses", pour ne pas qu'à la fin de ma vie, il soit trop tard...c'est peut être là qu'origine mes tourments récents...d'avoir l'impression de passer trop de temps m'occuper de choses superficielles qui me paraissent pourtant aujourd'hui incontournables, importantes ou essentielles afin de réussir ma vie...j'imagine que c'est typiquement humain, que je ne suis, au fond, qu'un homme "de mon époque"...mais quelle époque de fou dans laquelle vit-on pour ne plus avoir l'impression de prendre le temps de vivre? Je me le demande. Ça m'inquiète, m'angoisse, m'étourdit, me questionne. J'imagine que c'est (un peu) ça, la crise de la 40 aine. 

jeudi 7 mai 2015

Lost in paradise




Cette chanson, c'est ma vie.


lundi 30 mars 2015

Ma bucket list

Quarante coups ont sonné aujourd'hui pour moi. Je pose le pied dans cette nouvelle dizaine avec un peu moins de fébrilité que ma trentaine quoique...l'âge véritable c'est l'âge du coeur. Toute la journée, on m'a laissé de beaux messages sur ma page facebook (presque 200!) et sur ma boîte vocale, envoyé des textos et j'ai reçu 3 appels dont mon ex V. qui m'a fait bien plaisir. Recevoir tout ça, c'est une belle dose d'amour quand même. Je suis choyé de connaître des personnes aussi formidables et je l'apprécie beaucoup.

À moins d'une catastrophe, mon avenir financier et professionnel est pratiquement assuré. Deux soucis de moins comme on dit. Rendu à mon bilan de mi-vie, je peux dire que j'ai relativement bien réussi ces aspects de ma vie...je peux même dire que j'ai dépassé mes attentes de ce côté...

Je vois bien que le temps file rapidement...les soubresauts du coeur des dernières années, les déceptions causées par certaines personnes...tout cela m'a remis suffisamment en question sans avoir de véritable crise de la quarantaine...mais disons que j'me voyais ailleurs de ce côté...mais bon, chacun son karma!

Pour le reste, j'ai décidé de me faire une bucket list. J'ai sûrement oublié des trucs, je vais sûrement y revenir fréquemment pour faire des mises à jour. Voici ce que ça donne. 

  • Voir du pays
Partir en voyage 3 mois consécutifs
Voir Rome
Aller en Grèce
Visiter Prague
Visiter Alcatraz
Me tenir debout au milieu de la Place Rouge
Voir la grande muraille
Voir les pyramides d'Égypte
Voir le Pacifique
Visiter le Portugal
Aller en Pologne
Voir le barrage Manic V
Voir le Grand Canyon
Aller en Nouvelle-Zélande/Australie
Visiter des ruines Mayas (Machu Pitchu, Chichén Itzá si possible, sinon Tullum ou les 3!)
Voir la Méditerranée
Faire un road trip aux USA
Voir les marches de Rocky (et la statue)
Vivre un 4 juillet aux USA
Voir Washington
Voir New-York
Voir Paris
Visiter Barcelone
Visiter Bruxelles
Visiter la Provence et Marseille
Voir le site de Peggy.s cove
Voir les rochers pots-de-fleurs de Hopewell rocks

  • Vivre...des sensations
Assister à un ballet. opéra
Assister à un spectacle de l'orchestre symphonique
Visiter un camp de concentration

Publier un article dans un quotidien
Voler au-dessus d'un volcan en hélicoptère
Faire de la plongée dans les coraux
Voir le ciel a travers un téléscope géant
Faire un tour de Montgolfière
Voir une aurore boréale
Lire la Bible (au complet)
Faire un voyage de pêche avec mes amis d'enfance
Être backstage pendant un show
Faire une "vraie" course dans une épreuve chronométrée
Prendre un café crème sur Germain-les-Prés
Aller voir un match de la NFL
Faire un long voyage en moto
Partir seul en voyage

  • Développer de nouvelles habiletés
Suivre un cours de guitare pour apprendre mes accords de guitare comme du monde
Faire du ski alpin

  • Se permettre le droit de rêver 
Posséder un chalet au bord d'un lac
Avoir un Sea doo
Écrire un livre
Faire "la paix" avec C.
Avoir la moto que je veux
Me faire bâtir une maison neuve
  • Vibrer au son de ceux ou celles qui me font ou m'ont fait vibrer
Bruce Springteen
Evanescence
Jack Johnson
Guns n' Roses 
Elton John
Live
Bon Jovi
Aerosmith
Tesla
Metallica
Skid Row
Muse
  • M'accomplir
Voyager le plus possible
Aimer comme avant
Avoir un travail que j'aime
Faire une différence dans la vie des jeunes, particulièrement ceux des milieux démunis


dimanche 22 mars 2015

Mes jours heureux


J'étais de passage chez mes parents ce week-end. En leur absence, je devais m'occuper du chat (qui est mon chat que j'avais laissé en pension mais qui n'est jamais revenu finalement, ma mère étant tombé en amour avec...). En pm, comme je n'avais rien d'autres à faire, j'ai ouvert la télé et suis tombé sur "Nos jours heureux" qui venait tout juste de débuter. Ça ne pouvait mieux tomber, et le hasard fait parfois bien les choses...

