samedi 15 novembre 2008
Celle-là, je la garde pour C à Noël
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mercredi 15 octobre 2008
J'aimais les années 80
Oui, je suis un fan fini de Génération 80 à Musimax...quand je zappe et que je tombe sur l'émission, je reste sticker dessus...et je trippe. En fait, pour être plus précis, j'aime ce que je me rappelle des années 80...car en 80, j'étais un peu jeune...et ce que je me rappelle débute plutôt vers la fin des années 80...
Cette naïveté qui nous habitais, je m'en ennui parfois, souvent. En fait, c'est peut-être de mon adolescence dont il est question ici, je l'ignore...mais reste qu'il me semble que dans ces années là, on se cassait moins la tête pour vivre...on vivais, puis on voyait après. Maintenant, on anticipe ce que nos vies doivent être et ressemblées...on aspire à mieux, mais est-ce vraiment mieux? On se créer des modèles, des idéaux dans tous les domaines mais on oubli que nous ne sommes que des poussières dans l'univers...de nos jours, on se prend parfois pour des planètes, non?
Quoiqu'il en soit, les années 80, bien que douteuses au point de vue de la mode vestimentaire, demeure pour moi une période remplie de beaux souvenirs:
-L'album Slippery when wet de Bon jovi qui m'a fait découvrir le son de la guitare de Sambora et où toutes les tounes étaient bonnes...oui, c'était possible! Et l'album New-Jersey et qui m'a valu mes premiers slows avec les filles sur I'll be there for you (oh yeah, rock on...!)
-Le bal des finissants...ma première cravate qui, conjugué avec l'abus d'alcool et mes cheveux longs (héhéhé) détonnait vraiment dans le décor...que dire de ma date que j'ai flushé dans le parking...(Jass, je m'excuse, j'étais soul)
-Les posters de Samantha Fox qui ornaient les murs des chambres à couchers de mes chums de gars (pas les miens, mes parents voulaient pas). Merci Samantha, tu nous as fait vraiment flipper à 15 ans, nous avons découvert ce qu'un décolleté pouvais provoquer comme réaction...euh...bon, je passe.
-Les étés passés au chalet de mes parents...liberté totale et découverte de la vie, sous tous ces sens...les cousins, les cousines autour du feu, autour d'une table à jouer aux cartes (le jeu du trou-de-cul n'a plus de secret pour moi).
-Les premiers french kiss (avec les filles qui savaient comment)...vous devriez voir ce qu'elles sont devenues aujourd'hui...facebook permet ce genre de "retrouvailles".
-Superman, Hulk Hogan et Rambo étaient les seuls modèles masculin (bon j'exagère p-être...)
-The Breakfast club, La folle journée de Ferris Bueller...merde, ils passent maintenant à Prise 2!
-Suzie Lambert était mon fantasme féminin dans Lance et compte I...oui, j'me croyais probablement amoureux...!! :)
Puis virent toutes les autres petites joies de la vie, qui serait perçues comme banales aujourd'hui, telle un dimanche après-midi à défoncer les manettes du Nintendo de mon ami, Gun's n Roses, les nuits profiter des 2 pour 1 dans les discothèques "in" où Mr. Vain était la demande spéciale la plus populaire...bref, je m'arrête là...je vous ai dit que j'étais aller voir 1981 de Ricardo Troji et que j'avais tripper?
Cette naïveté qui nous habitais, je m'en ennui parfois, souvent. En fait, c'est peut-être de mon adolescence dont il est question ici, je l'ignore...mais reste qu'il me semble que dans ces années là, on se cassait moins la tête pour vivre...on vivais, puis on voyait après. Maintenant, on anticipe ce que nos vies doivent être et ressemblées...on aspire à mieux, mais est-ce vraiment mieux? On se créer des modèles, des idéaux dans tous les domaines mais on oubli que nous ne sommes que des poussières dans l'univers...de nos jours, on se prend parfois pour des planètes, non?
