samedi 28 octobre 2023

Toute vérité n'est pas bonne à dire

En des jours plus heureux à Bordeaux...je t'avais dit: regarde le pont, je vais te prendre en photo.
 

Je n'avais pas d'inspiration pour trouver le titre de ce billet que je souhaite écrire depuis longtemps. Puis, par hasard, j'ai ouvert notre album de finissant et j'ai vu que t'avais inscrit ça comme devise. J'aurais dû voir ça avant, j'aurais pu me méfier davantage.

J'ai longtemps voulu mais aussi longtemps hésité à écrire sur toi, pour la simple et bonne raison que je trouvais que tu ne valais même pas le coup que je t'accorde ce privilège...mais le temps a passé et je suis encore amer de la façon que tu m'as traité. Personne, même Catherine, ne m'as autant manqué de respect que toi...je t'ai donc détesté et te déteste encore pour ça...et oui, je suis long à pardonner.

Je ne doute pas que tu m'ailles aimer, mais tu m'as mal aimé...et surtout tu n'as pas été honnête: avec toi-même, et avec moi. Tu es venue me chercher dans une période ou j'allais bien...pendant que toi, t'étais aspirée vers le fond. Je t'ai ouvert ma porte, tu es entrée et tout m'as tout pris: ma confiance en moi, mon énergie et ce qu'il me restait à offrir comme amour. 

Mais ce qui m'a le plus blessé, ce sont tes mensonges...ceux que je sais du moins...tu m'as menti comme personne ne l'avait jamais fait auparavant, tu m'as fait t'attendre,,,tu m'as utilisé, jeté et remplacé aussi rapidement qu'une chaussette....tu m'as humilié et ça, c'est impardonnable. 

J'aurais souhaité te dire tout ça, mais je n'ai pas eu le temps et je n'avais pas la force de te le dire, j'étais épuisé à cause de toi. Pour ça, je te déteste encore, malgré tout ce temps. Il y a des limites à ce qu'on peut pardonner...et bien bravo, ton manque de courage et tes mensonges m'auront une fois de plus rendu plus fort...tu m'avais pourtant convaincu, mais tout ça n'aura finalement duré que 2 printemps. Je t'ai cru, je t'ai aimé, je t'ai relevé plusieurs fois, pour ne récolter en retour que du chagrin et de la haine envers toi...encore aujourd'hui, quand je crois un CX-5 noir, je ne peux m'empêcher de penser que c'est toi, et à chaque fois, un malaise m'envahit.

Comme ton ex te l'as déjà dit: "On est ce que l'on est"...sur le coup, j'avais pas trop pigé. Aujourd'hui, j'ai compris qu'il te savait menteuse...et que tu ne changera pas tu vas toujours être une ptite crisse de menteuse malhonnête. Plusieurs fois jme demande ce que je vais te dire si jte recroise en public. J'en suis encore à "Décôlisse de ma vue" mais ça a déjà été pire.

Je peux difficilement te souhaiter qu'il t'arrives le meilleur puisque tu ne le mérite pas, comme tu ne méritais pas que je recroises à nouveau ton chemin. Tu mérites donc un jour de souffrir autant que tu m'as fait souffrir, je pense que c'est de bonne guerre. Plate de même.

Mais heureusement je vais mieux aujourd'hui, même si mes mots ne le transmettent pas vraiment... mais pendant longtemps, j'me sentais dépérir de l'intérieur à cause de toi...j'avais tellement de haine que j'étais incapable d'en parler sans te détester profondément; quoique je te déteste encore, mais au moins, je redeviens l'humain que j'étais avant de partager ma vie avec toi, c'est-à-dire, une bien meilleure personne.

dimanche 22 janvier 2023

Mood


 Je n'avais jamais entendu la reprise de cette chanson par Chris Cornell...ça vient me chercher les trippes pcq c'est exactement ce que je ressens en dedans.

vendredi 16 septembre 2022

La femme de ma vie

"Je n'ai jamais trompé une femme de ma vie, je me suis juste trompé de femme dans ma vie."  

 (Jeff Paillat)

Prémisse

L'inspiration de ce billet m'est venue en écoutant 1991 de Ricardo Troggi. Dans ce film autobiographique (que j'adore), Ricardo veut conquérir celle qu'il croit être "la femme de sa vie" en allant la rejoindre en Italie. En quelque part dans le film, son père lui dit que ça n'existe pas ce concept...que ça fait 15 ans qu'il est avec sa mère et qu'il ne sait toujours pas si c'est la femme de sa vie. Comme dans 1991, mon histoire ne se termine pas comme prévu.

Lorsque j'ai rencontré "ma première vraie blonde" Audrey à 17 ans, ce ne fut pas le coup de foudre même si je la trouvais vraiment TRÈS belle (moi je trouvais qu'elle ressemblait à Alicia Silverstone dans les vidéoclips d'Aerosmith), vraiment TRÈS drôle, intelligente et elle avait le humffff. À cette époque, j'étais plutôt comme tous les gars...un peu inexpérimenté avec les femmes (et avec la vie en général). C'était toutefois la femme parfaite (elle l'était à l'époque) pour moi et bien sûr, j'ai cru que c'était pour la vie...notre relation fut intense, à passer des soirées et des nuits entières au téléphone et à vivre nos premiers ébats sexuels dans tous les coins...mais comme c'est souvent le cas à cet âge, ça n'a pas duré, un an seulement...Avec le recul, bien qu'on aille vécu de beaux moments, avec ce que je sais d'elle maintenant, elle n'aurait pu être la femme de ma vie...le recul m'a fait réalisé que nous étions beaucoup trop jeunes, entre autres choses et que j'ai vécu la relation plus intensément qu'elle.

C'est à 19 ans que j'ai croisé Catherine pour la 1re fois. Et là ce fut le coup de foudre. Je ne reviendrai pas longuement sur ma première rencontre avec elle, chose que j'ai déjà abordé en détail dans ce vieux billet (mais voici un extrait):"C. et moi se fixant droit dans les yeux, impossible de décrocher. C'était fait, sans même s'être touché...nous savions que quelque chose de magique venait de se produire, que le destin avait fait en sorte que nos chemins se croisent de nouveau, que quelque chose d'important venait de se produire. Je l'ai souvent dit, Catherine et moi, c'était spécial...sans rien enlever aux autres relations que j'ai eu, nous étions connectés ensemble, comme si l'univers avait conspiré pour nous unir et ça a donné une relation très forte et profonde. J'aimais tout d'elle...ses yeux, son sourire, son corps, notre chimie...je n'ai jamais retrouvé ça après elle. Ce blog, qui lui a consacré plusieurs billets, le prouve.  J'ai longtemps eu C dans la peau, à m'en rendre presque malade. Avec elle, c'était la totale: la chimie, le désir, la complicité, le rire, jme projetais vraiment dans le futur avec elle...je la voyais comme la mère de mes enfants...je l'aimais profondément et je me sentais aimé...il y avait une réciprocité...et pourtant, lorsqu'est venu pour elle le moment de faire un choix, elle ne m'a pas choisi...me laissant complètement démoli. Si c'était la femme de ma vie comme je l'ai longtemps pensé, difficile à concevoir...sans compter ce silence inexplicable depuis tout ce temps. Je vais répéter ses propres mots: je l'aime maintenant autant que je la déteste...ça aurait pourtant pu être SI simple de passer notre vie ensemble mais bon, elle en a décidé autrement.

Séparé de Catherine depuis environ 2 ans, j'avais 26 ans lorsque je suis tombé sous le charme de Véro. Je me rappelle que je l'avais tout de suite trouvé belle...mais je la croyais inaccessible alors j'ai pris du temps...une artiste dans l'âme, cheveux rouge. C'est oui sa beauté qui m'a attiré mais aussi ce qu'elle dégageait comme personne...sa personnalité qui m'a séduite. C'est encore à ce jour la personne qui prenait le plus soin de moi...surprises, petites attentions...Elle était aussi TRÈS drôle. Nous étions serrés financièrement, mais nous étions bien ensemble. Je crois qu'elle m'aimait d'un amour véritable, et moi aussi en quelque part...nous nous sommes malheureusement perdu en chemin, à la croisée. Elle demeure encore à ce jour ma plus longue relation...5 belles années et 3 mois pas mal moins beaux. Je pense encore aujourd'hui que j'aurais pu passer le reste de ma vie avec elle...ça aurait donc pu être elle, la femme de ma vie...mais j'avais encore le spectre de Catherine qui me revenait me hanter à l'occasion et j'ai fait tout capoté. Elle occupera toujours une place spéciale pour moi.

