Le 11 août dernier, l'acteur bien connu Robin Williams a surpris et secoué l'Amérique par son suicide. Je m'étais promis d'écrire à son sujet, je profite donc du 5e anniverssaire du suicide de mon ami S. afin de publier mon billet.
C'est en écoutant TF1 de ma chambre d'hotel à Bruxelles que la nouvelle m'est arrivée. L'ironie du sort, c'est que j'ai précisement fait ce voyage en partie à cause du film La société des poètes disparu (notamment cet extrait) dans lequel je citais un personnage joué par Robin Williams (voir ce billet).
Nombre de nouvelles, de chroniques d'opinions et de billets ont été écrits aux lendemains de son décès. Certains parlaient de toxicomanie, d'alcoolisme et d'un diagnostic de la maladie de Parkinson pour expliquer la raison de son geste, mais c'est de façon unanime qu'on a fait allusion à la dépression de l'acteur lorsqu'il a mis fin à ses jours. Quoiqu'il en soit, 1 mois plus tard, un vibrant hommage de Billy Cristal aux Emmys le 25 août a eu lieu, mais pas un mot sur la dépression ni sur le suicide...
Robin Williams était un grand acteur...nul doute! Il a joué dans plusieurs films comiques mais pour moi, l'homme m'a surtout plu dans son jeu dramatique. Il m'a fait vibrer dans son personnage du psy dans Good Will Hunting, m'a marqué dans son interprétation dans la Société des Poètes disparus et touché dans le rôle de Patch Adams. Voilà pourquoi j'aimais ce grand acteur, voilà pourquoi j'aimais ce gars-là...il m'a brassé le dedans en jouant ses rôles avec brio.
Son oeuvre cinématographique sera certes immortelle (c'est là toute la beauté du cinéma et de la musique), mais son suicide n'aura que créé une onde choc digne d'une manchette comme on en voit tous les jours.
Et c'est précisement ça qui me dérange...pendant 3, ok disons 5-6 jours, les médias se sont emparé de la nouvelle et le monde a pleuré l'acteur... mais son suicide ne semble pas avoir secoué les consciences autant que je l'aurais souhaité. Je sais, ça sonne glauque, mais je m'explique...
Si le suicide d'un acteur aussi connu et aimé ne créer pas de débat de fond sur le sujet (ne serait-ce que sur la dépression) ou ne provoque qu'une prise de conscience collective que le temps d'une manchette de chien écrapou, qu'est-ce que ça prendra? "Il avait tout" lisait-on dans les articles...l'argent, la célébrité, la reconnaissance, le respect de ses pairs, une femme...et pourtant, il a décidé d'en finir. En fait, sa mort me rappelle celel de Dédé Fortin. N'y a-t-il pas là matière à réflexion?
Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Williams a probablement cru, comme trop d'autres, avoir touché le fond. Qu'importe. Il n'est plus ici pour nous expliquer. Chaque jour, 3 Québécois s'enlèvent la vie. Quand on y pense, ça donne froid dans le dos. La dépression demeure encore un geste trop tabou, et le suicide, un geste incompris pour une majorité de personne. Et pourtant, je continue de croire que beaucoup de suicides pourraient être évités...
RIP Mr. Williams.
Salut S.. je pense souvent à toi et à nos folies de jeunesse. Ça me manque parfois tout ça, mais bon, ici, la vie continue.
Robin Williams était un grand acteur...nul doute! Il a joué dans plusieurs films comiques mais pour moi, l'homme m'a surtout plu dans son jeu dramatique. Il m'a fait vibrer dans son personnage du psy dans Good Will Hunting, m'a marqué dans son interprétation dans la Société des Poètes disparus et touché dans le rôle de Patch Adams. Voilà pourquoi j'aimais ce grand acteur, voilà pourquoi j'aimais ce gars-là...il m'a brassé le dedans en jouant ses rôles avec brio.
Son oeuvre cinématographique sera certes immortelle (c'est là toute la beauté du cinéma et de la musique), mais son suicide n'aura que créé une onde choc digne d'une manchette comme on en voit tous les jours.
Et c'est précisement ça qui me dérange...pendant 3, ok disons 5-6 jours, les médias se sont emparé de la nouvelle et le monde a pleuré l'acteur... mais son suicide ne semble pas avoir secoué les consciences autant que je l'aurais souhaité. Je sais, ça sonne glauque, mais je m'explique...
Si le suicide d'un acteur aussi connu et aimé ne créer pas de débat de fond sur le sujet (ne serait-ce que sur la dépression) ou ne provoque qu'une prise de conscience collective que le temps d'une manchette de chien écrapou, qu'est-ce que ça prendra? "Il avait tout" lisait-on dans les articles...l'argent, la célébrité, la reconnaissance, le respect de ses pairs, une femme...et pourtant, il a décidé d'en finir. En fait, sa mort me rappelle celel de Dédé Fortin. N'y a-t-il pas là matière à réflexion?
Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Williams a probablement cru, comme trop d'autres, avoir touché le fond. Qu'importe. Il n'est plus ici pour nous expliquer. Chaque jour, 3 Québécois s'enlèvent la vie. Quand on y pense, ça donne froid dans le dos. La dépression demeure encore un geste trop tabou, et le suicide, un geste incompris pour une majorité de personne. Et pourtant, je continue de croire que beaucoup de suicides pourraient être évités...
RIP Mr. Williams.
Salut S.. je pense souvent à toi et à nos folies de jeunesse. Ça me manque parfois tout ça, mais bon, ici, la vie continue.
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