Quoiqu'il en soit, les années 80, bien que douteuses au point de vue de la mode vestimentaire, demeure pour moi une période remplie de beaux souvenirs:
-L'album Slippery when wet de Bon jovi qui m'a fait découvrir le son de la guitare de Sambora et où toutes les tounes étaient bonnes...oui, c'était possible! Et l'album New-Jersey et qui m'a valu mes premiers slows avec les filles sur I'll be there for you (oh yeah, rock on...!)
-Le bal des finissants...ma première cravate qui, conjugué avec l'abus d'alcool et mes cheveux longs (héhéhé) détonnait vraiment dans le décor...que dire de ma date que j'ai flushé dans le parking...(Jass, je m'excuse, j'étais soul)
-Les posters de Samantha Fox qui ornaient les murs des chambres à couchers de mes chums de gars (pas les miens, mes parents voulaient pas). Merci Samantha, tu nous as fait vraiment flipper à 15 ans, nous avons découvert ce qu'un décolleté pouvais provoquer comme réaction...euh...bon, je passe.
-Les étés passés au chalet de mes parents...liberté totale et découverte de la vie, sous tous ces sens...les cousins, les cousines autour du feu, autour d'une table à jouer aux cartes (le jeu du trou-de-cul n'a plus de secret pour moi).
-Les premiers french kiss (avec les filles qui savaient comment)...vous devriez voir ce qu'elles sont devenues aujourd'hui...facebook permet ce genre de "retrouvailles".
-Superman, Hulk Hogan et Rambo étaient les seuls modèles masculin (bon j'exagère p-être...)
-The Breakfast club, La folle journée de Ferris Bueller...merde, ils passent maintenant à Prise 2!
-Suzie Lambert était mon fantasme féminin dans Lance et compte I...oui, j'me croyais probablement amoureux...!! :)
Puis virent toutes les autres petites joies de la vie, qui serait perçues comme banales aujourd'hui, telle un dimanche après-midi à défoncer les manettes du Nintendo de mon ami, Gun's n Roses, les nuits profiter des 2 pour 1 dans les discothèques "in" où Mr. Vain était la demande spéciale la plus populaire...bref, je m'arrête là...je vous ai dit que j'étais aller voir 1981 de Ricardo Troji et que j'avais tripper?
vendredi 3 octobre 2008
Constat à l'amiable
Pendant que tu cherchais à comprendre, moi je cherchais à t'oublier, mais après 7 ans, ni l'un ni l'autre n'avons réussi notre objectif.
C.
Bon, on progresse...
vendredi 15 août 2008
dimanche 27 juillet 2008
La belle au bois dormant
Il était une fois, dans une contrée lointaine, une princesse. Elle se plaisait d’une vie sans tambour ni trompette, dans son arrière-pays et dans les bras du paysan voisin de sa seigneurie, sans grande envergure ni ambition, qui lui donna un jour, un peu d’attention au bon moment…
Toutefois, la princesse aspire secrètement à vivre une aventure qui lui fera perdre tous ses sens, à se laisser combler par un prince qui, p-être, saura la faire émerger du sommeil inconscient dans lequel elle est plongée depuis bientôt 2 ans. Elle est tentée certes, mais ce beau risque la hante à chaque fois qu’elle croise celui pour qui elle a avoué avoir du désir.
« Tout le monde sait que toi et moi, c’est une question de mauvais timing » lui dira-t-elle. Elle lui dira aussi des trucs comme: « Penses-tu que toi et moi ça pourrait marcher? » ou encore elle lui enverra des tests sur Internet ou elle lui avouera qu’elle le trouve charmant, qu’elle l’embrasserait si l’occasion se présentait, qu’elle pourrait entrer en relation avec lui un jour…bref, tout pour que le prince commence à s’intéresser à elle un peu plus sérieusement.
Mais le prince, lorsqu’il a eu sa première occasion, a préféré partir avec une fille du Roi plutôt que d’oser demander la main de la princesse, de peur de se planter, car le prince, derrière son air confiant et sûr de lui, doutait des intentions de la princesse à l’époque et ce soir là, avait vraiment envie d’une solide baise; n’ayons pas peur des mots. Dès lors, la princesse a peut-être cru, à tort, que le prince était un osti de cruiseur qui pensait avec sa queue plutôt qu’avec sa tête (ce qui n’était pas totalement faux se soir là mais bon…on a tous droit à prendre son pied non?).
