mardi 23 décembre 2014

Pause cigarette

Marlboro man- Lily Kershaw

Je suis en amour avec cette voix.

samedi 13 décembre 2014

Les coups durs

Ce soir je suis tombé par hasard sur la fin d'une entrevue avec une chanteuse québécoise populaire dans les années 50-60 je connaissais pas (et dont j'ai oublié le nom!)...de toute façon, ç'est pas le propos...

La dame disait quelque chose comme: "J'ai profité à fond des bons moments...parce que la vie nous amène aussi les coups durs...et les coups durs, on ne peut les éviter...on doit y faire face, c'est comme ça. Et quand on s'en sort et qu'on a de bons moment, il faut les vivre au maximum".

L'entrevue s'est terminée 30 secondes après mais ces paroles me sont demeurées en tête...et jme disais que ça ressemblait étrangement à ma façon de voir la vie au quotidien...en l'entendant de la bouche d'une personne âgée, ça m'a rassuré en me disant que j'étais somme toute pas trop loin de la voie...


jeudi 11 décembre 2014

Le rond de cuir

Rond de cuir: Sobriquet attribué aux employés de bureau sédentaires par référence à l’usage qu’ils faisaient autrefois de coussins de cuir ronds, appelés ronds-de-cuir, destinés à soulager la position assise prolongée. 
Jme suis "pogné" avec un rond de cuir au bureau aujourd'hui...un esti de cabochon qui fout rien de la journée...j'ai ravalé pour ne pas enflammer davantage la situation...mais disons qu'il m'a personnellement attaqué par courriel en mettant deux comités en c.c. alors que je questionnais les flux de trésorerie du club social...

Un gars qui passe ses journées à parler au téléphone, à gérer son courrier du coeur et à s'entraîner sur les heures de bureau qui me reproche mon "implication" dans le bureau et d'être narcissique alors que j'organise chaque année le party de Noël, le pool de hockey et des activités ad hoc sans passer par son foutu club social de marde...

Sérieux, je l'ai sur le coeur...surtout que notre party de Noël c'est demain et que je viens de passer + de 50 heures bénévoles pour organiser tout ça...ça mérite pleinement un FUCK YOU mon esti! 


samedi 6 décembre 2014

Update

En mode repos après une séance de jogging cet été. Et oui, c'est bleu longtemps.
En manque de nouvelles? Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de moi ici. J'veux dire vraiment de moi...du présent...je viens de vérifier et ça remonte à janvier dernier.

Beaucoup de choses de sont passées depuis tout ce temps mais je n'éprouvais pas nécessairement le besoin de l'écrire... ce qui, en soi, est assez positif, ce blog me servant avant tout d'exutoire et comme recueil de mémoires. Je sais, je le répète souvent parce que ce que vous lisez ici, ben c'est souvent ma partie un peu plus obscure et secrète de moi........si je le répète aussi souvent c'est que c'est important... parce que dans la vraie vie, jsuis généralement plutôt heureux, du moins, je le pense mais comme tout le monde, j'ai mes up and down. Ce rappel étant fait, n'en demeure pas moins que j'ai des côtés plus "tourmentés" qui ne demandent qu'à trouver des réponses. Ma réalité actuelle est que je suis bien avec moi-même, j'ai l'âme en paix...je m'entoure que des personnes qui m'aiment et ça réussit plutôt bien. Je prends la vie au jour le jour, je fais de belles rencontres, je laisse la vie suivre son cours, comme rarement j'ai fais auparavant et la vie me le rend bien.

Depuis mon retour de voyage, la vie m'a plutôt apporté de belles choses. Après mon blues de voyage, la vie a repris on cours et ma foi, je suis depuis dans une période relativement zen. J'ai de nouveaux projets de voyages...la Grèce ou l'Italie? J'hésite. À court terme, les Keys ou l'ouest sont à ma portée. Tout est une question de $. Je n'ai pas commencé à planifier et je souhaite me garder un effet "dernière minute".

Côté travail, malgré la période d'austérité, je réussis à tirer mon épingle du jeu et plusieurs gros projets amorçés il y a 2 et 4 ans sont sur le point d'aboutir. L'ambiance de travail est toujours aussi agréable, faut dire qu'on fait notre fun aussi...ça allège les journées et je travaille encore avec Ge (mon 1er barreau d'échelle du billet précédent) ce qui alimente encore le brasier à l'occasion. Quoi d'autres? Ah oui, j'anime (encore) le party de Noël et j'aurai bientôt un nouveau bureau avec vue panoramique sur le fleuve et Lévis...après 8 ans..,pas trop tôt.

Côté potentiel amoureux, j'ai fait de belles rencontres...Mél et Ély semblent bien m'apprécier...et me reste Kim, et Sab no. 1 vient de tomber enfin célibataire...J'ai aussi réglé définitivement So, Josy et je pense que l'autre Sab no. 2 aussi. :) Bref, je ne raconte pas ça pour me la péter et en même temps, j'veux une relation sérieuse. Mais jsuis tellement branleux que je laisse me désirer...mais jsuis comme ça... un peu "guidoune"...si tu me veux, prouve-le moi, démontre-le et mets les efforts. J'imagine que j'suis devenu comme ça avec les années, à force de devenir méfiant sur les intentions. Cela dit, j'ai eu quelques aveux récemment et quelques signes qui me laissent croire que finalement, je séduis plus que je pense ahaha et jle dis pas pour être prétentieux. J'ai juste peur de me tromper à nouveau alors je suis patient sur le choix final, et il se peut que je reparte aussi les mains vides, ç'est une éventualité.

Pour le reste, je dois reprendre l'entraînement bientôt...jme suis laissé un peu aller et bien que je n'aille pas repris le poids perdu, je n'ai pas été discipliné sur cet aspect là depuis l'été et comme je veux faire une prochaine course en juin, je vais devoir me préparer. Sinon, deux décès récents dans la famille élargie et dans le voisinage...donc deux visites au salon funéraire dans le dernier mois...plus on vieillit, plus on réalise que c'est le genre de choses qui va s'accentuer.

Demain, c'est journée shopping de Nowell avec Caro, c'est la tradition, on fait ça depuis 3-4 ans, on commence avec un brunch pis on achète nos cadeaux respectifs pour "se débarasser"...et comme j'aime pas magasiner bien, ça passe mieux. Ben quoi, on plonge dans l'esprit de Nöel comme on peut...


jeudi 4 décembre 2014

Ranking: mon échelle actuelle

Petit rappel théorique...

Vous me direz que c'est pas correct de faire ça, mais bon. Dites-vous que chaque gars a son échelle dans la tête...je fais seulement la rendre la mienne publique. Juste parce que j'en ai envie. :)

1. Gen (10)
2. Sab 1 (10)
3. Ély (10)
4. Kim (9)
5. Mél (9)
6. Émi (9)
7. Caro (8)
8. Emm (8)
9. Kar (8)
10.Sab 2 (7)

À titre informatif, mon échelle d'intérêt (au sens d'avoir une relation long terme sérieuse) est quand même différente. L'idée c'est quand même d'en avoir une dans les deux!

