Cette scène tirée du film 1987 est tellement réaliste qu'a chaque fois que je la visionne, un bien-être m'envahit... |
J'ai réécouté hier pour la Xe fois le film 1987 de Ricardo Trogi. C'est de loin mon préféré de la trilogie puisque je me reconnais vraiment beaucoup dans une période marquante de ma vie à savoir la fin de mon adolescence. Mes 17 ans se sont déroulées en 1992 et non en 1987, mais les références du film sont similaires - les premières vraies jobs - les filles- le premier char - les conneries d'ados - mais surtout les soirées dans les bars/discothèques, vouloir entrer au Dagobert, manger une poutine Ashton après... avec mes amis. Cette partie du film est tournée de façon tellement réaliste...!
D'aussi loin que jme rappelle, l'année de mes 17 ans a été l'une des plus intense de ma vie.
La fin du secondaire...tu te cherches un peu oui, mais moi j'ai vécu ça
comme le début d'une liberté, la fin d'un cycle mais le début de qq
chose de nouveau...tu te penses invincible et l'avenir s'offre à toi. 1992, c'est aussi toute la vibe musicale de la sortie des albums double de Guns n'roses qui va me suivre pour les prochaines 30 années...ce sont les premières expériences sexuelles...il s'en est passé beaucoup de choses cette année là.
Peut-être est-ce la pandémie ou de la nostalgie mais en ce moment, tous ça me manque énormément depuis quelque temps...j'aurais envie de revivre ces années-là - à partir de 1992 disons, ces soirées-là avec mes amis de l'époque, on partait "veiller" autour de 22h pour ne pas arriver trop tôt- ensuite ben les 2 pour 1, les shooters cheap, slows à 3h, faire la fête...parfois abuser, se réveiller dans des apparts à Québec ben poqué de la veille...juste décrocher et oublier tous les fardeaux de ma vie...alors que la seule vraie responsabilité qu'on a au fond à 17 ans c'est de réussir à l'école...c'était une belle époque malgré les épreuves "normales" du quotidien. J'en ai bien profité.
L'amour était important certes, mais l'amitié encore
plus. Ce qui me désole c'est qu'aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir
perdu les deux...j'étais SI proche de mes amis...ça me rend triste
d'avoir perdu ça...on ne se voit plus - ou très rarement...en fait, ça
me fait capoter en fait car je ne pensais pas que ça
arriverait un jour, même si je comprends qu'ils sont loin et qu'ils ont
maintenant des familles, je trouve ça tough...et je ne peux rien faire
afin de ramener ça...c'est trop tard...même en forçant: ces années sont perdues maintenant.
C'est toutefois en écoutant 1987 que je réalise la chance que j'ai eu de vivre ça avec eux...pcq ma vie ressemblait pas mal à celle de Trogi dans le film...mêmes questionnements sur la vie, l'amour, l'argent...bref, ce film est fidèle à la vie d'un paquet de monde de cette époque j'imagine.
Je sais, je sais, je suis nostalgique, mais c'est assumé. Juste d'en parler, ça fait du bien, mais ça fout le cafard un peu. On vit vraiment dans une période qui fout l'angoisse non?
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