Depuis ce temps, il se sont revu à quelques occasions: la princesse a toujours son paysan accroché au bras et le prince toujours l’air aussi courailleux qu’avant, ce qui ne l’aide pas, avouons-le. Mais la princesse semble visiblement s’ennuyer avec son paysan, cet homme on ne peut plus banal (mais par ailleurs bien gentil) et elle est récemment revenu à la charge auprès du prince afin de tâter subtilement si son charme lui faisait toujours de l’effet, ce qui a sembler être le cas mais comme son paysan est toujours sous sa jupe, le prince est un peu pogné avec ça, inutile de le préciser.
Le prince souhaite maintenant que la princesse se réveille, mais pour cela, l’histoire doit avoir un dénouement prochain…sera-t-il celui bien connu?
Toutefois, la princesse aspire secrètement à vivre une aventure qui lui fera perdre tous ses sens, à se laisser combler par un prince qui, p-être, saura la faire émerger du sommeil inconscient dans lequel elle est plongée depuis bientôt 2 ans. Elle est tentée certes, mais ce beau risque la hante à chaque fois qu’elle croise celui pour qui elle a avoué avoir du désir.
« Tout le monde sait que toi et moi, c’est une question de mauvais timing » lui dira-t-elle. Elle lui dira aussi des trucs comme: « Penses-tu que toi et moi ça pourrait marcher? » ou encore elle lui enverra des tests sur Internet ou elle lui avouera qu’elle le trouve charmant, qu’elle l’embrasserait si l’occasion se présentait, qu’elle pourrait entrer en relation avec lui un jour…bref, tout pour que le prince commence à s’intéresser à elle un peu plus sérieusement.
Mais le prince, lorsqu’il a eu sa première occasion, a préféré partir avec une fille du Roi plutôt que d’oser demander la main de la princesse, de peur de se planter, car le prince, derrière son air confiant et sûr de lui, doutait des intentions de la princesse à l’époque et ce soir là, avait vraiment envie d’une solide baise; n’ayons pas peur des mots. Dès lors, la princesse a peut-être cru, à tort, que le prince était un osti de cruiseur qui pensait avec sa queue plutôt qu’avec sa tête (ce qui n’était pas totalement faux se soir là mais bon…on a tous droit à prendre son pied non?).
Depuis ce temps, il se sont revu à quelques occasions: la princesse a toujours son paysan accroché au bras et le prince toujours l’air aussi courailleux qu’avant, ce qui ne l’aide pas, avouons-le. Mais la princesse semble visiblement s’ennuyer avec son paysan, cet homme on ne peut plus banal (mais par ailleurs bien gentil) et elle est récemment revenu à la charge auprès du prince afin de tâter subtilement si son charme lui faisait toujours de l’effet, ce qui a sembler être le cas mais comme son paysan est toujours sous sa jupe, le prince est un peu pogné avec ça, inutile de le préciser.
Le prince souhaite maintenant que la princesse se réveille, mais pour cela, l’histoire doit avoir un dénouement prochain…sera-t-il celui bien connu?
Enfin, il arriva à la tour et poussa la porte de la petite chambre où dormait la Belle. Elle était là, si jolie qu’il ne put en détourner le regard. Il se pencha sur elle et lui donna un baiser. Alors, la Belle au Bois Dormant s’éveilla, ouvrit les yeux et le regarda en souriant. Le mariage du prince et de la Belle au Bois Dormant fut célébré avec un faste exceptionnel. Et ils vécurent heureux jusqu’à leur mort.
lundi 12 mai 2008
Cher René
Je viens d'écouter le récit de ta vie ce soir à la télé. Je comprends maintenant ce qui fait de moi un souverainiste...parfois mou je l'avoue mais souverainiste quand même.
Le projet de pays que tu as porté sur tes épaules pendant toutes ces années t'auront été fatales. Ton beau rêve ne ce sera pas réalisé de ton vivant. Les rêves ne se commande pas semble-t-il. Le peuple n'était pas, de toute évidence, encore prêt à te suivre dans ce projet de faire du Québec un pays. Ta vie et ton passage parmi nous n'auront toutefois pas été inutile. Ton charisme, ton humilité légendaire auront fait de toi un personnage historique plus grand que nature.