:)

mercredi 26 novembre 2014

Use your illusion

Source :http://martinezivan24.deviantart.com/art/Use-your-illusion-Pro-356760788
Il y a 2 jours, j'en avais plus que marre de la radio poubelle de Québec pour me rendre au bureau (oui j'écoute ça mais avec du recul et du jugement) et j'ai pigé dans mes anciens CD à tâton dans le compartiment entre les 2 sièges (n'entre pas n'importe quel CD dans ce compartiment) et j'ai mis le premier qui m'est tombé sous la main.

Dès les première notes, j'ai su tout de suite que je venais de mettre Use your illusion II, un CD que j'ai écouté (brûlé) pendant plus de 10 ans...(oui, je reste parfois crocheté comme on dit) mais bien entendu surtout au début des années 90, l'époque ou GNR était au top.

Quoiqu'il en soit, jme suis mis à sourire quand Civil war a commencée...jme sentais bien...j'avais fermé la gueule aux radios poubelles, m'était volontairement coupé du tourbillon de ce qui va mal dans le monde pour 20 minutes et jme suis laissé transporté par la musique jusqu'au bureau. Soudainement, le trajet m'a paru moins long, le trafic, moins dense et le trajet...plus agréable. Jme suis alors dit que je devrais tellement TOUJOURS faire ça. Mais bon, me connaissant, pas sûr que je vais tenir, ma soif d'actualité va reprendre le dessus, c'est presque certain.

Je l'ai souvent dit (mais je le répète) mais la musique, ça nous transporte tellement ailleurs. Tellement que jme demande parfois comment j'aurais pu passer ma vie sans elle. Les chansons s'enchaînaient donc les unes après les autres et jme surprennais à savoir l'ordre des chansons même si je n'avais pas écouté ce CD depuis 2-3 ans...

Quand Breakdown a débutée, ça m'a rappelé mon ami S...et à quel point il m'écoeurait quand elle jouait parce que je n'aimais pas cette toune là (peu connue, avouons-le)...je le revoyais sourire en me donnant une poussée qui me disait "Tiens mon Kalte, vl'a ta toune préférée! ahaha!!" (je l'écris et ça me fait sourire)...réécouter cette chanson là (et toutes les tounes de Testament) va toujours me faire penser à lui...je dois dire qu'après plusieurs années après, j'en arrive même à l'aimer la maudite toune. 

Tout ça me rappelait aussi mes belles années au secondaire à tripper sur la musique, sur les groupes métal aux cheveux longs. C'était les années walk man...le seul moyen de se couper de nos parents...le moyen d'évasion par excellence. Jme rappelle surtout que mon walkman m'était indispensable lors des longs voyage en bus quand je jouais au hockey...en revenant d'un match le soir...pendant que plusieurs dormaient, moi j'écoutais I remember you de Skid Row en me demandant bien pourquoi la fille que j'aimais en aimait un autre que moi (le classique de l'adolescence)...j'en ai tu usé un peu des cassettes TDK...osti. Ça, c'est le boute plate de l'adolescence...les filles de ton âge trippent toutes sur des gars plus vieux...ahaha tk, c'tait comme ça dans le temps, p-être moins vrai aujourd'hui...!

Arrivé au stationnement, quand j'ai éteint le moteur, jme suis dis à quel point c'est fou comme le cerveau possède une mémoire musicale...c'est vraiment une drogue puissante...à tel point que jme suis aussi dit que ce n'était p-être pas un hasard si j'avais choisi "Use your illusion"...c'est exactement l'effet que ça m'a fait.

Merci la musique, je t'aime.

samedi 25 octobre 2014

Un bûcheron sommeille dans chaque gars

Un homme, une hache pis du bois. 
Avertissement: Ce billet peut contenir du Ovila.

Ce matin, une amie m'avait demandé d'aller l'aider à rentrer son bois pour l'hiver. Même si je l'avais échappé hier soir en rentrant à 5h du mat (ouin, on l'échappe des fois comme ça), jme suis tout de même levé, fiable comme un gars fiable, pour aller lui rendre service. Jme suis donc pointé vers 11h ce matin avec mon thermos de café pis ma gueule de bois (oui, c'est un jeu de mots, mais c'était le cas) pour aller faire office de main d'oeuvre bon marché. On a donc rentré et cordé les 6 cordes de bois en environ 1h. Elle était contente, moi, j'étais fatigué, mais faire du bois, ben j'aime ça, même si j'avais dormi juste 5h la veille.

Sur le chemin du retour, je m'imaginais déjà dans mon lit, histoire de reprendre les heures de sommeil perdu. Ça, c'était avant que je recoive l'appel du bucheron qui sommeillait en moi. En arrivant chez moi, je me souvins soudainement qu'il y a longtemps que j'avais une vingtaine de grosses bûches à fendre pour mon bois de foyer extérieur. Comme j'étais déjà habillé en simili bucheron (ou en buecheron urbain si vous préférez), jme suis dit que c'était l'occasion rêvée de mettre fin à cette procrastination qui perdurait depuis déjà 1 an (...je sais...sans commentaire ok).

Toujours est-il que mon père m'avait prêté sa "hache exprès pour fendre" au début de l'été. Ah et me demandez pas la différence avec des haches régulières, j'en ai aucune idée et j'ai toujours pensé qu'une hache avec comme fonction première de fendre du bois, mais bon...allez savoir. Jme souviens qu'il m'avait dit ça et que moi, j'avais "rangé" ladite hache dans les escaliers du sous-sol en me disant que je la rangerais quand j'irais au sous-sol. 

À mon grand étonnement , j'ai pris la hache qui se trouvais encore dans les escaliers du sous-sol (auto-dérision ici) et me rendit vers le patio (les bûches sont en dessous) pour commencer le boulot (pas ce bouleau là, non.) J'ai beau être originaire de la campagne, avoir travaillé dans le bois avec une chain-saw et sur des fermes quand j'étais plus jeune, n'empêche que je n'avais jamais fendu des grosses bûches de bois à la hache de toute ma vie.

N'écoutant que mon courage (et mon instinct de bûcheron), je m'élançai donc avec ma hache exprès pour fendre vers ma première bûche. Bon, disons que mon père m'avait donné un mode d'instruction de base en me disant : ça va te prendre 3-4 coups avant qu'elle fende en 2. Quand ma première bûche a fendue en 2 (après 5-6 coups), jme prennais déjà pour Ovila Pronovost. Quand je l'ai refendue en 4 (en 1 coup), j'vous dis pas. 

On va se le dire, fendre une bûche de bois à l'automne quand y fait un brin frisquet, avec une hache, une chemise carotée pis de la sueur, c'est une job de mâle. Tellement, que tu sens plus viril après chaque bûche. Après une corde, imaginez le mâle Alpha que j'étais devenu...amenez l'Aqua Velva, le Irish Spring pis le Old Spice, j'en veux dans mes céréales. Y'a quelque chose de Cromagnon dans une hache...un gros manche (ahaha, trop facile!), un instrument qui remonte à la Préhistoire, une hache, si ça parlait, c'est sûr que ça ferait juste grogner.

