dimanche 15 janvier 2012

Ce matin, j'ai rêvé de C.


"Ce que le coeur ne voit pas, le coeur n'y rêve guère"
[Charles Cahier]

Je m'étais juré que si ça m'arrivait à nouveau (si c'était racontable genre pas seulement 3X) et que j'en avais encore des souvenirs, je me dépêcherais à l'écrire...c'est que je n'ai pas la mémoire des rêves, mes rêves s'évaporent habituellement comme ils sont venus. Et bien voilà qui vient tout juste de se produire, en ce dimanche matin frigorifié de janvier... et en ce moment, je me dépêche à faire le billet pour perdre le moins de détails possibles.

Jme rapelle que C. écrivais tous les rêves dont elle se rappelait dans un cahier...elle avait cette capacité de remémorer ces rêves comme si rien n'était... Ce que j'aime quand je rêve à C., c'est que même dans mon rêve, jme sens revivre, j'ai l'impression de flotter...c'est difficile à expliquer...c'est comme si mes tous mes traits s'appaisaient...comme si mes tensions disparaissaient seulement qu'en étant avec elle...un peu comme dans la réalité...un sentiment de bien-être incroyable, indescriptible mais que je peux ressentir à même mon corps quand je rêve...en fait, je ne crois pas que je rêve, je me crois dans le réel.

Mon rêve débute donc dans une pièce qui m'est inconnue...un salon avec quelques meubles, un plancher en bois...j'imagine que je suis chez elle...je semble venir tout juste de me lever du lit et je me sens encore fatigué...je décide donc de m'allonger sur le ventre sur le divan mais en demeurant éveillé.

C. apparait alors, en pyjama, un café à la main, lunette et cheveux tout ébouriffés (j'en déduis qu'elle vient de se lever aussi). Elle vient à ma rencontre et me pince la cuisse (!?). Elle me demande si mes vieilles jambes sont fatiguées...je lui dit que oui mais que je crois qu'elles vont pouvoir faire la journée. C. est resté debout et s'approche de la clarté qui pénètre de la fenêtre et y tourne son regard.

Je me lève alors, l'enlace par derrière en parcourant mes mains sur sa poitrine, son ventre, ses seins (durs évidemment...ils sont toujours durs de toute façon...) je passe mes lèvres dans sa nuque et son cou (elle adore quand je fais ça), je peux sentir son odeur...et je cesse alors de me balader les mains et je la serre très fort contre moi, je sais qu'elle aime...nous sommes en symbiose.

Moi- "Je profite de chaque seconde, je veux toucher chaque partie de ton corps car je sais que cela peut s'arrêter d'une minute à l'autre"

C.- "Justement, je ne comprends pas pourquoi tu le fais encore"

Il n'y aura jamais de réplique de ma part à cette question...j'ai alors apperçu son fils dans la pièce qui venait d'apparaître, je me souviens lui avoir échangé quelque mots mais je ne me souviens plus quoi exactement...puis un petit chat gris et blanc est apparu et jme souviens avoir joué avec lui pendant que les deux autres m'observait (ils sont tous deux allergiques alors je sais pas pourquoi y'avait un ptit chat là mais bon!...j'aime les chats!)

Et je me réveille d'un trait.

Je suis parfaitement conscient que pour un lecteur qui me lit, y'a rien dans ce billet de si intéressant, mais j'écris davantage pour moi et que pour les autres. Pour moi, rêver de C. c'est important...car c'est la seule façon pour moi d'entrer en contact avec elle, la seule qu'il me reste...malgré qu'elle habite à 30 minutes de chez moi et qu'elle soit bien vivante... et c'est bien ce qu'il y a de plus triste.


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