En écoutant ta vie en rafale ce soir pendant 3h, je me suis rappelé à quel point nous avons été si près du rêve, si près d'accomplir ce que peu d'homme ont réussi à faire: un peuple debout et fier de ce qu'il est. Bien sûr, nous sommes actuellement dans un creux de vague. Cette vague qui nous rend un peu mou, qui ne nous fait pas vraiment vibrer notre fibre patriotique. Toutefois, la marche d'un peuple vers son autonomie est un processus irréversible. La dernière fois, nous sommes passé si près...En t'écoutant ce soir, tu m'as fait de nouveau vibrer...tu m'as redonné la fierté d'être québécois...tu m'as rappelé qu'avant toute chose, c'est l'intérêt du peuple qui doit primer sur le narcissisme et sur les éloges individuelles...tu ne mangeais pas de ce pain et ta mémoire sera encore longtemps marquée par ce trait qui te rendait si charismatique, si près de nous.
Ton départ à causé une onde de choc. Nous avons réalisé à quel point tu t'étais battu pour ta patrie...à quel point tu y croyais...à quel point nous étions ta raison de vivre. Depuis ton départ, personne n'a pu t'égaler, pas même les plus riches, les plus puissants ou les plus stratèges...toi, tu étais vrai et nous parlais avec ton cœur et ton âme dans un monde jadis et aujourd'hui emplit de requins, à qui l'ont met les paroles en bouche de surcroît.
Cher René, je dédie ce post à ta mémoire et je te remercie de tout ce que tu nous as donné... la fierté, l'authenticité et l'espoir. Tu nous manque.
Le projet de pays que tu as porté sur tes épaules pendant toutes ces années t'auront été fatales. Ton beau rêve ne ce sera pas réalisé de ton vivant. Les rêves ne se commande pas semble-t-il. Le peuple n'était pas, de toute évidence, encore prêt à te suivre dans ce projet de faire du Québec un pays. Ta vie et ton passage parmi nous n'auront toutefois pas été inutile. Ton charisme, ton humilité légendaire auront fait de toi un personnage historique plus grand que nature.
En écoutant ta vie en rafale ce soir pendant 3h, je me suis rappelé à quel point nous avons été si près du rêve, si près d'accomplir ce que peu d'homme ont réussi à faire: un peuple debout et fier de ce qu'il est. Bien sûr, nous sommes actuellement dans un creux de vague. Cette vague qui nous rend un peu mou, qui ne nous fait pas vraiment vibrer notre fibre patriotique. Toutefois, la marche d'un peuple vers son autonomie est un processus irréversible. La dernière fois, nous sommes passé si près...En t'écoutant ce soir, tu m'as fait de nouveau vibrer...tu m'as redonné la fierté d'être québécois...tu m'as rappelé qu'avant toute chose, c'est l'intérêt du peuple qui doit primer sur le narcissisme et sur les éloges individuelles...tu ne mangeais pas de ce pain et ta mémoire sera encore longtemps marquée par ce trait qui te rendait si charismatique, si près de nous.
Ton départ à causé une onde de choc. Nous avons réalisé à quel point tu t'étais battu pour ta patrie...à quel point tu y croyais...à quel point nous étions ta raison de vivre. Depuis ton départ, personne n'a pu t'égaler, pas même les plus riches, les plus puissants ou les plus stratèges...toi, tu étais vrai et nous parlais avec ton cœur et ton âme dans un monde jadis et aujourd'hui emplit de requins, à qui l'ont met les paroles en bouche de surcroît.
Cher René, je dédie ce post à ta mémoire et je te remercie de tout ce que tu nous as donné... la fierté, l'authenticité et l'espoir. Tu nous manque.
samedi 12 avril 2008
Feeling du moment
Il est 2h du matin. Je ne trouve pas le sommeil. J'ai la tête pleine. Ce soir, j'ai ouvert la pharmacie de la salle d'eau. Y'avait pleins de médicaments de V. qui étaient là. Je n'ouvre souvent cette pharmacie à vrai dire, je ne suis jamais malade alors...mais ce soir j'avais plus de pâte à dents alors j'ai ouvert.