Celle-là, j'ai décidé de la mettre dans ce palmarès bien que j'aille longuement hésité. Il y a maintenant trois ans que la belle M (je peux pas dire son prénom elle serait trop facile à retracer) est venue me sortir de mon petit confort alors que j'étais célibataire depuis bientôt 2 an suite à ma rupture avec Valérie.  Que dire? Femme de rêve, LA PLUS drôle que j'ai connu à ce jour, intelligente, élégante, féminine...Lorsqu'on a commencé notre relation, je n'y croyais tout simplement pas. C'est la première fois de ma vie que j'avais toujours l'impression de ne pas être à la hauteur...Sans avoir eu de coup de foudre, j'ai appris à l'aimer...et je suis finalement tombé amoureux. Les premiers 6 mois furent simplement wow...et l'année et demie qui suivie fut bien, mais j'avais toujours l'impression qu'il manquait un ptit qq chose...son engagement. Malgré ça, j'ai quand même cru à un certain moment qu'on finirait nos vieux jours ensemble...et puis boom, la pandémie, sa dépression...et elle m'a trahi comme personne. Notre relation aura durée 2 ans et demie...et pour être honnête, je commence seulement à être en paix avec ce qui s'est passé...M aurait pu être la dernière femme de ma vie...mais elle a fait foirer la relation...en me mentant effrontément. Impardonnable.

Je n'aborderai mes autres relations (quelques-unes)... même si chacune d'entre elles étaient à chaque fois une aventure différente...je n'ai pas aimé comme je me savais capable d'aimer...je les aimais, mais disons différemment.

Me reste donc que Geneviève sur ma "short list". Elle, je la veut depuis longtemps...au moins 10 ans. Vais-je y arriver? Est-ce elle, la femme de ma vie? P-être bien...

Avec tout ce recul que j'ai maintenant, j'en suis venu à une seule conclusion: c'est le coeur qui décide en ce domaine. La femme de ma vie? J'en ai p-etre eu plusieurs finalement...Catherine, Véro et p-être que Geneviève, la seule qui me rappelle un peu ma relation avec Catherine. Mais comme le disait récemment Geneviève, pour le savoir, il faut l'essayer...il faut le vivre.


mercredi 3 août 2022

Ami, amitié, habitude


Ce soir, une ancienne amie a publié une photo et ça m'a rappelé à quel point j'ai toujours eu la chance d'être entouré de belles personnes qui m'ont donné beaucoup...certaines sont parties, d'autres sont restées pour la vie. J'en ai trouvé quelques uns sur Facebook dans les dernières années mais sans vraiment renouer avec eux, mais ça fait toujours plaisir quand même de savoir que ces personnes ont fait partie de notre vie. Si mon blog n'était pas anonyme, j'aurais mis quelques photos juste pour mon plaisir perso. La définition de l'amitié varie d'une personne à l'autre. Pour ma part, il s'agit de proches avec qui j'ai entretenu une relation d'amitié partagée sur plusieurs journées et sur plusieurs années...avec qui j'ai fait les 100 coups, avec qui j'ai partagé des moments, des rires et qui connaissent une partie de moi, de mon histoire. 

Enfance 0-12 ans
J'ai toujours cru que les amitiés d'enfance étaient les plus solides. Avec les années, je me suis aperçu que c'était plutôt vrai mais je réalise aussi que celles qui traversent le temps demandent un minimum "d'entretien". Mes meilleurs amis actuels sont encore mes amis d'enfance mais j'ai quand même le contact régulier avec la eux. On se voit 1 à 2 fois l'an et encore, il faut que je pousse car ils ont "des familles"...comme si la vie s'arrêtait quand t'as une famille..tk. Je constate aussi que "la famille" a fait  mourir lentement la relation avec certaines personnes...à force de se faire dire non, moi je cesse le contact.

Adolescence 12-17 ans
L'adolescence nous ouvre les portes de la polyvalente, un nouvel univers dans une période cruciale de notre vie où les amis prennent la place des parents dans l'échelle des valeurs. Les relations forgées à l'enfance passent ou cassent souvent pendant cette période. C'est aussi là où les filles deviennent plus que des amies :)
J'ai fait l'exercice pour le fun et j'ai constaté encore là que j'ai perdu 95% de mes amitiés du secondaire...la plupart sont demeurées des connaissances...et d'autres sont carrément disparues de la map. En réalité, une seule véritable amitié a tenue le coup dans mon cas...malgré la distance qui nous sépare et le temps qui a passé.

Jeune Adulte 18-25:
On dit souvent que se créer de nouveaux amis une fois adulte est difficile. Je suis aussi de cet avis. C'est aussi là qu'on risque d'en perdre le plus car bien souvent les chemins nous séparent. Le CÉGEP, l'Université...le marché du travail. J'ai rencontré beaucoup, beaucoup de monde et j'ai gardé plusieurs de ces personnes dans "mon réseau" mais c'est ici qu'on distingue "collègues" et "amis". Je revois plusieurs de ces personnes dans des retrouvailles, des partys...mais je ne peux dire que ces personnes sont demeuré mes amis, au sens pur du terme. 

Adulte 26 à aujourd'hui
Une fois adulte j'ai remarqué que malgré toute la bonne volonté, les amitiés durables et vraies entre collègues sont possibles mais sommes toutes rares...Pour plusieurs (dont moi), j'hésite a faire entrer "dans mon intimité" des collègues de bureau...en fait, ça ne m'intéresse simplement pas, aucun intérêt. Ces personnes passent de notre quotidien à des connaissances 95% du temps. La plupart de mes amitiés des années plus récentes sont, disons-le, le fruit d'anciennes relations qui se sont transformées ou de groupes où jme suis amalgamé je ne sais trop comment.

dimanche 31 juillet 2022

J'ai relu mon blog au complet depuis le début et...voici mes impressions

J'ai relu mon blog au complet depuis le début et...je dois avouer que j'étais intense par bout. Je crois bien avoir perdu un peu d'intensité ces dernières années ma foi.Sagesse? J'en sais rien...mais j'avais envie de supprimer certains billets tellement que ça ne me ressemble plus. Jme suis aussi aperçu que j'ai longtemps eu le fantôme de C. dans mon esprit. Bien que je pense encore à elle à l'occasion (et oui! je vais mourir avec), je pense que ma fixation est belle et bien partie. J'aimerais quand même la revoir, comme ça, par hasard, juste pour voir ce qui se passerait. J'ai relu aussi les quelques billets que j'avais écrit sur V. Le plus étrange c'est qu'on se parle encore elle et moi...ces derniers temps surtout avec mon nouvel appart et ma séparation, c'est comme si elle veillait un peu sur moi...du moins elle a été bien gentille et m'a aidé. En relisant mes billets sur elle, je pense que j'ai été un peu dur avec elle...avec encore plus de recul aujourd'hui, je réalise a quel point elle a été importante dans ma vie...elle y occupera toujours une place. C'est une personne en qui j'aurais toujours confiance et que je respecterai. Je sais que je l'ai blessée à l'époque et je lui ai fait mes excuses pour ça. Bref, le temps passe et on change, du moins, j'ai changé.

samedi 8 janvier 2022

1992

 

Cette scène tirée du film 1987 est tellement réaliste qu'a chaque fois que je la visionne, un bien-être m'envahit...

J'ai réécouté hier pour la Xe fois le film 1987 de Ricardo Trogi. C'est de loin mon préféré de la trilogie puisque je me reconnais vraiment beaucoup dans une période marquante de ma vie à savoir la fin de mon adolescence. Mes 17 ans se sont déroulées en 1992 et non en 1987, mais les références du film sont similaires - les premières vraies jobs - les filles- le premier char - les conneries d'ados - mais surtout les soirées dans les bars/discothèques, vouloir entrer au Dagobert, manger une poutine Ashton après... avec mes amis. Cette partie du film est tournée de façon tellement réaliste...!

D'aussi loin que jme rappelle, l'année de mes 17 ans a été l'une des plus intense de ma vie. La fin du secondaire...tu te cherches un peu oui, mais moi j'ai vécu ça comme le début d'une liberté, la fin d'un cycle mais le début de qq chose de nouveau...tu te penses invincible et l'avenir s'offre à toi. 1992, c'est aussi toute la vibe musicale de la sortie des albums double de Guns n'roses qui va me suivre pour les prochaines 30 années...ce sont les premières expériences sexuelles...il s'en est passé beaucoup de choses cette année là.