 Parce que mon grand-père fendait son bois, parce que mon père fend son bois...pis que moi, ti-cul de banlieue un brin embourgoisé, ben mes jobs viriles se limitent à passer la tondeuse pis souffler la cour l'hiver, jme suis dis, une fois ma corde de bois fendue "à la main" qu'au fond de chaque gars, se cache probablement un fond de bûcheron...c'est juste qu'on le sait pas...c'est forcément ça...tk, jveux pas parler pour les autres, mais de faire ressortir notre côté bûcheron ben, c'est différent que d'ouvrir un pot de cornichon à notre blonde qui n'est pas capable, on s'entend.

Ah oui, pis toi qui pousse de la fonte dans les gyms pis qui se trouve viril je dis: lâche ton mirroir, vas t'acheter une hache, pis trouve toi une terre à bois. 

J'vous laisse, faut j'aille chasser le souper.


lundi 13 octobre 2014

Bike, just do it!

Ma première photo de face...jme dégêne, lentement.

"Tout est toujours plus beau dans un casque de moto" - Auteur inconnu

jeudi 9 octobre 2014

Histoire de bines.

Ce soir, j'avais faim.

Jme suis fait réchauffer des bines, j'avais envie de manger ça. Riez pas c'est bon des bines bon! Ben moi j'aime ça en tk!

En me rendant au salon, j'ai échappé mon bol plein de bines genre le bol a vraiment pété intense dans un rayon de 3 pieds.                                                                                                                             

Quand j'ai vu le dégât...j'ai pas pu m'empêcher de dire Câline de bines!

...ça vraiment sorti tout seul.

C'tait mon histoire de bines.

dimanche 5 octobre 2014

35 mémoires de mon périple en Europe

Gordes, France (ben oui, c'est moi, avec mes belles fesses)
Tel que promis, voici quelques anecdotes, mésaventures et impressions diverses vécues lors de mon voyage dans les Europes...difficile de tout écrire mais voici l'essentiel...et pour les voyageurs, je vous fait cadeau de mes itinéraires dans les villes que où j'ai effectué des trajets à pieds (enjoy it). Vous trouverez aussi des photos inédites (genre exclusives, jamais publiées nul part là...même pas sur mon Facebook).

Québec-Montréal
1. Un de mes amis est venu me reconduire en voiture au terminus d'autobus car je faisais Québec-Montréal en bus...bon, il n'est rien arrivé de spécial dans le bus. Si je le mentionne, c'est que ça un lien avec la no.35 plus loin.

2. Arrivé à l'aéroport Trudeau, j'ai fait une file de 2 miles de long et 45 minutes d'attente (Air Transat...!) avant l'enregistrement des bagages. Pendant l'attente, j'ai engagé une conversation avec le gars qui me suivait. En jasant, on a découvert qu'on travaillait au même endroit à Québec, à quelques étages près. Tu parles d'un hasard quand même. On s'est laissé nos coordonnées mais on s'est pas revus à Barcelone (ni même au bureau by the way).

Montréal-Barcelone
3. Je pensais dormir pendant mon 6h30 vol (de nuit). Mais on nous a réveillé à minuit et 5h du mat pour manger. La bouffe était dégueu et du café à minuit, c'est pas winner. Conseil: traînez-vous toujours une tite-laine pour les pas habitué dans la soute. J'en avais pas et j'ai eu froid pendant la moitié du vol et ils vendaient leur doudou Transat 20$ le kit. D'la marde.

4. J'avais pas de hublot et le directeur de vol avait averti ceux qui en avait un de le laisser baissé car on se dirigait vers le jour, pour ceux qui veulent dormir (simple savoir-vivre quoi). Mon voisin de droite a développé un TOC et baissait et remontait le volet du hublot sans arrêt aux 5 min. Esti de colon.

Barcelone (Espagne)
Itinéraires: Jour 1, Jour 2
5. Arrivé à Place Catalunya après avoir pris la navette de l'aéroport, le chauffeur de mon taxi n'a jamais trouvé mon hôtel...(wtf!) il m'a laissé à environ 10 min de marche et ça m'a couté 10 Euros. Je l'ai finalement trouvé tout seul comme un grand, mais disons que j'ai ressenti un peu de mauvais stress pendant 10 min.

6. Je n'ai pas dormi de mes deux nuits à Barcelone...mon hôtel (California...oui, l'hotel California comme dans la chanson des Eagles, concept) était situé trop près de la Ramblas et les rues sont étroites et le son voyage comme dans une caisse (de son), communément appelé "ampli".
Rue déserte le matin vers 7h30

7. Le musée de Gaudi était en rénovation quand je suis passé si bien que tout l'extérieur était recouvert d'une toile...impossible de photographier :(

8. Après ma première journée, j'ai fait l'erreur de marcher avec mes sandales...résultat: série d'ampoules sous les pieds tellement j'avais marché. J'en ai souffert pendant tout le voyage mais bon...jsuis fait fort, et merci Dr Scholl's.

9. J'ai vu pour la première fois de ma vie des musulmanes habillées en burka. À 40 degrés, mes sentiments envers elles oscillaient entre la folie et la pitié.

10. Petits plaisirs notoires:
Arc de triomphe
- Ma bière au Martinez, sur le Mont Juic (méritée)
- La vue sur Barcelone de la place de la Sentinelle après avoir monté le Mont Juic à pieds (wow)
- Mon dîner improvisé en face de la Segrada familia (magique);
- Marcher dans les rues désertes le samedi matin quand la ville dors encore (indescriptible)
- Manger une paella, boire une sangria et engloutir une Gelato dans la même soirée (ben tsé, tant qu'à!).
Ma belle surprise:
- L'Arc de triomphe vaut le détour...elle est vraiment magnifique (plus belle qu'à Paris) quand même étrange car les guides de voyageurs en font rarement mention.


Bruxelles (Belgique)
Itinéraire (1 journée)
Vue des airs
11. Arrivé à Bruxelles, tous les passagers de mon vol (moi inclus) ont cherché le terminal de bagages pendant au moins 30 min. Après plusieurs "vironnages" il était a 20 min de marche et très mal indiqué. C'était quand même drôle de voir + de 100 personnes se perdre ensemble.

12. Je n'ai pas mangé de choux. Pour vrai. Mais j'ai mangé des gauvres, du chocolat et bu de la bière belge alors ça compense. De toute façon, les choux de Bruxelles, ça fait péter (rumeur).

13. Petits plaisirs notoires:
- Mon déjeuner sur la rue des Bouchers
- Acheter (et manger) du chocolat belge dans une chocolaterie dans les galeries St-Hubert

Liège (Belgique)
Escaliers de Bueren
14. Les passagers d'un train en panne ont été détournés dans notre train. Résultat: le train était bondé et j'ai passé pratiquement une heure avec ma valise sur le pied. Il s'en est remis (le pied).