J'ignore pourquoi mais ça m'a rendu triste de voir son nom sur les étiquettes. C'est comme si une partie de l'appartement était demeuré inviolé depuis son départ. Un signe qu'un jour, elle était passé par ici, avait vécu ici. Ce n'est pas que je l'aime toujours mais je m'ennui de sa présence. V. était mon rayon de soleil quotidien, celle qui me faisait rire quand je n'allais pas bien. Celle qui m'écoutait et me conseillait sur quoi faire et ne pas faire. J'entends encore souvent son rire résonné en ces murs quand je suis seul et que je ne vais pas bien. La blessure que nous avons ouverte par notre rupture, j'ignore si un jour elle se refermera tellement nous nous sommes déchiré. J'ignore pkoi je ressens cela mais si j'ai le besoin de l'écrire ici, c'est que je dois le faire...je n'ai plus de journal depuis mon université alors faut bien j'évacue en qq part. Ce soir est un bon soir pour évacuer.
Ce soir, j'ai songé sérieusement à quitter ces murs. Ici est l'endroit est là où nous espérions fonder une famille et vivre heureux. Rien de tous cela s'est produit, au contraire, et je ne comprends pas toujours pkoi nos vies se sont séparées de la sorte. Reste que le résultat est le même et rien ne peut changer cela désormais. En ouvrant cette pharmacie, j'ai jeté pratiquement tout ce qu'elle contenait aux poubelles. C'était un drôle de sentiment. Au-delà d'être celle qui partageait ma vie, elle était une oreille, une confidente de première ordre et surout, une amie en qui j'ai mis toute ma confiance.
Je ne donne pas ma confiance facilement malgré mon côté social. V. avait gagné et mérité celle-ci. Avec elle, je pouvais tout dire sans peur de me faire juger. Je n'ai plus ce privilège et j'ai du mal à l'accepter je pense. Déménager d'ici me ferais p-être du bien finalement, malgré que j'aime y vivre. Ces murs...ils me rappellent trop de souvenirs. Je comprends C. qu'après mon départ elle voulait vivre ailleurs car je l'avais laissé dans les choses où nous avions vécus. Il m'arrive la même chose aujourd'hui. J'ai le goût d'être ailleurs pour oublier tout cela.
On m'a souvent reproché de ne pas m'ouvrir, de garder mon âme fermé. Bien voyez ce qu'il se passe quand je l'ouvre...je ne suis pas dépressif ou sur un down...j'ai seulement envie de me soulager un peu. C'est malheureux que je doive écrire sur un blog, où tout le monde peut voir ce que je vis...mais c'est ma vie au moment d'écrire ces lignes mais c'est mon seul déversoir pour l'instant. Mais demain sera un autre jour et j'aurai oublié tout ce que je ressens ce soir. Je verrai la vie avec entrain et espoir...je ne suis pas de ceux qui baissent facilement les bras, il ne faut donc pas s'inquiéter.
" On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre
moitié à quitter ceux qu'on aime. "
Victor Hugo
vendredi 7 mars 2008
La fibre paternelle
J'atteindrai bientôt l'âge du Christ...dans presque 1 mois...ce soir, j'ai fait comme plus de 1 million de québécois, j'étais rivé à mon téléviseur pour écouter le dernier épisode des Lavigueurs.
La scène avec le plus jeune sur le divan avec sa blonde m'a vraiment fait quelque chose. Le fils annonce à son père qu'il prévoit avoir un enfant bientôt. Le père, touché par cette annonce, laisse son fils partir de la maison afin qu'il soit "heureux". Cette scène, à priori bénigne, m'a fait pourtant touché. C'est con mais j'aimerais tellement vivre ça un jour...ça m'a ressasser un paquet de trucs en dedans.
Quand j'étais plus jeune, genre vers 18 ans, je m'étais dit que j'allais sortir de l'université vers 24-25 ans. Puis, croyais-je, j'allais par la suite, être prof, gagner ma vie et payer mes dettes, en m'achetant une petite maison paisible avec mon amoureuse. J'aurais été en couple pendant 3-4 ans puis, prêt à être père vers 28-29 ans.
