«Elle pourrait demeurer ici, l’assaillir d’invites, de chatteries, toute la nuit provoquer son désir, répandre ses effluves». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
Depuis tout ce temps que j'ai envie d'elle, et elle de moi...mais cet interdit, cette privation qui nourrit nos fantasmes atteint maintenant son paroxysme...Libido, flirt, désir, effluves sexuelles...tout est réuni pour une expérience....comment dirais-je, torride...?
J'ai lu que le désir est le souvenir de cette jouissance inattendue que l’on voudrait retrouver. J'ai envie de le croire. La première fois que je lui ai parlé, y'a déjà 5 ans, elle m'a rappelé C., ses répliques, son humour...sa façon de me "sizer"...comme si elle lisait en moi comme un livre ouvert, comme si elle savait sur quelle ficelle tirer, quand j'exagère, quand je fais exprès pour provoquer...quand mes paroles dépassent ma pensée...elle me ramène et ça, j'aime ça, ça m'a séduit.
Je sens maintenant sa présence derrière moi, son énergie me transperce le corps quand elle s'approche...son corps entier m'allume, ses seins, ses jambes...que je n'ose plus trop le regarder de peur que mon esprit ne redémarre un scénario de films XXX dans ma tête...et elle me dit que c'est réciproque...qu'elle doit se protéger de ma "bulle sexuelle" de peur d'y succomber. Pcq moi je peux, elle non.
...Phéromones, relents du printemps, fantasmes refoulés? J'avoue ne plus savoir...au départ, nous trouvions agréable de combler nos vides affectifs par un petit jeu de séduction avec des règles de part et d'autres...en attendant de combler ces mêmes vides avec le temps chacun de notre côté..c'était sweet et ça développait l'amitié et la complicité de la relation...mais là, on est sur le bord de l'échapper...j'imagine que sa période d'ovulation n'aide pas non plus...bref, n'en demeure pas moins que ce genre d'effluves sexuelles, ça n'arrive quand même pas tous les jours...et on ne contrôle pas vraiment ça, même si on croit que si.
à suivre, p-être bien, et p-être pas!
7 commentaires:
Oooooh... Il fait chaud par ici. Vas-y, succombe, c'est tellement bon...! :)
c'est à elle qu'il faut dire ça! Moi, je ne suis pas marié...! :)
Oh... :)
...et en plus, vous citez du Rogissart (Passantes d’Octobre, 1958- quelle beauté). Soyez en remercié !
Merci d'être passé Or pâle..!
Votre site est ravissant...au plaisir:-*
Merci! Vous êtes le ou la bienvenu(e)... :)
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