15. Ma cousine et son chum m'ont fait découvrir le boules et frites, le peket et les apéros...à Liège, j'ai l'impression que je n'ai fait que bouffer et boire quoi pendant 2 jours.

16. Petits plaisirs notoires:
- Monter les 374 marches de l'Escaliers de Bueren pour avoir la vue sur Liège (fallait je fasse ça)
- Marcher et boires des pekets au festival d'Outremeuse (mode festif)
- Entendre les carillons de la Cathédrale St-Paul-de-Liège de la cour intérieure (apaisant)

Aix-la-Chapelle (Allemagne)
16. Le chum de ma cousine m'a fait visité la rue Antoniusstrasse...qui est le Red light ou comme il le disait "la rue des putes". Pour ceux qui sont moins familier avec la chose, on peut y voir des dizaines de prostituées dans des vitrines qui sollicitent les clients. Vous savez, style boite de poupée. Comme je n'avais vu ça que dans les films, jme sentais comme dans une boucherie...je n'avais qu'à choisir une pièce de viande dans le comptoir, un mélange d'irréel et de malaise. Je dois avouer que j'ai épprouvé beaucoup d'empathie pour ces filles (très jeunes pour la plupart, je dirais 17 à 23). Un peu triste comme vie que jme disais.  Mais de voir tous ces vieux bonhommes qui se magasinait une prostituée, j'avais franchement un peu honte d'être un homme. Mais bon, faut le vivre pour le comprendre.

17. On a croisé ce groupe de chanteurs de rue et j'ai pris la liberté de les filmer un ptit bouts. C'est tu pas cute hein? Prière de ne pas me demander de traduire.

Monchau (Allemagne)
18. Un village chaleureux classé historique qui est assurémment parmi mes coups de coeur de voyage dans une Allemagne que j'ai trouvé en général plutôt froide.
Vue sur la rivière qui traverse Monchau

Maastricht (Pays-Bas)
19. J'avais une envie de pisser (disons les vrais affaires) incroyable quand on est débarqué à Maastricht. J'ai donc opté pour entrer dans un McDo soulager ma vessie. En entrant dans "l'espace toilette", j'ai vu 2 portes étroites (largeur de mes épaules) contenant 2 toilettes mixtes. Apprentissage du jour: les McDo néerlandais ont assurémment les standards de toilettes aux pieds carrés les plus bas de l'Europe. Aucune photo à l'appui (y'avait pas de place pour avoir un angle de toute façon).

20. Dans les bas pays, sur les autoroutes, tu peux voir que les néerlandais trippent fort sur le camping. C'est juste des roulottes (old style) ou des stations wagons remplis à ras bord. Semblent-ils qu'ils sont un peu chichent et dorment rarement dans les hotels.

Luberon, Provence (France)
21. J'ai eu la chance de visiter 6 des plus beaux villages de France en seulement deux jours: Ansouis, Lacoste, Lourmarin, Roussillon, Cucuron, Gordes...wow. Sans compter l'Étang de la Bonde et Mérindol où j'étais hébergé.
Ansouis

22.De ma vie, je ne boirai autant de vin. Impossible. J'ai acheté un rosé du pays directement d'un vignoble pour un gros 3,50 Euros et c'était la plus haute qualité. On se fait fourrer en qq part au Québec...

23. Plaisirs notoires:
- La vue époustouflante sur Gordes (voir la1re photo) et Lacoste
- Tous les apéros avec du rosé de pays (explosion de papilles)

Marseilles et les Goudes
24. Au port de Marseille, une femme piéton a frappé sur la voiture car elle croyait qu'on l'avait coupée. Le copain de ma cousine est sortie de la voiture et ils se sont engueulé devant tout le monde. Jme serais cru dans un film français de Louis de Funès tellement j'avais envie de rire. L'échange s'est terminé avec un "Vas te faire foutre" en règle. Ils sont fous ces Belges et ces Français...!
Goudes de Marseille

25. Les Goudes sont les premières calanques de Marseilles. Rendu là, tsé, jveux me baigner dans la Méditérannée tu comprends... Comme il fait 30 degrés, ça peut juste me faire du bien...mais jvous jure que l'eau devait être à 7 ou 8 degrés max. Y'a des fois comme ça, où on se sent tout petit, si vous voyez c'que je veux dire.

26. La circulation dans cette ville est tout simplement débile...en pleine heure de pointe, les motos et les scooters côtoient les voitures et n'ont aucun respect des règles de sécurité fondamentale...ils coupent les voitures et se faufilent entre les rangées c'est assez fou de voir ça...juste pour ça, y'a aucune chance que j'aille vivre là, de toute façon, mis à part le port, les autres quartiers sont généralement assez laids.

Marseille-Paris
27. Dans le TGV (première expérience) entre Marseille et Paris (3h30), y'a un groupe de musulmanes (voilées) qui n'ont pas cessé de jaser (assez fort pour être agressant) en arabe (genre que c'était les seules qui jasaient) et j'étais assis derrière un espèce de shaman qui n'a pas cessé d'écouter des films de propagande sur l'islam pendant tout le trajet. À ce moment là, je pense que j'ai développé une aversion passagère envers les musulmans...disons juste que j'avais hâte de sortir du train....à moment donné, j'ai des limites à la tolérance. Ceux qui me connaissent savent de quoi je parle.

Paris
Ai-je besoin de la nommer?
Itinéraires Jour 1Jour 2
28. Arrivé à la gare du nord autour de 22h, y'avait tellement de gens qui attendaient un taxi que j'ai décidé de me rendre à mon hôtel à pied. J'avais calculé environ 15 min de marche, mais ça, c'était sans me perdre. Les arrondissements, c'est fourrant. J'suis arrivé à l'hotel autour de 11h, en sueur et soulagé de me départir enfin de mon sac à dos et de ma valise.

29. Jme suis fait arnaqué de 5 Euros près du Pont Alexandre III. Bon je sais, c'est pas le montant, c'est le principe. En fait, l'arnaque c'est qu'on t'approche en te demandant de signer une pétition pour soi-disant venir en aide aux personnes sourdes (évidemment, la personne qui t'approche fait semblant d'être sourde). Une fois que tu signes, la personne retire son doigt d'une partie de la feuille qui cachait la colonne qui indiquait une contribution. J'ai alors donné 5 Euros (me disant que je j'allais m'en débarrasser) mais elle m'indique alors que le minimum c'est 20 Euros! Ahaha le con...je lui tends alors ma main me disant de me rembourser le 5 Euros, que je lui donnerai sûrement pas 20 Euros (déjà que jme trouvais con de m'être fait avoir)...le temps que jme rende compte, elle avait déjà foutu le camp avec ce que je lui avait donné. J'ai croisé les mêmes groupes d'arnaqueurs (des latinos) sur d'autres sites majeurs de touristes (tour Eiffel et Notre-Dame de Paris) pendant toute la journée. J'ai aussi remarqué un réseau de vendeur de porte-clé d'origine ougandaise tout aussi louche. Avis aux touristes, méfiez-vous!

