mardi 2 février 2010

C'était en décembre...

Je travaillais alors de nuit sur la route à 1hre de Québec dans ma Beauce natale, où j'avais dû retourner vivre temporairement après mes études. La nuit durant, j'écoutais le son de ma radio fredonner des airs qui aujourd'hui représentent tout pleins de souvenirs. Moi et C avions renoué et je vivais en permanence sur un nuage. Plus jamais je ne voudrais vivre séparer d'elle, de sa présence, de son odeur. Tellement qu'après mon quart de travail, vers les 5hre du matin, je faisais une heure de route pour aller la rejoindre au lit lorsque l'aube se pointait le bout du nez. Les kilomètres n'avaient pour moi aucune importance...aller la rejoindre m'importait plus que tout au monde. Lorsqu'enfin je me glissais sous les couvertures, complètement frigorifié, C me souriait, m'embrassait et se collait contre moi. Je n'oublierai jamais ces moments.

C'était encore l'hiver...lorsque je demandai à C d'aménager avec elle. Nous nous fréquentions alors que depuis quelques mois. Entre elle et moi, c'était encore la fougue, le feu et un amour au-delà de tout ce que nous avions souhaité. Nous nous comblions mutuellement la vie quoi, comme si notre chemin ne pourrais jamais se séparer, comme si quelqu'un l'avait tracé pour nous, mais ça, j'en ai déjà parlé...

Le fait que nous aménagions ensemble allait de soi. Me réveiller à ses côtés était un bonheur quotidien. Je la regardais dormir et elle avait l'air d'un ange. Lorsqu'enfin ses yeux s'ouvrait sous le rayon de soleil qui pénétrait la fenêtre, elle me souriait, comme si le simple fait d'être là, à ses côtés, lui embellissait la vie.

Aujourd'hui, je repense à cette période de ma vie. À quel point j'étais amoureux de C. Jme dis que lorsque ça arrivera à nouveau ce genre de truc, que j'en savourerai encore davantage chaque instant.

Si j'avais su que je l'aimais autant, je l'aurais aimée encore davantage.
Frédéric Dard

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