En réalité, je suis sorti de l'université à 25 puis j'ai eu une job stable à temps plein à 29. Me voilà à presque 33 ans et je suis loin de la coupe aux lèvres. Pourtant, je suis passé si près...À 24 ans, j'ai renouer avec C. (je sais j'en parle souvent d'elle mais que voulez-vous!). C. avait eu un enfant depuis notre première relation: S. C. ayant la garde, S. vivait avec nous deux. C'était coomme mon enfant: j'ai connu les couches, le biberons, les visites chez le médecin...J'étais, dans ma tête, père.
Par deux fois pendant que j'étais avec C., jme suis ramassé à la pharmacie pour acheter des tests de grossesse. La 1re fois, j'étais stressé au max...je savais pas comment j'allais pouvoir arrivé financièrement, étant encore étudiant. Avant le test, j'ai demandé à C. ce qu'on allait faire si c'était positif. C. m'a répondu: "Si tu m'as fait un enfant, c'est sûr que je le garde. Si c'était de quelqu'un d'autres, je ne sais pas ce que je ferais, mais de toi, je ne pourrais pas me faire avorter".
J'ignore pkoi la scène de ce soir dans Les Lavigueurs m'a rappeler cette phrase que C. m'avait dite. Cela m'a rendu profondément mélancolique. J'étais prêt...j'y étais, mais le destin a voulu que cela n'arrive pas. Nous vivions d'amour, tout était parfait...C. aurait été parfaite comme mère...et je sais que cela aurait changé ma vie. Avec le recul, je regrette que ces deux tests se soient avérés négatifs. À dire vrai, ça me fait vraiment chier...maintenant, j'ai vieilli et je suis de ceux qui croient qu'il y a un âge pour être parents...je ne sais plus trop quoi penser mais la scène de ce soir, chose certaine, j'aimerais vraiment avoir la chance de la jouer un jour, mais dans la réalité.
La scène avec le plus jeune sur le divan avec sa blonde m'a vraiment fait quelque chose. Le fils annonce à son père qu'il prévoit avoir un enfant bientôt. Le père, touché par cette annonce, laisse son fils partir de la maison afin qu'il soit "heureux". Cette scène, à priori bénigne, m'a fait pourtant touché. C'est con mais j'aimerais tellement vivre ça un jour...ça m'a ressasser un paquet de trucs en dedans.
Quand j'étais plus jeune, genre vers 18 ans, je m'étais dit que j'allais sortir de l'université vers 24-25 ans. Puis, croyais-je, j'allais par la suite, être prof, gagner ma vie et payer mes dettes, en m'achetant une petite maison paisible avec mon amoureuse. J'aurais été en couple pendant 3-4 ans puis, prêt à être père vers 28-29 ans.
En réalité, je suis sorti de l'université à 25 puis j'ai eu une job stable à temps plein à 29. Me voilà à presque 33 ans et je suis loin de la coupe aux lèvres. Pourtant, je suis passé si près...À 24 ans, j'ai renouer avec C. (je sais j'en parle souvent d'elle mais que voulez-vous!). C. avait eu un enfant depuis notre première relation: S. C. ayant la garde, S. vivait avec nous deux. C'était coomme mon enfant: j'ai connu les couches, le biberons, les visites chez le médecin...J'étais, dans ma tête, père.
Par deux fois pendant que j'étais avec C., jme suis ramassé à la pharmacie pour acheter des tests de grossesse. La 1re fois, j'étais stressé au max...je savais pas comment j'allais pouvoir arrivé financièrement, étant encore étudiant. Avant le test, j'ai demandé à C. ce qu'on allait faire si c'était positif. C. m'a répondu: "Si tu m'as fait un enfant, c'est sûr que je le garde. Si c'était de quelqu'un d'autres, je ne sais pas ce que je ferais, mais de toi, je ne pourrais pas me faire avorter".