J'ai parlé ici et là, à travers ce blog (y'a longtemps pcq jme rappelle plus) de mes étés comme animateur et directeur de camp de vacances (presque 10 ans en tout)..En écoutant ce film (dont on m'avait beaucoup parlé mais que je n'avais jamais vu), jme suis rappelé mes étés merveilleux passés là...avec les jeunes et les momos (moniteurs). J'ai beaucoup ris et ça m'a fait le plus grand bien, j'en avais besoin...on a parfois besoin de ce souvenir qu'un jour, on a fait de notre mieux pour donner de la joie aux autres.

Souvent, quand je fais référence à mes étés dans les camps, je parle souvent des amitiés forgées, de ce que les camps m'ont apporté...de ce que les camps procurent aux jeunes...ce sont pour moi des souvenirs impérissables. Je me suis rappelé des activités, des animateurs, des incidents avec les jeunes... Toutefois, comme le film tourne beaucoup autour du personnage du direteur du camp, il m'a rappelé à quel point j'avais oublié à quoi ressemblait ma vie en camp...gestion des parents surprotecteurs, gestion des animateurs qui manquent parfois de  jugement, gestion des sorties, gestion des accidents, des imprévus...que de responsabilités sur les épaules du jeune de vingt ans que j'étais. Mes courtes nuits de sommeil se suivaient et se ressemblaient toutes, mais au réveil, les journées n'étaient souvent qu'une succession de rebondissements. Le soir venu, j'étais claqué, mais heureux.

Une scène du film qui ne dure qu'une minute (à partir de 1:30) m'a d'ailleurs profondemment touchée...et fait revivre ce que peu de gens saches, ce que personne ne voit...quand les enfants quittent, quand les cris cessent, quand le silence revient...quand on se retrouve seul pour la fermeture du camp. Les visages des jeunes qui sourient, qui pleurent, l'odeur des murs jadis habités, les espaces verts désertés, un ballon oublié...tout ça me procurait à chaque fois un sentiment de grand vide intérieur...mélangé avec celui de "mission accomplie"... et cette scène du film le transmet tellement bien...j'ai fait exactement la même chose...m'arrêter, regarder autour...vivre le moment. Mais tout ça se vit, ça ne s'explique pas...mais le temps d'une minute, je me suis laissé transporté 10 ans derrière.  

Bien sûr, mes années passées en camps font partie de mes jours heureux...ça ne pourra jamais en être autrement, c'est encré dans mon ADN. Bien sûr aussi ai-je vécu d'autres "jours heureux" depuis...mais dans mes plus beaux souvenirs, à la fin de ma vie, mes années dans les camps occuperont certainement une place importante dans le film de ma vie.

Juste pour ça, merci la vie d'avoir mis le monde des camps sur ma route.

lundi 16 mars 2015

Fade into you



En attendant mon prochain billet...que j'ai rédigé en écoutant cette chanson de Mazzy star qui jouait pendant mes belles années...c'est bon pour l'âme.

mercredi 4 mars 2015

Les relations de nos jours

J'ai trouvé ce texte sur le net aujourd'hui. J'aurais pu l'écrire, car c'est exactement comment jme sens en ce moment...il met les mots exacts sur ce que je vis et ce à quoi je me suis résigné depuis une semaine. Ce texte m'a fait du bien...du bien de voir que je suis moins seul, que je ne suis pas "anormal"...que je suis qu'un humain ordinaire finalement.

Aujourd’hui, on ne s’engage plus. C’est inutile. Comme ils disent : « 1 de perdu, 10 de retrouvés. » Et ca n’a jamais été plus vrai. Aujourd’hui, c’est aussi facile de se commander un être humain sur Tinder que d’la bouffe au resto chinois.

Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification.

On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux.

On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer.

Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagge sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond de cette chaise d’ordinateur.

On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs.

L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs.

Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour.

Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles.

Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant.

Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram.

> Démarrer 
> Fermer la session
> Arrêter l’ordinateur.
On y va.


