dimanche 22 mars 2015

Mes jours heureux


J'étais de passage chez mes parents ce week-end. En leur absence, je devais m'occuper du chat (qui est mon chat que j'avais laissé en pension mais qui n'est jamais revenu finalement, ma mère étant tombé en amour avec...). En pm, comme je n'avais rien d'autres à faire, j'ai ouvert la télé et suis tombé sur "Nos jours heureux" qui venait tout juste de débuter. Ça ne pouvait mieux tomber, et le hasard fait parfois bien les choses...

J'ai parlé ici et là, à travers ce blog (y'a longtemps pcq jme rappelle plus) de mes étés comme animateur et directeur de camp de vacances (presque 10 ans en tout)..En écoutant ce film (dont on m'avait beaucoup parlé mais que je n'avais jamais vu), jme suis rappelé mes étés merveilleux passés là...avec les jeunes et les momos (moniteurs). J'ai beaucoup ris et ça m'a fait le plus grand bien, j'en avais besoin...on a parfois besoin de ce souvenir qu'un jour, on a fait de notre mieux pour donner de la joie aux autres.

Souvent, quand je fais référence à mes étés dans les camps, je parle souvent des amitiés forgées, de ce que les camps m'ont apporté...de ce que les camps procurent aux jeunes...ce sont pour moi des souvenirs impérissables. Je me suis rappelé des activités, des animateurs, des incidents avec les jeunes... Toutefois, comme le film tourne beaucoup autour du personnage du direteur du camp, il m'a rappelé à quel point j'avais oublié à quoi ressemblait ma vie en camp...gestion des parents surprotecteurs, gestion des animateurs qui manquent parfois de  jugement, gestion des sorties, gestion des accidents, des imprévus...que de responsabilités sur les épaules du jeune de vingt ans que j'étais. Mes courtes nuits de sommeil se suivaient et se ressemblaient toutes, mais au réveil, les journées n'étaient souvent qu'une succession de rebondissements. Le soir venu, j'étais claqué, mais heureux.

Une scène du film qui ne dure qu'une minute (à partir de 1:30) m'a d'ailleurs profondemment touchée...et fait revivre ce que peu de gens saches, ce que personne ne voit...quand les enfants quittent, quand les cris cessent, quand le silence revient...quand on se retrouve seul pour la fermeture du camp. Les visages des jeunes qui sourient, qui pleurent, l'odeur des murs jadis habités, les espaces verts désertés, un ballon oublié...tout ça me procurait à chaque fois un sentiment de grand vide intérieur...mélangé avec celui de "mission accomplie"... et cette scène du film le transmet tellement bien...j'ai fait exactement la même chose...m'arrêter, regarder autour...vivre le moment. Mais tout ça se vit, ça ne s'explique pas...mais le temps d'une minute, je me suis laissé transporté 10 ans derrière.  

Bien sûr, mes années passées en camps font partie de mes jours heureux...ça ne pourra jamais en être autrement, c'est encré dans mon ADN. Bien sûr aussi ai-je vécu d'autres "jours heureux" depuis...mais dans mes plus beaux souvenirs, à la fin de ma vie, mes années dans les camps occuperont certainement une place importante dans le film de ma vie.

Juste pour ça, merci la vie d'avoir mis le monde des camps sur ma route.

lundi 16 mars 2015

Fade into you



En attendant mon prochain billet...que j'ai rédigé en écoutant cette chanson de Mazzy star qui jouait pendant mes belles années...c'est bon pour l'âme.

mercredi 4 mars 2015

Les relations de nos jours

J'ai trouvé ce texte sur le net aujourd'hui. J'aurais pu l'écrire, car c'est exactement comment jme sens en ce moment...il met les mots exacts sur ce que je vis et ce à quoi je me suis résigné depuis une semaine. Ce texte m'a fait du bien...du bien de voir que je suis moins seul, que je ne suis pas "anormal"...que je suis qu'un humain ordinaire finalement.

Aujourd’hui, on ne s’engage plus. C’est inutile. Comme ils disent : « 1 de perdu, 10 de retrouvés. » Et ca n’a jamais été plus vrai. Aujourd’hui, c’est aussi facile de se commander un être humain sur Tinder que d’la bouffe au resto chinois.

Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification.

On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux.

On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer.

Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagge sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond de cette chaise d’ordinateur.

On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs.

L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs.

Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour.

Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles.

Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant.

Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram.

> Démarrer 
> Fermer la session
> Arrêter l’ordinateur.
On y va.


Source: Victor Habchy Photography

dimanche 22 février 2015

Coeur brisé



Faut je vive à fond mes émotions. Criss que je l'aime elle. Merci Emily.

lundi 16 février 2015

Love is in the air


Y'en a une plus chanceuse que toutes les autres...

lundi 2 février 2015

Love the way you...sing



Coup de coeur du mois pour cette version de Skylar Grey.

samedi 31 janvier 2015

Tinder surprise


"Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possibles… L’être humain a peur de la vie et il est en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre, . .. . c’est déjà mourir. Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient !" [ Frédéric Lenoir ] 


Y'a deux semaines, c'était la fête de Mel. Je l'ai donc invité à venir bruncher avec moi pour souligner ça. Mel, c'est le genre d'amie qui se gêne pas pour me dire ce qu'elle pense. Pendant le déjeuner, elle me lance un wake up call du genre "Là, t'as fait ton voyage l'an passé, cette année tu vas te matcher...tu vas arrêter le niaisage avec tes histoires qui aboutissent pas pis tu vas t'inscrire sur Tinder". J'ai alors répété que je ne croyais pas aux sites de rencontres...que je détestais ça, que c'était pas moi...