J'ignore pkoi la scène de ce soir dans Les Lavigueurs m'a rappeler cette phrase que C. m'avait dite. Cela m'a rendu profondément mélancolique. J'étais prêt...j'y étais, mais le destin a voulu que cela n'arrive pas. Nous vivions d'amour, tout était parfait...C. aurait été parfaite comme mère...et je sais que cela aurait changé ma vie. Avec le recul, je regrette que ces deux tests se soient avérés négatifs. À dire vrai, ça me fait vraiment chier...maintenant, j'ai vieilli et je suis de ceux qui croient qu'il y a un âge pour être parents...je ne sais plus trop quoi penser mais la scène de ce soir, chose certaine, j'aimerais vraiment avoir la chance de la jouer un jour, mais dans la réalité.
lundi 3 mars 2008
Je n'étais pas fou
Hier soir, j'ai eu un long entretien avec C. Un vrai cette fois. Nous sommes revenu sur notre relation d'il y a 7 ans, comme ça, naturellement.
Et puis voilà. On parle de notre passé, de ce qu'on a vécu de si fort ensemble. C. et moi, nous avons passé 2 ans ensemble. Une relation passionnée, remplie de moments forts mais aussi de moments plus creux, comme dans tous les couples. C. et moi, c'était spécial...je ne peux l'expliquer, c'est comme une relation presque cosmique...en fait, c'est ce que j'ai toujours cru.
Hier soir, C. m'a avouée, pour la première fois, que nous avions vécu quelque chose de très fort...qq chose de spécial...qu'en qq part, nous étions (et nous sommes encore un peu) connecté ensemble. C'est weird et ça ne s'explique pas. C'tait comme si notre relation et notre amour allait être (naïvement) éternel...je ne trouve pas d'autres mots pour l'expliquer. Je l'ai toujours dit, je l'ai toujours cru mais hier, elle me l'a enfin confirmé...C. m'a dit qu'elle n'aurait pu me dire l'an passé ce qu'elle m'a dit hier. Elle m'a aussi dit qu'elle aurait un pincement au coeur si un jour je lui annonçais mon mariage (non pas que je veuille me marier mais j'ai trouvé ça spécial après toute ces années).
Elle m'a dit que l'héritage que je lui avait laissé, c'était l'importance de la passion dans un couple. Je ne pense pas avoir vécu une relation aussi passionnelle avec une autre fille, c'est vrai...même après deux ans ensemble, nous regarder dans les yeux nous enflammait tous les deux...certains appelle ça de la chimie... mais c'est un peu plus que ça jpense mais je ne peux y mettre un mot.
Par contre, elle est revenue sur nos derniers moments (plus difficiles) et m'a exprimé comment elle se sentait à ce moment. Cela m'a fait réaliser à quel point nous nous étions distancés, malgré cette attirance que nous avions l'un pour l'autre. Nous avions des torts de chaque côtés et malgré ce que j'ai toujours cru, je ne crois pas qu'à cette période de nos vies, nous aurions pu "sauver" notre couple. Le recul nous donnait, hier, une autre perspective de ce qui nous était arrivés...ce qui a produit un échange riche en explications...mais c'est comme si nous avions encore tous les deux des ptites crottes sur le coeur...C. vit aujourd'hui avec un conjoint. Elle mène une vie paisible et heureuse. J'ai été content d'enfin pouvoir lui parler pendant presque 3h hier...car finalement, je n'étais pas fou...! Je sais aussi que notre histoire n'a aucune chance de revivre à nouveau...et c'est bien comme cela, nous sommes en paix l'un avec l'autre et c'est le plus important.
Et puis voilà. On parle de notre passé, de ce qu'on a vécu de si fort ensemble. C. et moi, nous avons passé 2 ans ensemble. Une relation passionnée, remplie de moments forts mais aussi de moments plus creux, comme dans tous les couples. C. et moi, c'était spécial...je ne peux l'expliquer, c'est comme une relation presque cosmique...en fait, c'est ce que j'ai toujours cru.
