Nous rêvons de lendemains
Qui ne viennent jamais
Nous rêvons d'une gloire
Dont nous ne voulons pas
Nous rêvons d'un jour nouveau
Quand ce jour est déjà là
Nous fuyons une bataille que nous devrions livrer
Et pourtant nous dormons
Nous attendons l'appel
Sans jamais le devancer
Nous fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous rêvons d'une sagesse
A laquelle nous nous dérobons chaque jour
Nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtant nous avons peur
[La Société des poètes disparus]
Un jour, sur cette tribune, j'ai publié un billet sur les meilleurs films que j'avais vus et avait dressé la liste des films que j'aimerais voir. Depuis, j'ai fais mes devoirs et j'ai visionné presque la moitié de ma liste mais ce n'est que plus récemment que j'ai vu La société des poètes disparus.
Avec les années, j'écoute de moins en moins de films...je suis deux séries télés et c'est déjà beaucoup de temps donc pour qu'on me prenne 2h de ma vie pour un film, il faut que ce soit bon. Ce film donc, m'intriguait depuis plusieurs années...vous savez quand tout le monde vous dit: "Quoi? Tu n'as pas vu ça?"...Euh non!...Et tu te demande ce que tu manques...ce film, bien c'était ça.
Pour m'être fait prendre au piège quelques fois avec de vieux "classiques" comme St-Elmo's fire (qui me semblait tellement meilleur dans les années 80 qu'aujourd'hui), mes attentes étaient sommes toutes assez basses...bref.
La scène du film qui m'a surtout marquée est celle du premier cours, celui où l'enseignant amène ses étudiants devant les photos des anciens élèves du collèges...de vieilles photos en noir et blanc...et leur demande de bien examiner les anciens élèves...de regarder à travers leurs yeux, leurs espoirs, leurs aspirations.
Et c'est là que l'enseignant (joué par Robin Williams) dit quelque chose comme "Que sont-ils devenus aujourd'hui croyez-vous? Et bien...ils sont tous de l'engrais pour les jonquilles! Ont-ils pu vivre leurs vies comme ils l'espéraient vous croyez?"
Je ne sais pas pour vous, mais c'est exactement le genre de réflexions que jme fais lorsque je vois de vieilles photographies ou que j'écoute un film dont les acteurs sont décédés. Quelle marque ces personnes ont-elles laissées ici? Qu'ont-elles accompli? Quel genre de vie ont-elles vécue? Une vie à la hauteur de leurs aspirations? ou ont-elles simplement regarder leur vie passer? Quel sens donner à tous ça?
Le film s'est par la suite déroulé (NDLR-je ferai grâce des autres leçons du film, il y en a beaucoup) mais cette phrase n'a cessé de me revenir...et cela, plusieurs jours après le visionnement. Appelez ça comme vous le voulez, on peut appeler ça un wake up call. Bien sûr, le film s'articule autour de la notion de Carpe Diem...et le fait de terminer en engrais pour les jonquilles n'est pas indissociable de cette notion.
«Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.»
Alors, je ne sais pas pour vous, mais si je dois finir en engrais pour les jonquilles, aussi bien de prendre les moyens afin que je vive pleinement ma vie, à la hauteur de mes aspirations. Facile à dire, moins à faire...il faut passer à l'action et faire des choix.
Pour y arriver, jme suis questionné sur ce que j'aurais aimé accomplir jusqu'ici...mais que, pour une raison ou pour une autre (la peur?), j'ai attendu, j'ai remis à plus tard...des aspirations que j'ai mises sous la couverture en attendant l'avenir et la première réponse qui m'est venue est celle-ci: je n'ai pas voyager comme je voulais merde!
Toute ma vie, j'ai rêvé de voyager...je ne parle pas d'un tout inclus...loin d'ici, de voir le monde...L'Europe m'attire beaucoup, Moscou...l'Australie, l'Égypte. Mais voyager coûte cher et j'ai constamment repoussé ce rêve à plus tard...j'avais toujours d'autres priorités...la moto, la voiture, la maison...le temps ne s'achète pas et demain, je ne serai peut-être plus de ce monde...ou serai incapable de "saisir le jour" qui s'offrira à moi. La vie est ainsi faite. Et je ne veux pas vieillir en me disant que j'aurais dû, que j'aurais pu et que je ne l'ai pas fait. Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence. C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité.