Source: Victor Habchy Photography

dimanche 22 février 2015

Coeur brisé



Faut je vive à fond mes émotions. Criss que je l'aime elle. Merci Emily.

lundi 16 février 2015

Love is in the air


Y'en a une plus chanceuse que toutes les autres...

lundi 2 février 2015

Love the way you...sing



Coup de coeur du mois pour cette version de Skylar Grey.

samedi 31 janvier 2015

Tinder surprise


"Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possibles… L’être humain a peur de la vie et il est en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre, . .. . c’est déjà mourir. Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient !" [ Frédéric Lenoir ] 


Y'a deux semaines, c'était la fête de Mel. Je l'ai donc invité à venir bruncher avec moi pour souligner ça. Mel, c'est le genre d'amie qui se gêne pas pour me dire ce qu'elle pense. Pendant le déjeuner, elle me lance un wake up call du genre "Là, t'as fait ton voyage l'an passé, cette année tu vas te matcher...tu vas arrêter le niaisage avec tes histoires qui aboutissent pas pis tu vas t'inscrire sur Tinder". J'ai alors répété que je ne croyais pas aux sites de rencontres...que je détestais ça, que c'était pas moi...

Elle m'a alors expliqué que Tinder (site supposément très connu) c'était différent...je vous passe les explications. Bref, sur le coup, j'avais pas trop saisi mais je lui ai dit "OK, je vais l'essayer cet pm...au pire, je me débranche si j'aime pas". Jme suis donc exécuté en installant l'application (mobile seulement) et j'ai pigé assez vite le concept...toujours est-il que j'ai joué le jeu pendant une quinzaine de minute au plus en ayant "liké" 4 photos sur une 50 aine...je sais, jsuis difficile mais c'est comme ça. Mais cette fois, j'ai changé mon pattern...je voulais une vraie femme...pas une gamine ou une fille fin vingtaine-début treintaine qui sait pas ce qu'elle veut...un choix moins safe pour un gars comme moi...ici, ce serait long à expliquer mais jme comprend.
J'ouvre ici une parenthèse: Sur Tinder, y'a vraiment trop de filles tatouées à grandeur du bras (j'aime pas), de barbies (j'aime pas non plus) et de filles qui se prennent en photo en selfie dans le miroir (turn off) ou dans leur voiture (jla pogne pas trop), de filles qui mettent des photos de leurs courses Color me Rad ou autres épreuves ou de leur voyages tout inclus dans le sud en bikini...c'est pas vraiment ce qui m'allume...mais bon, jsuis peut-être aussi plus vieux jeu...
Cela dit, en soirée, mon téléphone fait de drôles de sons... et j'ai vu que j'avais fait 3 matchs. J'ai donc été voir avoir qui j'avais "matché" et j'ai abordé celle qui me plaisais la plus, mais aussi celle qui me semblait représenter le plus grand challenge.  Après quelques échanges, on s'est dit qu'on irait voir plus loin...des fois que. Comme on le dit souvent, une image vaut milles mot, mais pas toujours...et avec le temps, j'ai appris à me méfier des photos trop avantageuses...mais cette fois, j'avais tout faux. 

D. m'a invité à aller prendre un verre jeudi à l'Archibald...je déteste les dates...mais bon, jme suis dit que c'était un beau risque...et puis au pire, jme plante et puis je rentre, pas pire amis. Elle m'attendait là, entre les portes...et quand je l'ai vu, ça m'a fait un "Oh shit!" dans ma tête tellement elle était trop top...les photos lui rendaient pas hommage...elle était 100 fois mieux en personne...et ça m'a vraiment intimidé...pour une fois, je n'aurais mon assurance habituelle...je n'aurais pas le contrôle...ni le pouvoir de décider quoi que ce soit...bref, jsuis dans la merde et hors de ma zone de confort la plus totale...aucune bouée, que moi, naturel, seul avec ma personnalité.

Aux fins de compréhension, sachez que j'ai fréquenté et connu de belles femmes...pour vrai, jvous jure (je le dis en toute humilité)...mais D., elle trône au sommet...tsé quand tu te dis "trop belle pour moi"...jme dis en moi-même que je ne suis pas de calibre...qu'elle va vite décrocher et spotter un autre gars dans la place (le bar est plein en plus). 

Mais à ma grande surprise, rien de tout cela ne s'est produit...à la sortie, elle m'a dit "Là, habituellement, c'est le moment où j'essaye de trouver une défaite pour signifer à l'autre que ça ne fonctionnera pas...et que je le flush de mes contacts en arrivant chez moi..." Moi, comme un con pendue à ses lèvres je dis "Et là...?" Elle me regarde, me sourit et me dit "Mais ce soir, ça n'arrivera pas...j'ai vraiment passée une belle soirée". J'ai pas osé lui faire répéter, je le croyais juste pas...je l'ai raccompagné jusqu'à sa voiture et puis suis reparti. 