Hier soir, C. m'a avouée, pour la première fois, que nous avions vécu quelque chose de très fort...qq chose de spécial...qu'en qq part, nous étions (et nous sommes encore un peu) connecté ensemble. C'est weird et ça ne s'explique pas. C'tait comme si notre relation et notre amour allait être (naïvement) éternel...je ne trouve pas d'autres mots pour l'expliquer. Je l'ai toujours dit, je l'ai toujours cru mais hier, elle me l'a enfin confirmé...C. m'a dit qu'elle n'aurait pu me dire l'an passé ce qu'elle m'a dit hier. Elle m'a aussi dit qu'elle aurait un pincement au coeur si un jour je lui annonçais mon mariage (non pas que je veuille me marier mais j'ai trouvé ça spécial après toute ces années).
Elle m'a dit que l'héritage que je lui avait laissé, c'était l'importance de la passion dans un couple. Je ne pense pas avoir vécu une relation aussi passionnelle avec une autre fille, c'est vrai...même après deux ans ensemble, nous regarder dans les yeux nous enflammait tous les deux...certains appelle ça de la chimie... mais c'est un peu plus que ça jpense mais je ne peux y mettre un mot.
Par contre, elle est revenue sur nos derniers moments (plus difficiles) et m'a exprimé comment elle se sentait à ce moment. Cela m'a fait réaliser à quel point nous nous étions distancés, malgré cette attirance que nous avions l'un pour l'autre. Nous avions des torts de chaque côtés et malgré ce que j'ai toujours cru, je ne crois pas qu'à cette période de nos vies, nous aurions pu "sauver" notre couple. Le recul nous donnait, hier, une autre perspective de ce qui nous était arrivés...ce qui a produit un échange riche en explications...mais c'est comme si nous avions encore tous les deux des ptites crottes sur le coeur...C. vit aujourd'hui avec un conjoint. Elle mène une vie paisible et heureuse. J'ai été content d'enfin pouvoir lui parler pendant presque 3h hier...car finalement, je n'étais pas fou...! Je sais aussi que notre histoire n'a aucune chance de revivre à nouveau...et c'est bien comme cela, nous sommes en paix l'un avec l'autre et c'est le plus important.
mardi 5 février 2008
Plus fort que moi
En revenant de ma beauce natale cet après-midi je suis encore repassé devant. Non pas que je le fasse souvent mais bon...jme demande quelles réponses je pense trouver en repassant par là. Peut-être seulement un sentiment de bien-être total? Je l'ignore, mais revoir la maison où moi et C. avons habité pendant 2 ans est une pulsion qui m'habite quelques fois...mais surtout quand ça va mal. Comme j'aimerais pouvoir y entrer...juste pour revoir l'intérieur.
Le salon où je berçais S. , le 2e étage où se trouve notre chambre à coucher et où se trouvais la chambre du bébé. Je suis probablement trop nostalgique et je devrais regarder devant...mais c'est plus fort que moi. C'est la maison où j'ai vécu probablement mes plus beaux jours. Où l'amour transpirais sur les murs, un amour réciproque. Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connus des hauts et des bas, mais nous traversions ces épreuves avec une facilité déconcertante...toutes les difficultés exceptées celle de la rupture, qui elle, n'a pu ce cicatrisée.
J'ai toujours appelé C. mon roc de Gibraltar...elle était mon air, mon souffle de vie, celle qui me mettait un sourire lors des jours plus gris. Sa présence me manquent énormément et je sais que cet amour s'est éteint. Trouverais-je un jour quelqu'un qui me fera revivre autant?
Le salon où je berçais S. , le 2e étage où se trouve notre chambre à coucher et où se trouvais la chambre du bébé. Je suis probablement trop nostalgique et je devrais regarder devant...mais c'est plus fort que moi. C'est la maison où j'ai vécu probablement mes plus beaux jours. Où l'amour transpirais sur les murs, un amour réciproque. Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connus des hauts et des bas, mais nous traversions ces épreuves avec une facilité déconcertante...toutes les difficultés exceptées celle de la rupture, qui elle, n'a pu ce cicatrisée.
J'ai toujours appelé C. mon roc de Gibraltar...elle était mon air, mon souffle de vie, celle qui me mettait un sourire lors des jours plus gris. Sa présence me manquent énormément et je sais que cet amour s'est éteint. Trouverais-je un jour quelqu'un qui me fera revivre autant?
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