Peut-être est-ce la pandémie ou de la nostalgie mais en ce moment, tous ça me manque énormément depuis quelque temps...j'aurais envie de revivre ces années-là - à partir de 1992 disons, ces soirées-là avec mes amis de l'époque, on partait "veiller" autour de 22h pour ne pas arriver trop tôt- ensuite ben les 2 pour 1, les shooters cheap, slows à 3h, faire la fête...parfois abuser, se réveiller dans des apparts à Québec ben poqué de la veille...juste décrocher et oublier tous les fardeaux de ma vie...alors que la seule vraie responsabilité qu'on a au fond à 17 ans c'est de réussir à l'école...c'était une belle époque malgré les épreuves "normales" du quotidien. J'en ai bien profité.

L'amour était important certes, mais l'amitié encore plus.  Ce qui me désole c'est qu'aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir perdu les deux...j'étais SI proche de mes amis...ça me rend triste d'avoir perdu ça...on ne se voit plus - ou très rarement...en fait, ça me fait capoter en fait car je ne pensais pas que ça arriverait un jour, même si je comprends qu'ils sont loin et qu'ils ont maintenant des familles, je trouve ça tough...et je ne peux rien faire afin de ramener ça...c'est trop tard...même en forçant: ces années sont perdues maintenant.

C'est toutefois en écoutant 1987 que je réalise la chance que j'ai eu de vivre ça avec eux...pcq ma vie ressemblait pas mal à celle de Trogi dans le film...mêmes questionnements sur la vie, l'amour, l'argent...bref, ce film est fidèle à la vie d'un paquet de monde de cette époque j'imagine.

Je sais, je sais, je suis nostalgique, mais c'est assumé. Juste d'en parler, ça fait du bien, mais ça fout le cafard un peu. On vit vraiment dans une période qui fout l'angoisse non?






lundi 27 septembre 2021

Retour à l'écriture

 Écrire, ce n'est pas vivre. C'est peut-être survivre.

Hé bien non, je ne suis pas mort (désolé pour les haters de ce monde!). Pas encore du moins. En réalité, c'est que je ressens depuis quelque temps une énorme envie d'écrire, d'évacuer mon pan de vie actuel...à défaut d'avoir un psy, je crois que ça me fera du bien. 

Depuis quelques semaines, je me suis surpris à redécouvrir mon blog...à relire les sentiments profonds que j'ai vécu pendant plusieurs années de ma vie...étrangement, relire ce que je vivais il y a 5, 8 ou 10 ans m'a fait du bien...bon parfois découragé un peu mais plus souvent sourire et parfois me demander pkoi j'avais écrit sur tel ou tel autre sujet...bref, vous voyez ce que je veux dire. Comme je l'écrivais dans l'un de mes anciens billets, ça laisse une trace écrite sur des segments de vie qu'on oublie parfois...

J'ai donc décidé ce soir de rompre mon mutisme qui perdurait depuis bientôt 4 ans et de rouvrir mon blog public. On verra bien combien de temps je ferai cette fois-ci mais chose certaine, j'ai beaucoup de choses à raconter...

À suivre, prochainement.

mardi 2 janvier 2018

Études en carton

Je ne suis pourtant pas de nature "ramasseux" mais j'ai, depuis toujours, conservé mes trucs scolaires...mes cahiers, mes travaux, mes notes de cours...tout était entassé et classé par années scolaires primaire-secondaire-cégep et université dans des boîtes que j'avais "archivées" dans le garde-robe de la chambre d'amis. 

Profitant du congé (et d'une journée à -30 degrés) jme suis dit que je pourrais bien jeter un œil à ces boîtes qui s'entassaient depuis déjà un bon moment. Ouvrant une à une les boîtes, j'ai réalisé que je me servirais jamais de tout ça...il faut dire qu'étant donné que jme dirigeais en enseignement à l'époque, j'avais conservé intégralement tous mes cours universitaires "au cas où" ça aurait pu me servir plus tard. Bref, vous voyez le topo.

Je commençai donc par celle du primaire...au contenu assez banal...des premières lettres et dictées dans les cahiers Canada...les livres de mathématiques...mes premières cartes de géo coloriées à la main, des échanges avec un "correspondant" (complètement oublié) d'une autre école (c'était la mode dans les années 80!)...des petits travaux de recherches...bref, ce genre d'artefacts que j'ai jugé "cute" mais inutile ma foi. Une fois le tri effectué, j'ai vraiment conservé que 2 ou 3 cahiers n'ayant aucune valeur autre que sentimentale.

La deuxième boîte était un peu plus chargée. J'avais conservé de mon passage au secondaire que les trucs de "contenu", surtout des cours qui me plaisaient...histoire, géo et quelques travaux en français. J'avais par contre conservé tous mes vieux agendas. Une fois passé à travers la boîte, bien peu de matos était intéressant et méritait d'être conservé...des vieux contenus de cours périmés depuis fort longtemps, à quoi cela pourrait-il bien servir? J'ai donc pratiquement tout envoyé mes 5 années de secondaire au recyclage (vieux agendas avec des noms de filles que jme souvenais pu d'avoir fréquenté inclus).😅

Tout comme ma boîte du secondaire, mes papiers de mes deux années passées au CEGEP - Sciences humaines sans maths svp - étaient bien serrés dans une autre boîte...En fouinant, j'ai réalisé à quel point j'avais quasi totalement oublié (involontairement) tous les cours (ou presque) et les profs (contrairement à ceux du secondaire) que j'avais eu au CEGEP.  Des notes de cours et des travaux effectués dans des cours de "français" tels qu'Essai ou Littérature...non mais j'étais où pcq j'ai zéro souvenir d'avoir même suivi ces cours là!...ou des nombreux cours ou de psycho (que j'aimais beaucoup moins)...en passant par des cours "no names" comme "Intégration des acquis en sciences humaines" ou que sais-je d'autre encore...bref autant de cours que mon cerveau a, de toute évidence, placé dans le tiroir "oubliettes". Je n'ai vraiment que conservé en mémoire mes cours d'histoire et de philo ma foi (que j'aimais bien soit-dit en passant). En feuilletant les cahiers de cours, je me suis surpris à voir, avec mes yeux de 42 ans d'aujourd'hui, la quantité monstrueuse de matériel qu'on nous shootais; que dis-je, qu'on nous a entré dans le crâne...des concepts qui, à 95% du temps, ne m'ont jamais servi depuis.

Mes deux dernières boîtes, qui contenaient mes 5 années universitaires, étaient sans nul doute les pires. J'avais vraiment TOUT conservé, pensant un jour que ça pourrait probablement me servir. La vie m'ayant fait dévié depuis de ma trajectoire académique et qu'un retour à l’enseignement est, statistiquement parlant, improbable, je décidai de procéder tout de même cours-par-cours afin de ne pas envoyer au bac mon bacc (jeu de mot prévisible ici) et mes autres diplômes (lesquels m'ont pris 7 ans de ma vie à rembourser ensuite, disons-le.

Ce qui m'a d'abord frappé en ouvrant la boite "Université de Sherbrooke" (là où j'ai fait mon bacc), c'est de constater à quel point la majorité des titres des cours que je relisais m'évoquait des sentiments qui balançaient entre dégoût, indifférence et amnésie. Je me suis surpris à revoir toutes mes notes de cours (manuscrites, cela va de soi...les portables étaient hors de prix à l'époque - difficile à imaginer aujourd'hui quand même), mes examens et mes travaux pratiques (qu'on appelait TP dans le jargon) ...ces foutus TP...qui valaient 5% de la note finale, à raison d'un par semaine mais qui nous prenait entre 15-20h à faire...rien que de les revoir, j'avais envie de vomir...toutes ces soirées et parfois ces nuits passées à les réaliser avant le deadline...tout ça m'évoquait que de mauvais souvenirs...du mauvais stress surtout. Avec le recul, je juge que certains profs (pas la majorité mais quand même) abusaient carrément...pas étonnant qu'après la 1re année, la cohorte avait coupée de moitié...et que nous n'avons été qu'une quarantaine à graduer à terme...bref. Quand t'es jeune, que t'es dedans et que tu veux réussir, tu ne vois pas ça comme ça. T'entre dans le moule, tu te dis que c'est comme ça, et tu fermes ta gueule. Pour le reste, si j'avais constaté que le CEGEP nous avait bourré le crâne de contenus généralistes tellement ça tirait partout, j'ai réalisé du coup que les cours du troncs commun (obligatoires) de mon bacc m'ont bombardé le crâne de contenu spécialisé certes, mais parfois dignes des plus grands experts scientifiques...le genre de contenu qu'un prof n'a pas forcément besoin de savoir pour donner un cours quoi...presque qu'à chacun des documents de cours, jme disais tout haut "ça a pas de bon sens ce qu'ils nous apprenaient..." et j'aurais pu ajouter "de cette façon et en aussi peu de temps, par des supposés profs avec zéro pédagogie qui n'étaient là que pour obtenir leurs bourses de recherche"...bref, ça manquait d'équilibre...trop, c'est comme pas assez comme on dit. Je ne sais pas comment ça se passe pour les autres concentrations, mais j'imagine que c'est sensiblement la même chose...