30. L'ascenseur de mon hôtel de 7 étage logait 2 personnes max., ou moi et ma valise. Claustrophobes, s'abstenir.
Jardins du Luxembourg
31. Jme suis tellement perdu dans le Cimetière Lachaise que j'suis revenu à l'entrée (alors que jme croyais à la sortie). Euh, ah, oui, j'avais un plan. J'ai donc jamais trouvé la pierre tombale d'Edith Piaf qui était sur ma liste, je n'avais pas le temps de retourner. Sorry Édith, je regrette un peu mais j't'aime pareil.

32. "Ne laissez jamais vos trucs sans surveillance, dans les gares, les aéroports" c'est l'un des conseils que j'avais pourtant lu en premier sur tous les sites de voyageurs. À la Gare du Nord, autour de 6h45, un homme (qui me semblait d'origine de l'Europe de l'Est) s'est fait voler ses tous ces bagages (mais vraiment tout ce qu'il avait)...il était complètement dévasté et il pleurait et hurlait...j'étais vraiment triste pour lui, pauvre monsieur...lorsque j'ai pris mon train vers Charles-de-Gaules à 7h15, il était encore avec les gendarmes.

33. Paris est définitivement le coup de coeur de tout mon voyage...je n'ai pas pu tout voir ce que j'aurais souhaité, notamment les Châteaux de la Loire et Montmartre mais j'y retournerai un jour assurémment.

34.Petits plaisirs notoires:
- Mon panini assis sur un banc, Place Trocadéro en face de la Tour Eiffel (jme disais en moi-même que je bouffais en face de la Tour Eiffel, que c'était surréel et que j'étais vraiment là dans le monde et qu'il y avait pire place à se trouver qu'ici).
- Ma déjeuner au Café de Flore...avec l'accordéon qui jouait du Piaf derrière (carpe diem)
- La tombe de Jim Morrisson (émouvant, surtout pour un fan des Doors)
La belle surprise:
- Le Jardin du Luxembourg...franchement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi beau.
Ma déception: Les foules démesurées devant les sites...notamment le Louvre, Notre-Dame et la Tour...je n'ai pas fait la queue mais ça irrite quand même


Paris-Québec
35. Mis à part que j'ai dû faire fouiller ma valise à Québec, le même ami qui était venu me reconduire en voiture au terminus d'autobus lors de mon départ ne s'est jamais pointé pour venir me chercher à l'aéroport de Québec: il m'attendais au terminus...pas de cellulaire...j'ai donc payé 45$ de taxi pour rentrer chez moi. Morale: Toujours préciser à cet ami que quand je dis que mon VOL arrive à 10h, que c'est forcément que j'arrive en avion et pas en bus...


En conclusion, je dirais simplement que j'ai réalisé un truc que je souhaitais depuis très longtemps...p-etre trop longtemps. J'ai appris beaucoup sur le monde, mais sur moi aussi. Les voyages forment la jeunesse, c'est vrai, mais vivre ses rêves, ç'est ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.

dimanche 28 septembre 2014

En attendant

J'aurais envie de vous donner des nouvelles de moi mais je sais pas trop par où commencer alors je préfère m'abstenir. Ça viendra plus tard.

Cela dit, souvent, quand je ne trouve pas les mots pour le dire, la musique les trouve pour moi. Cette fois, je n'ai pas cherché bien loin...j'ai pigé dans ma gang comme on dit. Unintended détonne de tout de ce fait Muse...c'est l'une des rares, sinon la seule chanson smooth. J'ai même trouvé une version traduite...pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais. 



Merci Matt Bellamy. 

vendredi 19 septembre 2014

Salut Robin Williams



Le 11 août dernier, l'acteur bien connu Robin Williams a surpris et secoué l'Amérique par son suicide. Je m'étais promis d'écrire à son sujet, je profite donc du 5e anniverssaire du suicide de mon ami S. afin de publier mon billet. 

C'est en écoutant TF1 de ma chambre d'hotel à Bruxelles que la nouvelle m'est arrivée. L'ironie du sort, c'est que j'ai précisement fait ce voyage en partie à cause du film La société des poètes disparu (notamment cet extrait) dans lequel je citais un personnage joué par Robin Williams (voir ce billet). 

Nombre de nouvelles, de chroniques d'opinions et de billets ont été écrits aux lendemains de son décès. Certains parlaient de toxicomanie, d'alcoolisme et d'un diagnostic de la maladie de Parkinson pour expliquer la raison de son geste, mais c'est de façon unanime qu'on a fait allusion à la dépression de l'acteur lorsqu'il a mis fin à ses jours. Quoiqu'il en soit, 1 mois plus tard, un vibrant hommage de Billy Cristal aux Emmys le 25 août a eu lieu, mais pas un mot sur la dépression ni sur le suicide...

Robin Williams était un grand acteur...nul doute! Il a joué dans plusieurs films comiques mais pour moi, l'homme m'a surtout plu dans son jeu dramatique. Il m'a fait vibrer dans son personnage du psy dans Good Will Hunting, m'a marqué dans son interprétation dans la Société des Poètes disparus et touché dans le rôle de Patch Adams. Voilà pourquoi j'aimais ce grand acteur, voilà pourquoi j'aimais ce gars-là...il m'a brassé le dedans en jouant ses rôles avec brio.

Son oeuvre cinématographique sera certes immortelle (c'est là toute la beauté du cinéma et de la musique), mais son suicide n'aura que créé une onde choc digne d'une manchette comme on en voit tous les jours.

Et c'est précisement ça qui me dérange...pendant 3, ok disons 5-6  jours, les médias se sont emparé de la nouvelle et le monde a pleuré l'acteur... mais son suicide ne semble pas avoir secoué les consciences autant que je l'aurais souhaité. Je sais, ça sonne glauque, mais je m'explique...

Si le suicide d'un acteur aussi connu et aimé ne créer pas de débat de fond sur le sujet (ne serait-ce que sur la dépression) ou ne provoque qu'une prise de conscience collective que le temps d'une manchette de chien écrapou, qu'est-ce que ça prendra? "Il avait tout" lisait-on dans les articles...l'argent, la célébrité, la reconnaissance, le respect de ses pairs, une femme...et pourtant, il a décidé d'en finir. En fait, sa mort me rappelle celel de Dédé Fortin. N'y a-t-il pas là matière à réflexion?

Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Williams a probablement cru, comme trop d'autres, avoir touché le fond. Qu'importe. Il n'est plus ici pour nous expliquer. Chaque jour, 3 Québécois s'enlèvent la vie. Quand on y pense, ça donne froid dans le dos. La dépression demeure encore un geste trop tabou, et le suicide, un geste incompris pour une majorité de personne. Et pourtant, je continue de croire que beaucoup de suicides pourraient être évités...