Pendant le trajet du retour, j'avais juste un gros smile accroché dans le visage...et le lendemain matin, un beau ptit message d'elle par texto...jme pinçais...ça l'air con comme ça, mais pour moi, le plus difficile est passé...voyons maintenant si la vie me réserve d'autres belles surprises, ou pas.

mardi 27 janvier 2015

I'm not dead

...pas mort...mais pas le temps...des nouvelles bientôt promis! :)

dimanche 11 janvier 2015

Je suis Charlie - Liberté, égalité, fraternité

L'humour est le plus court chemin d'un homme à un autre. [Georges Wolinski]
Wolinski, n'est plus, il faisait parti des 12 victimes innocentes de l'attentat perpétré mercredi dernier qui a fait le tour de la planète. J'ai attendu quelques jours avant d'écrire sur les événements des derniers jours. Le temps de laisser la poussière retomber, le temps de laisser le choc s'atténuer.

Si j'ai choisi cette citation de Wolinski, c'est que je pense comme lui. L'humour, ça rapproche les peuples, l'humour, ça fait du bien à l'âme, aux âmes...on ne peut pas tuer l'humour, on ne peut tuer le rire...tout le monde rit, c'est humain de rire. Mais toute la semaine, je n'avais pas le moral...je n'avais pas envie de rire, ni de faire rire...j'en ai déduit que j'avais moi aussi été blessé dans l'attentat.

J'ai été profondemment attristé (j'ai cherché longtemps le bon mot pour qualifié mon émotion) par la tuerie survenue en France cette semaine. Un événement comme ça, si on est un citoyen du monde (et moyennement éveillé), devrait tous nous affecter...car ce n'est pas seulement les 12 victimes que le monde doit pleurer, c'est le bafouement de nos valeurs démocratiques et morales. "Mais qu'ont-ils fait?" me suis-je dis. Dire que cet été, j'ai marché Place des Vosges, tout près des bureaux de Charlie Hebdo...

Sur les réseaux sociaux, j'ai lu dans des échanges que nous n'étions que des moutons de reprendre le soutien de "Je suis Charlie"...ces personnes n'ont rien compris. "Je suis Charlie", c'est (pour ma part du moins) un puissant message, un cri de l'affirmation que la majorité silencieuse du peuple se dressera et se tiendra debout dans l'adversité pour protéger nos valeurs et nos droits...et qu'en s'attaquant à des caricaturistes sans défense à coups de kalashnikov, c'est tout le monde qui a reçu des balles. C'est à ceux qui reste d'affirmer haut et fort que nous n'avons pas peur, qu'ils ne gagneront pas.

"Charlie" Brown qui pleure...un symbole que
l'Amérique est atteinte par les événements.
Sommes-nous d'abord les citoyens d'un monde démocratique qui prône la liberté, l'égalité et le droit ou des disciples de la loi d'un Dieu ou d'un prophète quelconque? La loi de Dieu et la loi des hommes ne dit-elle pas, au fond, la même chose? "Aime ton prochain comme toi-même", même les plus simples d'esprits comprennent ce que ça veut dire...et pourtant.

Le bout où j'ai de la difficulté, c'est de comprendre où peut bien se trouver l'intérêt supérieur des fondamentalistes (et du Djihad) de vouloir tous nous convertir à l'Islam? Pour créer un "monde meilleur"? Ça, laissez moi en douter, y'à qu'à voir la charia...où peut-être est-ce pour créer "leur" monde meilleur...ah, là c'est possible, mais s'ils étaient plus intelligents, ils employeraient d'autres moyens que des attentats terroristes...ceux-ci ont l'effet inverse, ils ne font que renforcer les positions et affaiblir l'Islam, non? Je crois que si! On ne converti pas les humains à une croyance par la force des armes, mais par la force de son message...Conclusion: les fondamentalistes sont tous des incultes endoctrinés et stupides...alors pourquoi leur accorde-t-on encore des tribunes pour perpétrer leur propagande haineuse? L'histoire nous a pourtant démontré que l'ignorance est responsable des plus grands malheurs de l'humanité...je n'y comprends rien.

Mercredi dernier, seulement 2 ou 3 terroristes ont tués 12 personnes et blessé des centaines de millions de personnes....c'est un ratio démesuré qui a causé beaucoup de dégâts. En espérant que l'humanité tirera les leçons de l'événement, sinon, ils seront morts pour rien.

dimanche 4 janvier 2015

Facebook story

Ça me fait toujours rire quand des personnes avec qui j'ai été au secondaire mais qui ne m'ont jamais parlé pendant ni après mon secondaire et m'envoient une demande Facebook. J'vois pas ce que je peux t'apporter 20 ans après...comme si jme souvenais plus à qui je parlais, qui me parlais...certains ne m'ont même jamais regardé. Ça fait quelques fois que ça arrive...et je comprends pas trop...sérieusement...si le seul lien que t'as avec moi c'est d'avoir fréquenté la même école que moi ou d'avoir habité le même village, on se connait pas...et j'ai pas envie de te connaître, donc oublis-moi!

C'était la tranche de vie no. 2015.




La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.