Pour mes deux autres années à ULaval, les sentiments furent tout autres...j'ai éprouvé beaucoup de nostalgie en tombant sur mes évaluations de stages, mes préparations de cours et même mes notes de cours de mon 2e certificat...tout ça pour dire qu'heureusement que je me suis pas arrêté après le bacc...j'ai terminé sur une bonne note (Ok, jeu de mot facile). Étrangement, mes années à ULaval furent presque une "promenade au parc" en comparaison avec le calvaire que furent mes 3 années à UdS...à n'y rien comprendre...peut-être avais-je compris sur le tard ce qu'était l'université... Bref, tout ça pour dire que  j'ai, malgré tout, littéralement "câlissé" tout le contenu de mes 5 années universitaires au recyclage...je n'ai conservé que mes travaux longs et mes évaluations de stage bien sûr.

Qu'ai-je retiré de tout cet exercice au point de ressentir le besoin d'écrire un billet la-dessus?
En regardant tous ces cours que j'avais suivis, particulièrement au CEGEP et pendant mon bacc, je remettais pratiquement en question le continuum scolaire québécois...trop de connaissances en si peu de temps, ça donne pas toujours les meilleurs résultats. Y'a qu'à lire les médias sociaux de nos jours pour constater que tout le monde est devenu expert en tout et croit tout savoir sur tout...et je vous épargne la qualité du français...le résultat final est plus souvent qu'autrement médiocre. Je ne mets pas entièrement la faute sur l'école, mais je la tiens en partie responsable. Par ailleurs, en regardant toutes mes boites, mes notes, mes cahiers, après secondaire, j'avais le sentiment d'avoir littéralement passé (voir même perdu même si je sais que ce n'est pas réellement le cas) 7 ans de ma vie à apprendre des connaissances qui, la plupart du temps, ne m'ont jamais servies après. Par contre, jme rappelle que certains cours comme "Les grandes questions biologiques" au CEGEP, qui traitait d'enjeux environnementaux et de santé par exemple nous enseignait des connaissances beaucoup plus utiles afin de construire une pensée citoyenne...car c'est là peut-être d'où origine mes réflexions à la base de ma critique...à quoi sert la poursuite d'études post secondaire? Bien sûr, à acquérir des connaissances afin de pratiquer un métier ou une profession me direz-vous...mais encore faudrait-il comprendre ce que l'ont nous fait apprendre, non? À mon sens, à construire 4 choses: l'esprit critique, l'esprit de synthèse et l'esprit scientifique...mais par-dessus tout (et on a tendance à l'oublier), à développer une pensée citoyenne - comment pourrais-je contribuer à faire une société meilleure une fois ma formation terminée? Lorsque j'examine le système avec mon regard d'aujourd'hui, force est de constater qu'il comporte de nombreuses fissures...et personne ne semble réellement s'en soucier. Inquiétant.

Mais de manière générale (et c'est le plus important), au fur et à mesure que je découvrais le contenu de mes boîtes, jme demandais bien pourquoi j'avais décidé de garder "ces vieilles affaires" (inutiles en bout de ligne)...jveux dire, des trucs du primaire, du secondaire et du CEGEP en particulier...peut-être pensais-je y retrouver de "bons souvenirs"...ou revivre une nostalgie quelconque? Rien de tout cela n'est arrivé...à l'inverse, j'ai donc pratiquement regretté d'avoir conservé tout ça. En vieillissant, je réalise qu'il faut savoir laisser le passé là où il doit être. Je vous conseille de faire pareil. Facile à dire me direz-vous. Je sais.

dimanche 19 novembre 2017

Lettre pour toi


La première fois, tu m'as dit que dès le premier regard tu savais, moi aussi...même si je ne pouvais vraiment me faire à l'idée...le rationnel en moi prend vite le dessus. La deuxième fois, j'ai bien senti que tu cherchais mon regard pendant que moi je le fuyais pour ne pas que tu lises en moi. La fois d'ensuite, on s'est rapproché, on s'est regardé et puis voilà, on ne pouvais plus s'en sortir, c'est arrivé.

Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, j'imagine que c'est parce que cela le devait; comme je te l'ai dit, c'est probablement que la vie a conspirée pour que ça se produise. C'était écrit.

Tu ne le sais pas, du moins pas encore, mais je n'avais ressenti qq chose d'aussi puissant depuis au moins vingt ans. C'était pur, enivrant, c'était ÇA...ce sentiment que j'avais perdu, qui s'était éteint, que je croyais mort...que j'avais oublié. La magie a opérée...c'était parfait, c'était wow. Tu as fait baisser ma garde, je t'ai laissé entrer, en sachant très bien dans quoi je m'embarquais, mais seul le cœur guide mon existence. Tu l'as enflammé. Tu l'as atteint en une nuit. 

Ce matin, je suis en attente, j'ai le cœur en otage. Tu m'as dit avoir besoin de temps pour prendre du recul...parce qu'on sait tout les deux que "c'est compliqué"...Quoiqu'il arrivera, ne serait-ce que pour une seule nuit...tu m'as fait revivre le cœur...tu m'as redonné cette foi qu'on a besoin pour apprécier ce que la vie peut nous offrir. Même si je ne connais encore pas la suite, je te remercie pour ce cadeau.


lundi 6 mars 2017

Slash...un peu de bien à l'âme

Beau  montage des meilleurs solos de Slash...cette musique me fait du bien à l'âme...ça ne s'explique pas...


samedi 17 décembre 2016

Lorsque vous échouez, n’échouez pas la leçon

C'est supposément la 2e règle de vie du Dalai Lama. 

En clair, ça veut dire que "si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions."

Il y a déjà un an qui s'est écoulé depuis mon dernier billet ici. Non pas que ma vie s'est arrêtée, au contraire, disons qu'elle était en mode "expérimentation". Une année en couple, une année riche en nouveautés, en émotions, remplie de haut mais aussi de creux de vagues. Malgré ma morosité des derniers jours, je ne regrette pas ma dernière année passée avec Val...car chaque personne qui croise notre vie n'est jamais le fruit du hasard. J'ai appris beaucoup. J'ai surtout tiré la leçon de toujours être fidèle à soi-même, à ne jamais renier ce que notre cœur nous dicte...de ne jamais renier ce que l'ont est, ce que l'ont sait que l'ont est pour plaire à l'entourage ou pour des raisons qu'on croient ne pas être profondément honnêtes.
 "Plus important encore, ne craignez pas l’échec. Car l’échec est le précurseur de la réussite. Rien de grand ne s’est accompli sans échec. Le but de la vie n’est pas que nous soyons parfaits, mais que nous devenions la meilleure version possible de nous-même. Il est plus important d’être authentique qu’infaillible, et nous gagnons à écouter notre instinct. Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d’apprentissage.

J'aurai appris de cette relation que l'amour est possible sans être amoureux. Ne cherchez pas le paradoxe ici car il n'y en a pas car on peut aimer sans être amoureux. Je crois (je dis bien je crois car je n'en suis pas 100% convaincu encore) que c'est ce que j'ai vécu...des sentiments mélangés d'attachement, de désir, de respect, d'amitié qui, au final, ne m'auront pas suffit. J'ai besoin plus...j'ai besoin de tout ce que j'ai toujours prétendu avoir besoin. J'ai appris que je ne peux plus faire de compromis la-dessus...car j'en ai besoin pour tomber amoureux...et au-delà des critères strictement physiques, s'il me manque un des autres, je sais maintenant que c'est voué, à moyen long terme, à l'échec.

Bien sûr, j'aurais souhaité, j'espérais que cette histoire ne finisse pas comme ça. J'ai de la peine et je peux pas dire que je me réjouis de cette rupture. Car cette personne m'aura tout de même montré de belles choses et m'a fait avancer comme homme et je ne lui souhaite que de rencontrer l'homme qui saura la rendre heureuse.

Salut Val.


jeudi 31 décembre 2015

Ma prime de Noël

J’en profite pour te souhaiter une excellente année pleine de politique, de budgets et de tout ce que tu souhaites…Plus sérieusement, je veux te féliciter pour l’énergie, la créativité et la pugnacité avec lesquelles tu occupes ton poste.


M. X, Ph. D. professeur émérite


En période d'austérité, des mots comme ça, ça fait la job.

lundi 21 décembre 2015

Fragile



Il y a longtemps que je ne suis pas passé ici il me semble. Du moins, ma tête le croit. Quand je n'écris pas, c'est plutôt bon signe. Signe que ma vie va plutôt bien, signe que j'ai le contrôle sur mes émotions, que j'épprouve pas le besoin de les coucher en mots sur ce blog.