RIP Mr. Williams.

Salut S.. je pense souvent à toi et à nos folies de jeunesse. Ça me manque parfois tout ça, mais bon, ici, la vie continue.

lundi 8 septembre 2014

Black + Blues


Wouah...j'avais mis YouTube sur random en travaillant aujourd'hui quand cette chanson a commencé à jouer...n'en fallait pas moins pour que la charmante Christina Perri fasse ma journée. (Je sais, j'ai eu une dure journée).

lundi 1 septembre 2014

Agendas cachés

Agenda des élèves inscrits aux études supérieures (UL, 99-2000)
De passage chez mes parents pour le long weekend, ma mère m'a dit qu'elle "cleanait les gardes-robes" et que j'avais des trucs à moi qui trainaient et que je devais les prendre ou les envoyer aux ordures. Ne sachant trop de quoi il s'agissait (ayant quitté le nid familial à 18 ans pour l'université), je jetai un coup d'oeil au cas où.

Parmi les trésors oubliés, ma vieille canne à pêche, quelques jouets Transformers (oui, j'en avais plusieus quand j'étais jeune) et deux boîtes de cartons où il était inscrit: "Primaire-Secondaire-CÉGEP" et une autre "Université". J'étais sûr que j'avais ça chez moi au fond d'un garde-robe, remisé depuis une quinzaine, mais non. 

Bon, ici il faut préciser que j'étais du genre à faire le tri et à conserver tous mes trucs scolaires bien classés une fois l'année terminée. Quoiqu'il en soit, je décidai de rapporter tout ça chez moi et de fouiner dans les boîtes un peu.

Mes yeux se sont surtout concentrés sur tous les agendas que j'avais conservés pendant tout mon université. J'vous jure que si vous voulez un flashback de votre quotidien d'étudiant, ouvrez vos agendas du temps. L'idée m'est donc venue d'en faire un billet...parce que j'aime mettre par écrit mes vieux souvenirs dans ce qu'il me reste de blog, c'est un peu devenu mon espace souvenir pour me rappeler du passé, du présent et de comment j'entrevois l'avenir.

An 1
On est en 94-95. À travers mes nombreux examens, les travaux pratiques et le nom de mes profs qui m'ont donné des "beurks en série", je constate que c'est l'année où je semble avoir connu une Geneviève (je crois que c'est celle de Drummondville mais j'oublié son nom de famille) et une Nadia!? (celle-là ne me dit rien...) bref, le plus frappant, c'est le répertoire téléphonique à la fin: mis à part mon cousin, j'ai perdu contact avec tout le monde et je ne replace même pas certaines d'entre elles. C'est fou comme plusieurs personnes ne font que passer dans une vie quand on s'y arrête. On ne réalise pas toujours.

An 2
Cet agenda arbore un immense sticker bleu "Ma génération est souverainiste" sur la couverture. On est  visiblement à l'aube du Référendum de 95.  Spécial de revivre ça, quand on sait aujourd'hui le résultat et comment le Québec était divisé. C'est aussi l'année où j'ai fréquenté Nadine pendant 2 mois, j'avais noté son nom. Elle est devenu mannequin par la suite que j'avais su. Elle était un peu conne si jme souviens bien, pas une grosse perte. NDLR: Je viens de taper son nom dans Facebook et elle se trouve vraiment trop belle. Heureusement, je ne notais pas le nom de toutes celles que je rencontrais non plus, je trouve que c'est déjà bien assez juste de relire certains noms...!

An 3
Dernière année de bacc, je vois plusieurs travaux longs à remettre et le seul nom de fille qui apparait est celui de C. alors j'imagine que c'est l'année ou nous nous sommes revus de façon sporadique. En relisant le no. de téléphone, jme suis souvenus l'avoir composé plusieurs fois...c'est le genre de trucs qu'on oublie pas, même après plusieurs années. C'est l'année où j'habitais loin...Le sentiment qui m'habitait, c'était de quitter enfin Sherbrooke pour continuer mes études post bacc à Québec. Enfin, j'aurai une vie en dehors des livres.

An 4
Un premier certificat. Cet agenda est immense (trop). Année de stage, année pivot. Jme suis surpris à revoir des bars où l'ont sortait (il y a encore des coupons rabais à la fin). Ça ma fait sourire. C'est mon arrivée dans Québec, on est en août 97. J'ai noté le no. de VG, l'amie de C. qui viendra me rencontré dans ce resto chinois quelques 11 ans plus tard pour me dire de lâcher le morceau. Mon histoire est un peu débile quand j'y pense.

An 5
Dernière année universitaire...2e certificat. Nous sommes en 99-2000. C'est la fin d'un long parcours. Rien à signaler côté cours, j'étais plutôt en mode "terminator". En feuilletant les pages, j'ai aussi réalisé que c'était l'année où je m'étais remis en couple avec C.  Ici et là, elle m'avait écrit des ptits mots "je t'aime" (c'était son genre et j'aimais ça). Mais lorsque je suis tombé sur celui-ci, j'ai pas eu le choix de partir à rire:
Même après 14 ans, je l'ai ris (y'a un inside je le concède mais je tairai l'explication...) 
Paradoxalement, après mes études, j'ai appris davantage à me servir efficacement d'un agenda (j'aurais bien aimé l'apprendre avant). Je garde encore tous mes agendas au boulot, je suis incapable de les jeter. Je suis probablement atteint d'une pathologie quelconque, une agendaiite chronique.

N'en demeure pas moins que revoir mes vieux agendas universitaires m'a fait revivre une gamme d'émotions que je ne saurai parfaitement décrire...valsant entre le dégoût (les dates des examens et des échéances de remise des travaux), les souvenirs plus heureux rattachés à ces années mais surtout fait réalisé comme ma vie universitaire a été somme toute remplie de gens qui n'ont fait que passer. J'ai gardé beaucoup de liens avec mes anciens collègues de travail mais qu'un ou deux en 5 années d'études...ça en dit long quand même je trouve. Cela dit, si jamais vous tombez un jour vos aussi sur vos vieux agendas (s'ils existent encore), jetez-y un oeil, vous pourriez être surpris de tout ce que vous y trouverez sur vous-même.

jeudi 28 août 2014

Feeling du moment


Un blues, un feu, une bière. Merci Jack de dire les mots à ma place.

Souvenirs en image de l'Europe

Toute bonne chose à une fin, je suis de retour! J'ai fait un voyage de rêve, au-delà de mes espérances et visité 5 pays en 2 semaines avec des températures agréables...que demander de plus? Chose promise, chose dûe, voici quelques-unes (sur 1 500) des meilleures photos prises lors de mon voyage en sol européen...récit de voyage à venir!