Toute ma vie, j'ai rêvé de voyager...je ne parle pas d'un tout inclus...loin d'ici, de voir le monde...L'Europe m'attire beaucoup, Moscou...l'Australie, l'Égypte. Mais voyager coûte cher et j'ai constamment repoussé ce rêve à plus tard...j'avais toujours d'autres priorités...la moto, la voiture, la maison...le temps ne s'achète pas et demain, je ne serai peut-être plus de ce monde...ou serai incapable de "saisir le jour" qui s'offrira à moi. La vie est ainsi faite. Et je ne veux pas vieillir en me disant que j'aurais dû, que j'aurais pu et que je ne l'ai pas fait. Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence. C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité.
Tout cela pour dire que j'ai donc décidé de prendre action et j'ai fait appel à une amie à moi qui est agente immobilière dans l'optique de possiblement vendre ma maison pour voyager. Ma décision est mûrie...mais pas définitive...bien sûr, j'aimerais voyager et garder ma maison mais bon...on a rien pour rien et je ne suis pas attaché aux biens matériels...bien que j'aime le confort et que cela puisse paraître contradictoire...mais avoir une maison pour moi n'est pas tant un rêve qu'un investissement. En attendant, jme suis ouvert un compte épargne y'a déjà 6 mois et jme suis fixé un objectif d'ici août 2014...c'est loin mais je devrais pouvoir me payer la France avec ça...à moins que je décide de vendre...bref, à suivre...on verra bien.
Alors tant qu'à finir comme de l'engrais pour les jonquilles (on va tous finir comme ça anyway), au moins, j'aurai vu quelques coins du monde et aurai ouvert mes œillères un peu plus...(le voyage est plus important que la destination!) si on a qu'une vie, aussi bien ne pas la gaspiller à accumuler des richesses...mais à la consacrer à rendre le monde un peu meilleur en m'ouvrant sur lui et sur de nouveaux horizons (c'est beau hein ça! ahaha!!) ...je dois le faire maintenant!
La vie est courte, le temps est la seule chose qui ne s'achète pas et qui nous est enlevé au long de notre vie. Our time is running out! Cessons d'avoir peur de nous-même et des autres; quand une occasion se présente, saisissons-là, car elle peut changer le cours de notre vie...dites aux personnes que vous aimez que vous les aimez...riez a en avoir mal au ventre, voyez vos amis, donnez votre maximum dans tout ce que vous entreprenez, appréciez ce que vous avez, construisez vos rêves en prenant action sur eux, voilà, carpe diem, cessons de dormir, car au réveil, il sera peut-être trop tard.
Alors tant qu'à finir comme de l'engrais pour les jonquilles (on va tous finir comme ça anyway), au moins, j'aurai vu quelques coins du monde et aurai ouvert mes œillères un peu plus...(le voyage est plus important que la destination!) si on a qu'une vie, aussi bien ne pas la gaspiller à accumuler des richesses...mais à la consacrer à rendre le monde un peu meilleur en m'ouvrant sur lui et sur de nouveaux horizons (c'est beau hein ça! ahaha!!) ...je dois le faire maintenant!
La vie est courte, le temps est la seule chose qui ne s'achète pas et qui nous est enlevé au long de notre vie. Our time is running out! Cessons d'avoir peur de nous-même et des autres; quand une occasion se présente, saisissons-là, car elle peut changer le cours de notre vie...dites aux personnes que vous aimez que vous les aimez...riez a en avoir mal au ventre, voyez vos amis, donnez votre maximum dans tout ce que vous entreprenez, appréciez ce que vous avez, construisez vos rêves en prenant action sur eux, voilà, carpe diem, cessons de dormir, car au réveil, il sera peut-être trop tard.