Beaucoup de choses se sont passées depuis le Portugal. Promotion, réussite professionnelle, retrouvailles avec des amis de longue date...la crise de la quarantaine semble enfin être derrière moi. J'ai même rencontré une fille il y a qq semaines...Tout semblait se placer.

Puis, y'a eu le party de bureau...un mélange d'alcool et de Ge et puis boom...elle s'est enfin compromise en me faisant boire son stinger à même ses lèvres...puis s'est excusée en disant qu'elle venait de l'échapper...je filais quand même fier d'avoir pu lui soutirer ce moment depuis le temps que je la désirais...et puis elle a plutôt choisie d'aller "ploter" un autre collègue quelques minutes après, de quoi me refroidir et scrapper ma soirée, déjà avancée. J'ai pris mon manteau et quitté sans la saluer...je pense que c'est la première fois qu'elle me déçoit autant...jme suis surpris moi-même à avoir envie d'être en colère contre elle...c'est quoi la game qu'elle joue?...j'ai plus envie de jouer, la partie est finie...j'aime pas les agaces, j'aime les gens vrais qui s'assument...jme suis senti humilié, sans être avec elle...humilié d'avoir eu à subir la scène devant tous mes autres collègues et je ne croyais pas avoir mérité un tel traitement..., je n'aime pas me faire joué, même si elle ne me doit rien, c'est une simple question de respect, après tout ce qu'elle m'a laissé entendre, c'était pas fair.

Mais vous me direz sans doute pourquoi avoir joué ce jeu si j'avais déjà qqun? Simplement pcq je ne suis pas en amour...mais elle, elle me magnétise...et que j'attendais ce moment depuis trop longtemps pour reculer. Mais j'ai perdu au change. Demain, je vais la revoir et j'appréhende ma journée...je ne sais trop comment je vais dealer avec ça...j'ai pas envie.

Et puis ce soir, en zappant, je tombe sur Reality bite...oui oui, le de film qui me rappelle C. Mais comme jme dis que jsuis guéris pcq pour vrai, (j'en ai fait mon deuil), jme dis que y'a pas de crainte à avoir. Mais plus le film avance, plus jme revois avec elle, plus je me remets a me réconforter dans ma conceptualisation de ce que crois vraiment "être ça l'amour"...à me dire que jme sens bien la-dedans, que c'est de ça donc j'ai besoin, que c'est ça qui me fait vibrer...que c'est juste ça en fait...c'est simple, ça se contrôle pas...tu penses à l'autre sans arrêt, tout est dans le regard, on a pas besoin de se parler...tu veux tjrs l'avoir avec toi, jour et nuit. Rassurez-vous, C. est dans le passée mais le film m'a rappellé que c'est de ce genre de relation qu'il me faut, sans compromis. Pour moi, l'amour ne répond à aucune norme sociale ou convention...il arrive sans avertir, tu le sens dans tes trippes, le coeur te serre et ça y'est. 

Bien sûr, rien de tout ça ne s'est produit avec Val, ma "fréquentation" actuelle. Juste une attirance, un bon timing, quelques affinités ici et là sans plus. Déjà, jpeux dire que je doute qu'elle puisse me stimuler intellectuellement et ça m'éteins un peu disons...Je n'ai pas l'habitude de tenter le coup quand même si je n'ai pas plus que ça mais bon...on se fait mutuellement du bien je pense alors on verra bien si ça peut se développer vers qq chose de plus.

Tous ces événements sont venus me brasser le dedans...me dire que je devrais p-être écouter mon coeur et ne penser qu'à moi, à mon bonheur, suivre ma légende personnelle car de toute évidence, je semble m'en éloigner...sinon jme sentirais pas aussi tourmenté. 

Pourquoi c'est jamais simple et toujours aussi compliqué...c'était si simple avant.

Ce film est maudit!

samedi 7 novembre 2015

Mémoires du Portugal

Non pas que je n'aurais pas 1001 choses à raconter mais mon billet sera simple...comme le Portugal...ses habitants, sa culture, ses paysages et surtout la zénitude qui y règne. J'ai passé un séjour presque parfait dans un pays magnifique...

Ces 12 jours furent bien remplis et comme à chaque voyage, on en apprend un peu plus sur nous même...j'suis une fois de plus sorti de ma zone de confort d'abord en ayant loué une voiture sur place...conduire en Europe me stressait au plus haut point...j'en angoissais presque...et puis en partant avec une "compagne de voyage" alors que j'avais organisé le planning de A à Z...24h sur 24h avec qq un... mais si je fais abstraction de son air de boeuf le matin, tout s'est heureusement bien passé avec elle (et avec la voiture, j'ai adoré!) :)

Comme une image vaut 1000 mots, je vous laisse sur quelques clichés dont il est toujours difficile de faire la sélection...

Lisbonne
Pont du 25 avril, une réplique du Golden gate. Ce doit être ma 2e photo de tout mon blog...profitez en! :)

Quartier d'Alfama

Panoramique sur la ville du Miradouro de Sao Pedro

Estoril-Cascais-Sintra

Côte d'Estoril
La bouche de l'enfer près de Cascais
Palais national de Pena


Evora
Vestige romain d'Evora
Chapelle d'Os d'Evora
Albufeira- Tavira

Excursion le long des côtes...un must
Plage de Oura
Cimetière d'ancres de la plage de Barril à Tavira
Albuferia

Que retenir de ce voyage sinon que le Portugal m'a procuré beaucoup des sensations au-delà de mes attentes...difficile de dire quel a été mon coup de coeur tellement j'ai tout aimé de mon séjour même si je l'avais bien préparer...des exquises pâtes aux crevettes mangées à Estoril à la visite du Palais de Pena en passant par une excursion en zodiaque pour visiter les cavernes, les côtes et voir les dauphins nager en mer et la liste est encore longue...ce pays EST un coup de coeur dans son entièreté. Je souhaite à tous un jour d'avoir la chance de le visiter. Je vis maintenant mon blues de voyage depuis 1 semaine...je regarde maintenant pour ma prochaine destination...à suivre.

mardi 27 octobre 2015

Take on me cover


Hé oui, je post live from Portugal...j'ai entendu ce cover dans le show des loup de mers au Zoomarine d'Albufeira...je sais, ça l'air étrange, je raconterai p-être un jour mais bon...j'ai aimé dès la première écoute...à vous de redécouvrir ce cover du classique des A-ha.

dimanche 27 septembre 2015

Mon auberge espagnole


J'ai récemment décidé de rayer quelques films de ma liste de 2012...ce qui me fait réaliser que je repousse beaucoup trop souvent des trucs que je veux faire à plus tard, mais bon, je pense que c'est dans la nature humaine...on a toujours d'autres priorités qui viennent chambouler nos plans et c'est ce qui fait qu'on vit au jour le jour...mais qu'on perd parfois certains objectifs qu'on s'étaient fixés.

Cela étant dit, j'ai pris 2h de ma vie hier soir pour visionner "L'auberge espagnole". Si "La société des poètes disparus" avait été pour moi une révélation qui m'a poussé à partir pour l'Europe faire le voyage de ma vie, j'avais moins d'attentes de ce type quand j'ai enfin décidé de l'écouter en streaming, malgré tout ce qu'on m'avait raconté sur le film avant.

Il m'a bien fallut un bon 20 minutes avant d'embarquer...je trouvais ça un peu trop léger au début...bon c'est une comédie me suis-je dit...et puis, j'ai compris là où le film voulait nous amener, la trame derrière la comédie, il y a la recherche de soi. le sens de la vie...le destin...les détours, les choix...il y a la vie. 

Au bout de quelques minutes, jme suis soudain revu marcher dans les ruelles étroites de Barcelone (lieu de l'action), le sourire fendu aux oreilles et revu faire les choix que j'ai fait dans le passé...mon adolescence, ma vie à l'université, mon cheminement professionnel...et toutes les fois où j'avais eu l'impression de mordre dans la vie à pleine dents...et à me réconforter en me disant qu'au final, j'ai à ce jour suivi les voies qui ont fait de moi la personne que je suis devenue.