Barcelone (Espagne)
Port Vell
Vue sur Barcelone du Mont Juic
Parc Guell

Bruxelles et Liège (Belgique) 
Grand Place, Bruxelles
Palais Royal, Bruxelles
Vue sur la Meuse, Liège
Montagne de Bueren, Liège
Maastricht (Pays-Bas)
Place Vrijthof
Monschau et Aix-la-Chapelle (Allemagne)
Monschau
Aix-la-Chapelle

Provence (France)
Gordes, France
Étang de Bonde, France
Port de Marseille
Calanques, Les Goudes
Paris (France)
Vue de la Seine sur le Pont Alexandre III et la Tour Eiffel
Musée du Louvre
Jardins du Luxembourg

Toutes mes photos sont libres de droits. (servez-vous si vous avez besoin, le monde appartient à tout le monde!)

mercredi 6 août 2014

The show must go on...and on

Photo du show de Muse Bell center, 23 avril 2013
En 2012, j'avais écrit le billet "Show must go on" qui listait le top 10 des shows live que j'avais vu et ceux que je voulais voir.

Depuis ce temps, j'me suis gâté un peu de ce côté et ma liste a quelque peu évoluée...juste la semaine dernière, j'ai enfin pu voir le groupe Live en spectacle au Festivent...et ça m'a rappelé cette liste. Quelle chance j'ai de vivre à Québec quand même...

Voici donc une nouvelle liste up to date en date d'aujourd'hui:

TOP 10 ANGLO VUS

1. Guns n' roses (2006 & 2013)
2. Metallica (1997 & 2011)
3. Muse (2013)
4. CCR (2002)
5. Live (2014)
6. Elton John (2011)
7. Skid Row (2006)
8. Motley Crüe (1990)
9. Aerosmith (2012)
10. Bon Jovi (2012)

Mention: Brian Adams (2014)


MUST SEE:
Radiohead
Bruce Springsteen
Pearl Jam
Creed


À tellement d'occasions dans ma vie, la musique de ces artistes m'a transporté ailleurs, m'a tenue compagnie et a mis des mots sur ce que je vivais...aller voir un concert demeure pour moi un juste retour de l'ascenseur...et ça créer des moments indélébiles pour toute la vie...car tu peux dire plusieurs années après: "j'étais là!".

samedi 2 août 2014

Le dernier droit avant le grand départ

“ N'ayez pas peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure. Faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez conquérir d'autres espaces, d'autres expériences, le reste vous sera donner de surcroît. ”
Henry De Monfreid
Ça y est! Après avoir passé une semaine à angoisser, j'ai trimé fort pour faire en sorte que mon rêve ne tourne pas au cauchemar en réorganisant mon trajet prévu depuis presque 2 mois. Voyez-vous, je devais normalement passer près d'une semaine à Montpellier chez "une amie" mais elle m'a largué à 2 semaines d'avis...et vlan! J'avais tout planifié depuis des semaines en fonction d'elle et du fait que je dormais chez elle et BAM! Mme change d'avis...elle ne peut plus m'accueillir parce que "son entourage n'est pas confortable avec sa décision!" 

J'en tremblais le lundi matin quand j'ai appris la nouvelle...j'y croyais pas tellement c'était irréel...quand les journées précédentes tu te fais demander si tu manges des oeufs et si tu bois du café le matin, c'est que je m'attends pas à ce que la personne me laisse tomber de cette façon, d'autant plus que j'ai demandé plusieurs fois avant de réserver si c'était ok. 

Je n'aurais jamais laissé tombé quelqu'un comme ça à 2 semaines d'avis avec une raison pareille...j'ai passé les 3 jours suivants hyper stressé et j'ai dû prendre congé mercredi tellement j'étais épuisé (j'ai dû dormir 5h par nuit)...car non seulement cette nouvelle me défonçait le budget, mais elle m'obligeait revoir tous mes déplacements dont plusieurs étaient prévus avec elle en voiture. Vraiment, elle se mérite le prix du bris de confiance de l'année toutes catégories! Je ne pourrai jamais pardonner ça, c'est le genre de chose qui me heurte et me blesse profondemment, d'autant plus que j'en avais parlé à ma famille, au bureau et à mes amis...quelle déception...sérieusement, j'avais pas besoin de ça, ce projet est presqu'un rêve et j'ai bien pensé qu'on venait de me le gâcher.

Après 4 jours à remuer tout cela dans ma tête, jme suis fait à l'idée que je devrais une fois de plus me débrouiller sans aide, mis ma colère de côté et me suis retroussé les manches. J'ai opté de reprendre en partie mon plan initial mais non sans en payer le coût. Afin de voir un maximum, j'ai décidé de prendre un vol intérieur de Barcelone vers Bruxelles pour aller rejoindre plus tôt que prévu ma cousine qui vit à Liège. J'avais choisi Barcelone car c'était près de Montpellier mais si j'avais su...mon voyage aurait été bien différent. Cela étant, cette décision me permettra de voir un maximum en ne sacrifiant pas trop l'essentiel...bref, je devrais faire un voyage pour faire le plein d'images et de souvenirs pour longtemps.

Voici donc les lieux qui sont maintenant sur ma route...

Vendredi 22h30, j'aurai probablement bien des frissons dans les jambes mais le sourire aux lèvres. 

Bonnes vacances à vous et surtout, vivez vos rêves quoiqu'il arrive!

mardi 8 juillet 2014

Quand le temps m'était secondaire

"Après tant d'années où rires et pleurs se confondaient, le moment est désormais venu de se quitter. Les plus belles années de notre vie, nous les avons vécues ensemble. Tout au long de notre existence résonneront les échos des rires et resteront gravés les images de notre secondaire. (...) C'est la plus petite étape de notre vie qui s'achève et nous sommes heureux d'aller de l'avant, mais n'oublions jamais cette séquence de notre vie, colorée par les sentiments qui nous ont habités pendant tous ce temps. Une nouvelle étape commence, exploitons à fond les talents qui nous habitent pour devenir ce que nous désirons. Deux mots résument ce souhait qui s'adresse à chacun de vous : bonne chance" 
A. L. (Extrait de mon livre de finissant)

Le weekend dernier, de passage dans ma région natale en moto, je décidai d'aller tuer un peu de temps en allant me balader à mon ancienne école secondaire. Il faut spécifier que l'école en question est située dans une ville a environ 20 min. de route de mon petit village...dans un secteur peu fréquenté où je ne passe pratiquement jamais (ça joue quand même dans le contexte). 

De mémoire d'homme, je n'étais pas retourné voir mon école secondaire depuis le début de mon bacc en 97 pour prendre conseil auprès d'un ancien prof, donc depuis plus de 15 ans. Les lieux étaient déserts (évidemment, l'école est terminée...) mais ce qui m'a le plus frappé, c'est que le temps ici semblait s'être figé.

En roulant tout autour de l'établissement, je revoyais par bribes toutes mes années passées ici...quand on y pense, 5 ans dans une vie, c'est quand même pas rien. J'aurais vraiment aimé entrer à l'intérieur pour revivre encore plus tous les souvenirs que j'avais vécus en ces murs. L'odeur des lasagnes de la cafétéria, les fameux casiers jaunes, la bibliothèque où j'ai passé des heures à faire mes travaux et à dévorer la collection d'Agatha Christie...les corridors, les tuiles brunes (et laides) des planchers, les plafonds (cheap) suspendus et quoi encore que j'ai oublié.

