La guerre des tuques demeure pour moi le film qui s'approche le plus de mon enfance. |
L'hiver, la plupart du temps, peut être chiant à la longue...on se les gèle, on déneige, on doit conduire dans des conditions de merde... tout cela est vrai. Mais l'hiver peut quelques fois être magique si les conditions sont réunies.
On entend souvent l'expression "ah, l'hiver c'est féérique", surtout dans le temps de Noël. L'association est la plupart du temps associée avec un sapin empli de neige avec un fond de chanson de Noël et une odeur de tourtière.
Pour ma part, mes plus beaux souvenirs de l'hiver sont associés à ma jeunesse...ces samedis passés à se construire des forts dans la neige, à jouer au hockey dans la rue le soir jusqu'à ce que ma mère me crie d'entrer prendre mon bain, à ces matins où je partais seul en skis de fond me promener dans les sentiers derrière chez moi.
La dernière bordée de neige ayant laissé plusieurs nouveau cm, je devais donc aller déneiger le patio. Mardi soir, vers 20h, il tombait une fine neige mais le vent était tombé, le décor était blanc et derrière la maison, l'horizon était obscurci, laissant pénétrer que quelques rayons des lampadaires des rues derrière. À cette heure, les souffleurs s'étaient tus et le bruit habituel des voitures qui circulent sur l'autoroute tout près semblait étouffé par la fine couche de neige qui tombait.
Vêtu de mon habit de neige pour l'occasion et armé de mes 2 pelles, je me frayai un chemin à l'arrière de la maison pour atteindre le patio et commencai à pelleter. Jusque là, rien d'excitant.
Je commencai donc à pelleter. La neige était lourde et il cela n'a pas tardé à ce que j'aille chaud et que mes cheveux deviennent trempés sous ma tuque. Lorsque je pris une pause pour reprendre mon souffle, c'est là que l'hiver m'a transporté. L'air était froid. Certaines cheminées autour laissaient échapper une odeur de bois brûlé. La poudreuse, fraîchement tombée, était luisante et mordait sous mes pas. Le calme, si difficile à avoir en ville, s'était pointé et la pénombre était orangée, comme celle qui éclairait les rues de mon village où j'ai grandit.
Je me suis arrêté, appuyé sur ma pelle et j'ai contemplé le ciel...ça m'a rappelé ma jeunesse...le hockey, les batailles de balles de neige, mes amis d'enfance...l'hiver, celui qu'on malmène, celui qu'on aime détester, nous les québécois, me rappelait à quel point il avait pu, à une certaine époque, faire partie de quotidien et avoir contribuer à faire de mon enfance une période riche en beaux souvenirs de toutes sortes.
Dans ces moments-là, tu te trouve chanceux d'avoir vécu tout ça (tellement de jeunes ne vivront jamais ces expériences de nos jours) et d'en garder de bons souvenirs...et la vie passe tellement vite.
Bon...c'tait bien beau tout ça, mais j'ai seulement la moitié du patio de déneigé. Maudit hiver.
Pour ma part, mes plus beaux souvenirs de l'hiver sont associés à ma jeunesse...ces samedis passés à se construire des forts dans la neige, à jouer au hockey dans la rue le soir jusqu'à ce que ma mère me crie d'entrer prendre mon bain, à ces matins où je partais seul en skis de fond me promener dans les sentiers derrière chez moi.
La dernière bordée de neige ayant laissé plusieurs nouveau cm, je devais donc aller déneiger le patio. Mardi soir, vers 20h, il tombait une fine neige mais le vent était tombé, le décor était blanc et derrière la maison, l'horizon était obscurci, laissant pénétrer que quelques rayons des lampadaires des rues derrière. À cette heure, les souffleurs s'étaient tus et le bruit habituel des voitures qui circulent sur l'autoroute tout près semblait étouffé par la fine couche de neige qui tombait.
Vêtu de mon habit de neige pour l'occasion et armé de mes 2 pelles, je me frayai un chemin à l'arrière de la maison pour atteindre le patio et commencai à pelleter. Jusque là, rien d'excitant.
Je commencai donc à pelleter. La neige était lourde et il cela n'a pas tardé à ce que j'aille chaud et que mes cheveux deviennent trempés sous ma tuque. Lorsque je pris une pause pour reprendre mon souffle, c'est là que l'hiver m'a transporté. L'air était froid. Certaines cheminées autour laissaient échapper une odeur de bois brûlé. La poudreuse, fraîchement tombée, était luisante et mordait sous mes pas. Le calme, si difficile à avoir en ville, s'était pointé et la pénombre était orangée, comme celle qui éclairait les rues de mon village où j'ai grandit.
Je me suis arrêté, appuyé sur ma pelle et j'ai contemplé le ciel...ça m'a rappelé ma jeunesse...le hockey, les batailles de balles de neige, mes amis d'enfance...l'hiver, celui qu'on malmène, celui qu'on aime détester, nous les québécois, me rappelait à quel point il avait pu, à une certaine époque, faire partie de quotidien et avoir contribuer à faire de mon enfance une période riche en beaux souvenirs de toutes sortes.
Dans ces moments-là, tu te trouve chanceux d'avoir vécu tout ça (tellement de jeunes ne vivront jamais ces expériences de nos jours) et d'en garder de bons souvenirs...et la vie passe tellement vite.
Bon...c'tait bien beau tout ça, mais j'ai seulement la moitié du patio de déneigé. Maudit hiver.
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