Mais c'est surtout la finale du film (les 2 dernières minutes) qui m'ont sans doute poussées à écrire ce billet aujourd'hui...ça va comme suit:
Je ne suis pas ça. Je pensais étais comme ça mais... Ni ça. Je ne suis plus ça. Ni ça. Ni ça. Ni ça. Ni ça. Mais je suis tout ça. Je suis lui, lui et lui, et lui, et lui aussi et lui aussi.
Et je suis lui aussi.  Et puis lui, lui je veux pas le décevoir. Je suis elle, elle, elle, et elle aussi. Je suis français espagnol, anglais, danois. Je suis pas un mais plusieurs. Je suis comme l’Europe, je suis tout ça. Je suis un vrai bordel. Je peux enfin commencer à tout vous raconter. Tout à commencer là, quand mon avion a décollé. Non, non, oh la la, c’est pas une histoire d’avion qui décolle, c’est pas une histoire de décollage, comment dire... Après tout si, c’est un histoire de décollage. Tout a commencé là...
Et ainsi ce termine le film...sur cette réflexion qui me fera moi même m'interroger sur qui je suis...pourquoi suis-je comme si, comme cela. 

Forcément, l'exercice nous ramène dans le passé...aux personnes importantes et événements marquants de notre vie. Qui suis-je? 

... je suis le ptit garçon qui a perdu sa grand-mère à 5 ans...et qui se faisait garder sur la ferme de ses grands parents...

...je suis le garçon qui se débrouillais pas trop mal en classe...qui savait ce qu'il voulait devenir en 3e année...celui-là qui a joué au hockey pendant 18 ans...

...je suis le garçon qui passait ces étés au chalet à faire de la moto et jouer aux cartes au chalet avec ses cousins-cousines...

...je suis l'ado qui a frenché une fille qui s'appelait J.L. pour la première fois en secondaire 1...et qui a aimé ça...

...je suis l'ado qui était reconnu pour faire rire pendant les cours au secondaire...celui qui n'a jamais manqué d'amis...celui qui était toujours partant pour une virée entre amis...celui qui a su s'entouré des meilleurs que je n'aurais pu avoir...

...je suis l'ado qui a étiré son adolescence...qui a fait les expériences qu'il voulait faire et qui ne regrette pas de les avoir faites...

...je suis l'ado qui a découvert l'amour à 17 ans avec une fille de 15...et qui a été blessé par elle...et par d'autres ensuite...mais qui en a aussi blessée à son tour, sans vraiment le vouloir...

...je suis l'homme qui est tombé follement amoureux de C...et qui s'était dit qu'aucune autre prendrait sa place...et c'est là que j'ai connu l'amour, le vrai...

...je suis celui qui s'est forgé le caractère et améliorer sa répartie en arbitrant des matchs de hockey pendant 13 ans...et qui a pris confiance en lui devant un public et qui a trouvé sa voie en animant un groupe de jeunes quelques part aux abords d'un lac perdu dans les années 90...

...je suis aussi celui qui a pris 3 ans à se remettre de sa séparation avec C...celui qui s'est fragilisé...refermé comme une coquille...celui qui a finalement rencontré V. et qui s'est dit qu'au fond, c'tait p-être ça aussi, le vrai amour...

...celui qui après 5 ans, a écouté son coeur et voulu refaire sa vie C...et qui y a cru...mais qui a été brisé à nouveau...

...au fond, je suis l'homme qui a maintes fois perdu ses illusions sur le couple, l'amour, les femmes, l'argent, le travail...le sens de la vie... mais qui continu d'y croire et de vivre les rêves qui sont à sa portée.


Des films comme ça, il en manque.


samedi 4 juillet 2015

Le bonheur est ailleurs

Je suis tombé sur ce texte de Bianca Longpré ce matin dans le Huffpost. Comme je ne pouvais le partager directement sur blogger, j'ai fais un copy-paste, Même si c'est écrit par une femme, je pense qu'on vit tous un peu les mêmes étapes. Ce que j'aime le plus, c'est le "avoir su" à la fin. Bonne lecture.
Je suis chez moi au Québec et la météo est mauvaise. Juin et j'ai froid. Le temps est nuageux. Les enfants ne savent pas quoi faire. Les enfants ont hâte d'aller en vacances.
Je suis à la mer, dans les Caraïbes, avec mes enfants. J'ai chaud. Ben trop chaud. J'ai du sable dans mes affaires. Mes enfants s'engueulent. J'ai hâte d'être à maison. Les enfants s'ennuient de leurs jouets. 
14 ans. Devoir demander la permission pour tout. Pas d'argent, pas de char, trop jeune pour travailler. Vie de merde. Jamais rien que j'aime dans le frigo. Avoir hâte en maudit d'avoir 21 ans et sacrer mon camp de chez mes parents pour pouvoir faire ce que je veux, quand je veux. 
24 ans. Enfin dans mon appart. Devoir travailler pour avoir de l'argent. Faire son propre ménage, payer les bills, faire l'épicerie. Maudit qu'on était ben chez nos parents! 
25 ans et célibataire. Trouver le temps long. Vouloir faire des promenades en amoureux et me coller sur un homme qui va me dire qu'il m'aime pour la vie. Essayer par tous les moyens de me caser. Dater sur internet, dans les bars, à l'épicerie et au gym. Je vais finir en vieille fille. 
27 ans. Je veux des enfants. Je suis triste parce que je veux vraiment des enfants. Je regarde toutes les familles avec des larmes dans les yeux. Je rêve de tenir mon bébé à moi dans mes bras. J'ai plein de temps et de moyens, je voudrais tant le partager avec des enfants. 
2015: j'ai deux kids. Je suis fatiguée. Jamais de temps pour moi. Je donnerais tout pour un sept jours sans kid, juste pour moi. Sept jours pour lire, écrire, faire de la voile, du surf, me saouler et danser toute la nuit. Des fois, je regarde mes amies sans enfant et maudit qu'elles ont l'air bien. 
2017: ça fait dix ans que je suis mariée. Sérieusement, comment ai-je pu me rendre à dix ans de mariage? Dix ans avec le même gars. Toujours les mêmes habitudes, les mêmes chicanes, les mêmes maudites activités plates. Être célibataire, je pourrais voyager et faire ce que je veux. Mes amies célibataires ne savent pas la chance qu'elles ont.
Travailler comme une dingue. Avoir plein d'argent, mais pas de temps. Avoir un statut social qui fait mourir d'envie ses amis, mais ne pas pouvoir profiter de la vie. Vouloir tout donner contre un long week-end, mais ne pas pouvoir. 
Changer de boulot pour avoir une meilleure qualité de vie. Se sentir inutile. Avoir trop de temps libre, mais pas assez d'argent pour faire des activités et des voyages. Ne plus avoir le statut social. Regarder ses amis qui se réalisent au travail, pleurer en cachette. 
Finalement, j'ai hâte d'être à la retraite. Pas de problème de travail. Assis à relaxer, avec les enfants partis de la maison. On va-tu être bien juste un peu? Tranquille. Juste moi et mon mari. Pas d'enfants qui nous achalent, pas de ménage à faire, pas de jouets à ramasser, pas de cris, pas de chicane, pas de repas à faire. La belle vie. 
Le temps n'avance plus assez vite. Juste trois ans que mon mari est mort. Trois mois après le début de notre retraite. Mes enfants viennent de moins en moins souvent. Ce sont les fantômes qui habitent maintenant ma maison devenue trop grande, trop silencieuse et trop vide. Je vois encore mes enfants qui courent. Je vois mon mari qui passe. Je me vois à cuisiner pour ma marmaille. Je les entends crier. Le temps à filé trop vite et voilà maintenant qu'il ralentit. Le bonheur, c'était avant. Le bonheur, c'était quand je le cherchais. Avoir su.

dimanche 21 juin 2015

M'enfin, life goes on

Y'a longtemps que je suis venu ici. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manquait...mais bien la force de mettre les mots sur mon état d'âme. En ces temps-là, quand ça arrive, je préfère prendre du recul et faire mijoter mon jus, afin de bien comprendre ce que la vie m'envoie comme épreuve. Disons que la crise de la quarantaine a eu le dos large depuis les derniers mois..

Au travail, j'ai eu plusieurs désaccords professionnels avec ma supérieure, ce qui ne m'était jamais vraiment arrivé dans le passé. L'immobilisme n'est pas ma tasse de thé. Son manque de vision et son style de gestion disons très "autonomiste" est différent du mien (et de mes attentes face au rôle d'un patron) m'a créé plusieurs frustrations. Les premières années, j'étais compréhensif...je lui donnais la chance de se faire valoir...j'étudiais son style, m'y "soumettais" gentiment, en me disant qu'elle devait savoir où elle s'en allait...mais après 5 ans, je pense que le temps était venu de brasser la soupe un peu...et comme les autres sont tous plus jeunes et n'osent parler devant elle, ils se fient sur moi pour parler...bien voilà.
Pendant les derniers mois j'ai tenté de convaincre puis de confronter...sans succès. Tout ça m'a rendu sur les dents...m'a pris beaucoup d'énergie et ça a joué sur ma motivation, mais surtout sur mon humeur de nature normalement conciliante et qui prend tout avec humour. Au final, je me suis épuisé moralement mais physiquement aussi...