Je me suis toutefois contenté de me rappeler des souvenirs liés aux murs extérieurs...en facade, l'entrée principale...les stationnements des autobus qui nous déposaient là chaque matin...le trajet d'autobus en soi fait partie intégrante de l'expérience du secondaire que nous avons vécue moi et les gens de mon patelin. Tout ce qui se passait pendant ces deux voyages de 20 min pourrait faire l'objet d'un sujet à lui seul....bref. 

On passait surtout par "les portes du devant" pour aller se balader en ville autour ou pour aller au "ptit cap" (un spot perçu comme un peu rebel d'aller y flâner) ou manger une patate frite ou une poutine Chez Popo (qui n'existe plus, comme 90% des commerces de l'époque d'ailleurs). En arrivant sur le côté ouest, je me suis rappelé un cours de sciences physiques du 2e secondaire où un ami avait jeté des périscopes par la fenêtre (ne cherchez pas le pourquoi, je l'ignore moi-même et c'est probablement très stupide)...je suis quand même parti a rire seul dans mon casque (comme un jeune con du 2e secondaire).

En levant la tête à gauche, j'apercus la piste d'athlétisme. Si ce n'est que l'ajout des deux buts de football, elle était demeurée intacte (et aussi laide) qu'avant. Moi + piste d'athlétisme = relation amour/haine. En fait, j'aimais les cours d'éducation physique, sauf l'athlétisme. Je comprends aujourd'hui pourquoi il m'a été si difficile de commencer la course...C'est simple, je détestais courir plus que 10 secondes, alors qu'on devait faire des 200 mètres, des courses à relais et des 800 mètres...tout pour m'écoeuré (et faire chuter mes notes). 

Entrée arrière de la polyvalente
Mais c'est en arrivant dans la cour arrière de l'école et en revoyant la colonne orange (voir photo) que j'ai ressenti le plus d'émotion (oui oui, je suis parfois émotif si vous n'aviez pas remarqué). Ici, c'était frappant à quel point le temps semblait s'être arrêté. Instantanément, j'ai revu dans ma tête les images de l'effervescence de nos jours passés ici, car c'était là que nous passions nos pauses d'entre-deux cours et nos pauses du midi. Je revoyais des amis, des personnes qui sont passées dans ma vie de l'époque et que j'ai perdu de vue...des matchs de "haki", des blagues, du temps passé à planifier nos sorties, nos week-ends, à spotter les filles que nous trouvions de notre goût...à parler de nos cours, des profs, des examens...le temps nous importait peu à l'époque; le temps n'avait pas la même valeur...car nous avions toute notre vie devant nous. Et tout ça, c'était avant les cellulaires, et avant Internet! My god, comment a-t-on pu survivre? Et pourtant...

 ...pourtant tout ça m'a rappelé à quel point j'avais eu de la chance. J'étais content d'avoir vécu tout ça pendant mon secondaire, vivre des émotions fortes, repousser nos limites, frapper des murs, contourner des obstacles...crier parfois à l'injustice...se dépasser et vous savez quoi, se laisser trainer les pieds par simple paresse...et malgré les tourments, les questionnements, les incertitudes, les échecs amoureux et les autres échecs de la vie.

Alors que retenir de tout ce voyage dans le temps?...et bien je réalise aujourd'hui que c'est ça la vie! De subir des épreuves, recevoir des coups durs et se relever chaque fois. Le secondaire forge notre personnalité et c'est une période charnière d'une vie, qu'on le veuille ou non. Y'a un âge pour tout y paraît...et bien Carpe diem et  malgré tous les doutes qu'on peut vivre pendant l'adolescence (qui n'est pas toujours jojo disons-le) et bien je suis serein avec tout ça, je pense m'en être plutôt bien tiré...même si j'avais l'impression de perdre mon temps, le recul me laisse croire que je ne l'ai pas trop gaspillé, alors c'est bon.


mardi 24 juin 2014

L'amour dure 3 ans


« L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.  »
[Frédéric Beigbeder]

Ce week-end, j'ai écouté un film français "L'amour dure 3 ans"...je n'accroche pas souvent sur les films français...mais de plus en plus avec les années...je vais mettre ça sur le dos de mon âge qui avance...Bref, le titre a piqué ma curosité et ça me semblait intéressant...comédie romantique sacarstique à souhait, j'ai bien aimé...et ça peut-être mis inconsciemment la table pour la suite.

Hier, j'ai posé une question directe à une collègue (en couple)...pendant le spectacle de la Fête nationale. ok là je vous épargne le contexte, ce serait un peu long et sans intérêt. Pour faire court, on disait d'un couple qu'un seul des deux était amoureux...on trouvait ça dommage car ils forment un beau couple..."elle est amoureuse, ça parait...mais lui, ne l'est plus". Le langage du corps, le non verbal, les attentions...bref, tout ça, vu d'un oeil extérieur est assez évident a percevoir.

S'en est suivi l'échange suivant:

Moi: Et toi? L'es-tu amoureuse?...sur le coup, elle a semblé surprise et m'a répondue

Elle: Je pense que oui...

Moi: Ah oui? tu PENSES! et qu'est-ce qui te fait dire ça?

Elle: Je pense que c'est cela...car je tolère beaucoup plus de choses qu'avec une autre personne, je ne tolèrerais pas...alors je pense que c'est ça.

Moi: ...[silence]

L'échange s'est terminé là (on était en mode festif sur les Plaines quand même). J'ai tout de même trouvé sa réponse particulière et ne savais pas trop quoi répondre à cela...

Pour ma part, je suis moins rationnel sur cette question... je pense que quand t'es amoureux, la question ne se pose pas, tu l'es, tu le sais...un point c'est tout...du moins, jpense pas que la tolérance c'est le principal facteur. 

Quand t'es en amour, l'autre te manque (au bout d'un certain temps), tu peux même ressentir un vide...t'as des projets communs (pas par obligation, juste des projets pour avancer ensemble genre)...t'es complice...autant dans les rires (très important), dans les petits gestes qu'en communiquant autour d'une bière avec des amis...et oui, en quelque part, c'est vrai que tu passes par-dessus tous ces petits défauts...ces petits travers qui normalement nous irriterais...et j'ajouterais enfin que quand t'es réellement en amour, bien tu ne regardes pas ailleurs...tu veux à tout prix garder ce que tu as...ton ptit bonheur, tu considères qu'il mérite que tu l'entretienne, tu prends donc soin de l'autre avec de petites attentions...

Dis comme ça, être amoureux ça l'air simple, voir banal...mais au commencement, tout part des trippes...le coeur te serre quand tu la vois, quand tu la croise...tu sais que c'est ça. Mais ça, c'est pour moi le bout le plus difficile à produire...vous savez, la petite étincelle...mais ça, c'est un autre sujet.


La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.