Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites.Ce matin, je travaillais à rédiger une note et comme c'est souvent le cas lorsque je compose un texte un peu complexe, j'avais besoin de ma bulle pour me concentrer. Pour y arriver, j'écoute, random, mon répertoire de musique mp3.
[Marc Lévy]
J'avais, plus qu'à l'habitude, vraiment de la difficulté à placer mes idées si bien que j'allais régulièrement jeter un oeil dans mes boîtes de courriel (rien pour aider, vous avez raison). Toujours est-il que pendant que jouait Too much love will kill you (pur hasard, je le répète), je reçois, d'un ami de longue date, des photos qu'il avait pris il y a 8 ou 9 ans et que je n'avais jamais vu. Spécifions que je n'ai pas énormement de photos de cette période de ma vie, si bien que les seuls souvenirs que j'ai sont davantages liés à des paroles qu'à des images.
Lorsque je me suis revu, souriant, les traits début vingtaine, l'air fringuant et sûr de moi, j'me suis à l'instant souvenu de ce que j'ai l'air quand je suis en amour (car je l'étais à ce moment là). Sans m'y attendre, j'ai eu soudainement les yeux pleins d'eau. Celà m'a rappellé une époque où, je l'ignorais, j'avais le coeur rempli d'amour, mais aussi de grandes espérances. Et pourtant, je me rappelle que c'était le temps où je vivais de grandes instabilités sur le plan matériel, au travail et financier...mais j'avais l'air frais comme une rose. C'est un sentiment étrange...un mélange de mélancolie et d'espoir je dirais...Qu'on le veuille ou non, l'amour change notre sourire, notre regard, nos traits. Être heureux, ça me rend plus beau.
Ces jours-ci, c'est plutôt difficile. J'ai vraiment l'impression que je m'enfonce un peu plus dans le gouffre de Kalte, mon propre gouffre quoi. La solitude me hante depuis quelques temps, j'ai l'impression d'avoir le visage dénué d'expressions heureuses...et quand je souris, je pense que personne ne remarque à quel point j'aimerais être à nouveau en amour. Mais contrairement à une pizza, je peux pas en commander de ça.
Quand vous aimez quelqu'un comme j'ai aimé, cette personne fait partie de vous. C'est comme si vous étiez attaché par une corde invisible et peu importe si vous êtes loin, vous pouvez toujours la sentir. À présent, à chaque fois que je touche cette corde, je sais qu'il n'y a personne au bout, et personne semble pouvoir la remplacer, et c'est p-être ça le plus angoissant.
Source image: http://h0pe-again.skyrock.com/6.html
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