Et je n'ai compris récemment que je ne gagnerais pas cette fois...que je devais lâcher prise, "faire mon deuil" car elle ne changerais pas...son style de gestion fait partie intégrante de sa personnalité...mais ça m'a pris du temps le comprendre. J'ai lancé une nouvelle ligne plus stratégique cette semaine, on verra bien si elle va mordre. Chose certaine, si rien ne change, je vais devoir envisagé de quitter pour un autre ministère et cela, même si j'adore mes dossiers. De toute ma vie je n'ai jamais été aussi démotivé au travail et c'est pas cette année que ça va commencer. Bref, à suivre.

Côté coeur, je suis encore fragile de mon histoire avec D. jme sens pas prêt à chercher...jme sens pas ouvert à faire entrer qqun dans ma vie. Je suis un escargot bien dans sa ptite maison. Je n'ai plus confiance aux femmes en général, sauf exception, alors c'est mauvais...jme suis refermé comme une huitre. Peu de femmes avant elle avait réussies à m'ouvrir en si peu de temps...Et puis j'ai réalisé que j'avais seulement été honnête avec elle...j'aimais son entièreté...sa personne, ses yeux, son visage. J'ai passé l'âge de m'amuser avec le coeur, de toute façon, c'est pas mon genre.

Malheureusement, ma vie semble mettre sur ma route des femmes passionnées comme moi (c'est ce qui m'allument) mais qui ne sont pas rendues au même endroit dans leur cheminement de vie...elles me séduisent, je les séduis, me font des confidences et tournent les talons alors que je m'en y attends le moins. Et le pire, c'est qu'elles ont suffisamment le temps de me faire mal, parce oui, j'suis fragile à accordé ma confiance aux autres...tellement de personnes m'ont déçues dans le passé. Aussi parce que je pense que tout le monde est comme moi...que lorsqu'ils disent qq chose, qu'ils le pense vraiment et assument ce qu'ils disent.
 "Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ta tête dans la nuit de samedi...tu m'as embrassé longuement dans la voiture tu m'as dit: "On s'est trouvé"...tu m'as soufflé un baiser dans tes escaliers en entrant en me souriant...rien ne me laissait présager que tu ne voulais plus me revoir le lendemain"
Voilà un bout de ce que je lui ai écrit quand elle m'a annoncé avoir "besoin de temps pour réfléchir à nous deux", le genre de phrase surfaite qui veut dire "Merci mais finalement, on est mieux d'arrêter ça là". Et sa réponse:
    "Je vais peut-être regretter mon choix, mais je garderai de toi que des moments formidables, désolé de te faire de la peine, ce n'était pas mon intention"
Phrase de marde. Inutile de dire que c'est la dernière fois que je lui ai parlé après...je suis formidable, mais pas assez. On me l'avait jamais sortie celle-là.

M'enfin, Life goes on.


NDLR: Je vais revenir plus souvent, cet endroit me fait du bien...je l'avais sans doute oublié.

vendredi 15 mai 2015

Le temps de vivre

Reality bites: un film des années 90 qui ressemblait étrangement
aux années ou j'avais l'impression d'avoir une vie

Depuis quelques mois, j'ai l'impression de ne faire qu'exister...c'est le métro-boulot-dodo quotidien de la routine au travail...je suis enterré de travail, que dis-je submergé (ça fait pire dans l'eau que sous la terre je trouve). Je ne vois pas le jour de diminuer la liste de tâches à faire, j'en reporte certaines depuis 2, voir 3 mois...bienvenue dans la fonction publique 2.0, où le volume de tâches demeure le même et où l'ont remplace 1 vieux dinosaure sur 2...mais après plusieurs départs à la retraites, ça commence à nous rattraper, nous les jeunes qui reste. Après seulement 8 ans, je suis devenu le sénior dans le département. La charge de travail ne peut qu'être exponentielle, expérience oblige, du moins, pour moi, mais pas pour d'autres. J'ai lu récemment que "la connaissance venait avec les responsabilités". C'est venu me chercher, rien de plus vrai. L'ignorance, c'est le bonheur, disait Plume Latraverse. En quelque part, il n'a pas tout à fait tort, quand on y pense. On jase là.

J'arrive du travail autour de 18h-18h30 normalement. Le temps de me faire une bouffe, il est 19h et je n'ai fait que cuisiner, me changer de vêtements, vider ou emplir le lave-vaisselle (dawn!) et manger. Le temps de terminer, j'ai réussi à écouter les infos il est 19h30 et je n'ai rien fait d'autres. J'en profite pour relaxer un peu en allant voir la vie palpitantes des autres sur Facebook. Shit, déjà 20h...je dois organiser mon souper meurtre et mystère, payer tel ou tel compte, prendre mon rdv pour le tune-up de la moto, mesurer les coches de mes pneus (sont-ils encore bons?) ah oui, faut pas j'oublis de vérifier comment je peux réparer le patio sur le net...déjà 21h.

J'ai passé mes derniers week-ends...à racler le terrain, puis épandre de l'engrais, décaper et teindre la terrasse (je vous passe les aller-retours à la quincaillerie), sortir le set de patio, ranger la souffleuse, sortir la moto, faire l'épicerie, préparer des lunchs, faire le ménage du printemps...et les corvées régulières de la douche, les toilettes, la balayeuse, les poubelles et le bac de recyclage....

Vous me direz alors: De quoi tu te plains? T'as une bonne job et une propriété, c'est déjà plus que bien du monde. Je sais tout ça, je l'apprécie, sachez-le...je sais que je suis privilégié et l'idée c'est pas de me plaindre la bouche pleine...mais je réalise du coup à quel point on peut "perdre" du temps dans une vie à seulement faire la gestion de tout ce qu'on doit gérer...le boulot, la maison, les obligations...et je n'ai même pas d'enfants, imaginez. Mais pendant le temps qu'on prend pour s'occuper de tout ça, j'ai l'impression parfois de perdre de précieuses années de vie à m'occuper de choses qui une fois que j'aurai trépassé, n'auront plus aucune importance, vous me suivez?

Il me semble (et j'en suis assez certain) que pendant toute ma jeunesse, j'avais tout le temps de "vivre ma vie", de la savourer à fond...avec les amis, les cousins/cousines, la vie en famille, l'école, les premiers coup de foudre, les séances de necking avec les filles...vivre simplement. Je m'ennuis du temps où ma vie se résumait à l'école la semaine et à débarquer chez "C" le weekend, à se demander "On fait quoi? T'as envie d'un film? Pulp Fiction, ça l'air bon hein? Jamais vu. Go, on va le louer" ou "Les boys, on s'en va à la Girafe ce soir...on finit ça chez Ashton" ou encore de se retrouver entre colocs dans le salon à prendre une bière un jeudi soir, à juste jaser, faire des jokes et rire. Ainsi allait ma vie d'avant.

Mais cela ne dure qu'un temps...bien assez vite arrive les pressions sociétales de "réussir sa vie", avoir de bonnes notes, étudier comme un dingue (et s'endetter)...pour avoir une bonne job (sous-entendu payante) pour ne manquer de rien (rembourser ses dettes), puis se caser avec une fille, d'avoir des enfants, un chien et qui sait, un chalet si t'as bien réussi. L'histoire ne dit pas que tout cela vient souvent avec les obligations financières, professionnelles et familiales...

Nous posons-nous la question à savoir pourquoi travaillons-nous comme des défoncés pour payer sa maison à 300 000 $, son Iphone 7, son Dodge caravan avec écran plasma (pour aller porter fiston à l'aréna le samedi matin à 7h) et au final, pour n'avoir 2-3 semaines de vacances par année (déjà booké pour un voyage à Ogunquit)? Nous n'avons pas le temps de s'arrêter pour y réfléchir, nous sommes trop occupé à vouloir réussir notre vie plutôt que de l'apprécier à sa juste valeur. Et n'allez pas croire que jsuis mieux que les autres...je fais parti du lot.

Je me répète souvent de faire attention de ne pas passer à côté des "vraies choses", pour ne pas qu'à la fin de ma vie, il soit trop tard...c'est peut être là qu'origine mes tourments récents...d'avoir l'impression de passer trop de temps m'occuper de choses superficielles qui me paraissent pourtant aujourd'hui incontournables, importantes ou essentielles afin de réussir ma vie...j'imagine que c'est typiquement humain, que je ne suis, au fond, qu'un homme "de mon époque"...mais quelle époque de fou dans laquelle vit-on pour ne plus avoir l'impression de prendre le temps de vivre? Je me le demande. Ça m'inquiète, m'angoisse, m'étourdit, me questionne. J'imagine que c'est (un peu) ça, la crise de la 40 aine. 

jeudi 7 mai 2015

Lost in paradise




Cette chanson, c'est ma vie.


lundi 30 mars 2015

Ma bucket list

Quarante coups ont sonné aujourd'hui pour moi. Je pose le pied dans cette nouvelle dizaine avec un peu moins de fébrilité que ma trentaine quoique...l'âge véritable c'est l'âge du coeur. Toute la journée, on m'a laissé de beaux messages sur ma page facebook (presque 200!) et sur ma boîte vocale, envoyé des textos et j'ai reçu 3 appels dont mon ex V. qui m'a fait bien plaisir. Recevoir tout ça, c'est une belle dose d'amour quand même. Je suis choyé de connaître des personnes aussi formidables et je l'apprécie beaucoup.

À moins d'une catastrophe, mon avenir financier et professionnel est pratiquement assuré. Deux soucis de moins comme on dit. Rendu à mon bilan de mi-vie, je peux dire que j'ai relativement bien réussi ces aspects de ma vie...je peux même dire que j'ai dépassé mes attentes de ce côté...

Je vois bien que le temps file rapidement...les soubresauts du coeur des dernières années, les déceptions causées par certaines personnes...tout cela m'a remis suffisamment en question sans avoir de véritable crise de la quarantaine...mais disons que j'me voyais ailleurs de ce côté...mais bon, chacun son karma!

Pour le reste, j'ai décidé de me faire une bucket list. J'ai sûrement oublié des trucs, je vais sûrement y revenir fréquemment pour faire des mises à jour. Voici ce que ça donne. 

  • Voir du pays
Partir en voyage 3 mois consécutifs
Voir Rome
Aller en Grèce
Visiter Prague
Visiter Alcatraz
Me tenir debout au milieu de la Place Rouge
Voir la grande muraille
Voir les pyramides d'Égypte
Voir le Pacifique
Visiter le Portugal
Aller en Pologne
Voir le barrage Manic V
Voir le Grand Canyon
Aller en Nouvelle-Zélande/Australie
Visiter des ruines Mayas (Machu Pitchu, Chichén Itzá si possible, sinon Tullum ou les 3!)
Voir la Méditerranée
Faire un road trip aux USA
Voir les marches de Rocky (et la statue)
Vivre un 4 juillet aux USA
Voir Washington
Voir New-York
Voir Paris
Visiter Barcelone
Visiter Bruxelles
Visiter la Provence et Marseille
Voir le site de Peggy.s cove
Voir les rochers pots-de-fleurs de Hopewell rocks

  • Vivre...des sensations
Assister à un ballet. opéra
Assister à un spectacle de l'orchestre symphonique
Visiter un camp de concentration

Publier un article dans un quotidien
Voler au-dessus d'un volcan en hélicoptère
Faire de la plongée dans les coraux
Voir le ciel a travers un téléscope géant
Faire un tour de Montgolfière
Voir une aurore boréale
Lire la Bible (au complet)
Faire un voyage de pêche avec mes amis d'enfance
Être backstage pendant un show
Faire une "vraie" course dans une épreuve chronométrée
Prendre un café crème sur Germain-les-Prés
Aller voir un match de la NFL
Faire un long voyage en moto
Partir seul en voyage

  • Développer de nouvelles habiletés
Suivre un cours de guitare pour apprendre mes accords de guitare comme du monde
Faire du ski alpin

  • Se permettre le droit de rêver 
Posséder un chalet au bord d'un lac
Avoir un Sea doo
Écrire un livre
Faire "la paix" avec C.
Avoir la moto que je veux
Me faire bâtir une maison neuve
  • Vibrer au son de ceux ou celles qui me font ou m'ont fait vibrer
Bruce Springteen
Evanescence
Jack Johnson
Guns n' Roses 
Elton John
Live
Bon Jovi
Aerosmith
Tesla
Metallica
Skid Row
Muse
  • M'accomplir
Voyager le plus possible
Aimer comme avant
Avoir un travail que j'aime
Faire une différence dans la vie des jeunes, particulièrement ceux des milieux démunis


dimanche 22 mars 2015

Mes jours heureux


J'étais de passage chez mes parents ce week-end. En leur absence, je devais m'occuper du chat (qui est mon chat que j'avais laissé en pension mais qui n'est jamais revenu finalement, ma mère étant tombé en amour avec...). En pm, comme je n'avais rien d'autres à faire, j'ai ouvert la télé et suis tombé sur "Nos jours heureux" qui venait tout juste de débuter. Ça ne pouvait mieux tomber, et le hasard fait parfois bien les choses...

J'ai parlé ici et là, à travers ce blog (y'a longtemps pcq jme rappelle plus) de mes étés comme animateur et directeur de camp de vacances (presque 10 ans en tout)..En écoutant ce film (dont on m'avait beaucoup parlé mais que je n'avais jamais vu), jme suis rappelé mes étés merveilleux passés là...avec les jeunes et les momos (moniteurs). J'ai beaucoup ris et ça m'a fait le plus grand bien, j'en avais besoin...on a parfois besoin de ce souvenir qu'un jour, on a fait de notre mieux pour donner de la joie aux autres.

Souvent, quand je fais référence à mes étés dans les camps, je parle souvent des amitiés forgées, de ce que les camps m'ont apporté...de ce que les camps procurent aux jeunes...ce sont pour moi des souvenirs impérissables. Je me suis rappelé des activités, des animateurs, des incidents avec les jeunes... Toutefois, comme le film tourne beaucoup autour du personnage du direteur du camp, il m'a rappelé à quel point j'avais oublié à quoi ressemblait ma vie en camp...gestion des parents surprotecteurs, gestion des animateurs qui manquent parfois de  jugement, gestion des sorties, gestion des accidents, des imprévus...que de responsabilités sur les épaules du jeune de vingt ans que j'étais. Mes courtes nuits de sommeil se suivaient et se ressemblaient toutes, mais au réveil, les journées n'étaient souvent qu'une succession de rebondissements. Le soir venu, j'étais claqué, mais heureux.

Une scène du film qui ne dure qu'une minute (à partir de 1:30) m'a d'ailleurs profondemment touchée...et fait revivre ce que peu de gens saches, ce que personne ne voit...quand les enfants quittent, quand les cris cessent, quand le silence revient...quand on se retrouve seul pour la fermeture du camp. Les visages des jeunes qui sourient, qui pleurent, l'odeur des murs jadis habités, les espaces verts désertés, un ballon oublié...tout ça me procurait à chaque fois un sentiment de grand vide intérieur...mélangé avec celui de "mission accomplie"... et cette scène du film le transmet tellement bien...j'ai fait exactement la même chose...m'arrêter, regarder autour...vivre le moment. Mais tout ça se vit, ça ne s'explique pas...mais le temps d'une minute, je me suis laissé transporté 10 ans derrière.  

Bien sûr, mes années passées en camps font partie de mes jours heureux...ça ne pourra jamais en être autrement, c'est encré dans mon ADN. Bien sûr aussi ai-je vécu d'autres "jours heureux" depuis...mais dans mes plus beaux souvenirs, à la fin de ma vie, mes années dans les camps occuperont certainement une place importante dans le film de ma vie.

Juste pour ça, merci la vie d'avoir mis le monde des camps sur ma route.

lundi 16 mars 2015

Fade into you



En attendant mon prochain billet...que j'ai rédigé en écoutant cette chanson de Mazzy star qui jouait pendant mes belles années...c'est bon pour l'âme.

mercredi 4 mars 2015

Les relations de nos jours

J'ai trouvé ce texte sur le net aujourd'hui. J'aurais pu l'écrire, car c'est exactement comment jme sens en ce moment...il met les mots exacts sur ce que je vis et ce à quoi je me suis résigné depuis une semaine. Ce texte m'a fait du bien...du bien de voir que je suis moins seul, que je ne suis pas "anormal"...que je suis qu'un humain ordinaire finalement.

Aujourd’hui, on ne s’engage plus. C’est inutile. Comme ils disent : « 1 de perdu, 10 de retrouvés. » Et ca n’a jamais été plus vrai. Aujourd’hui, c’est aussi facile de se commander un être humain sur Tinder que d’la bouffe au resto chinois.

Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification.

On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux.

On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer.

Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagge sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond de cette chaise d’ordinateur.

On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs.

L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs.

Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour.

Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles.

Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant.

Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram.

> Démarrer 
> Fermer la session
> Arrêter l’ordinateur.
On y va.


Source: Victor Habchy Photography
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.