Elle m'a alors expliqué que Tinder (site supposément très connu) c'était différent...je vous passe les explications. Bref, sur le coup, j'avais pas trop saisi mais je lui ai dit "OK, je vais l'essayer cet pm...au pire, je me débranche si j'aime pas". Jme suis donc exécuté en installant l'application (mobile seulement) et j'ai pigé assez vite le concept...toujours est-il que j'ai joué le jeu pendant une quinzaine de minute au plus en ayant "liké" 4 photos sur une 50 aine...je sais, jsuis difficile mais c'est comme ça. Mais cette fois, j'ai changé mon pattern...je voulais une vraie femme...pas une gamine ou une fille fin vingtaine-début treintaine qui sait pas ce qu'elle veut...un choix moins safe pour un gars comme moi...ici, ce serait long à expliquer mais jme comprend.
J'ouvre ici une parenthèse: Sur Tinder, y'a vraiment trop de filles tatouées à grandeur du bras (j'aime pas), de barbies (j'aime pas non plus) et de filles qui se prennent en photo en selfie dans le miroir (turn off) ou dans leur voiture (jla pogne pas trop), de filles qui mettent des photos de leurs courses Color me Rad ou autres épreuves ou de leur voyages tout inclus dans le sud en bikini...c'est pas vraiment ce qui m'allume...mais bon, jsuis peut-être aussi plus vieux jeu...
Cela dit, en soirée, mon téléphone fait de drôles de sons... et j'ai vu que j'avais fait 3 matchs. J'ai donc été voir avoir qui j'avais "matché" et j'ai abordé celle qui me plaisais la plus, mais aussi celle qui me semblait représenter le plus grand challenge.  Après quelques échanges, on s'est dit qu'on irait voir plus loin...des fois que. Comme on le dit souvent, une image vaut milles mot, mais pas toujours...et avec le temps, j'ai appris à me méfier des photos trop avantageuses...mais cette fois, j'avais tout faux. 

D. m'a invité à aller prendre un verre jeudi à l'Archibald...je déteste les dates...mais bon, jme suis dit que c'était un beau risque...et puis au pire, jme plante et puis je rentre, pas pire amis. Elle m'attendait là, entre les portes...et quand je l'ai vu, ça m'a fait un "Oh shit!" dans ma tête tellement elle était trop top...les photos lui rendaient pas hommage...elle était 100 fois mieux en personne...et ça m'a vraiment intimidé...pour une fois, je n'aurais mon assurance habituelle...je n'aurais pas le contrôle...ni le pouvoir de décider quoi que ce soit...bref, jsuis dans la merde et hors de ma zone de confort la plus totale...aucune bouée, que moi, naturel, seul avec ma personnalité.

Aux fins de compréhension, sachez que j'ai fréquenté et connu de belles femmes...pour vrai, jvous jure (je le dis en toute humilité)...mais D., elle trône au sommet...tsé quand tu te dis "trop belle pour moi"...jme dis en moi-même que je ne suis pas de calibre...qu'elle va vite décrocher et spotter un autre gars dans la place (le bar est plein en plus). 

Mais à ma grande surprise, rien de tout cela ne s'est produit...à la sortie, elle m'a dit "Là, habituellement, c'est le moment où j'essaye de trouver une défaite pour signifer à l'autre que ça ne fonctionnera pas...et que je le flush de mes contacts en arrivant chez moi..." Moi, comme un con pendue à ses lèvres je dis "Et là...?" Elle me regarde, me sourit et me dit "Mais ce soir, ça n'arrivera pas...j'ai vraiment passée une belle soirée". J'ai pas osé lui faire répéter, je le croyais juste pas...je l'ai raccompagné jusqu'à sa voiture et puis suis reparti. 

Pendant le trajet du retour, j'avais juste un gros smile accroché dans le visage...et le lendemain matin, un beau ptit message d'elle par texto...jme pinçais...ça l'air con comme ça, mais pour moi, le plus difficile est passé...voyons maintenant si la vie me réserve d'autres belles surprises, ou pas.

mardi 27 janvier 2015

I'm not dead

...pas mort...mais pas le temps...des nouvelles bientôt promis! :)

dimanche 11 janvier 2015

Je suis Charlie - Liberté, égalité, fraternité

L'humour est le plus court chemin d'un homme à un autre. [Georges Wolinski]
Wolinski, n'est plus, il faisait parti des 12 victimes innocentes de l'attentat perpétré mercredi dernier qui a fait le tour de la planète. J'ai attendu quelques jours avant d'écrire sur les événements des derniers jours. Le temps de laisser la poussière retomber, le temps de laisser le choc s'atténuer.

Si j'ai choisi cette citation de Wolinski, c'est que je pense comme lui. L'humour, ça rapproche les peuples, l'humour, ça fait du bien à l'âme, aux âmes...on ne peut pas tuer l'humour, on ne peut tuer le rire...tout le monde rit, c'est humain de rire. Mais toute la semaine, je n'avais pas le moral...je n'avais pas envie de rire, ni de faire rire...j'en ai déduit que j'avais moi aussi été blessé dans l'attentat.

J'ai été profondemment attristé (j'ai cherché longtemps le bon mot pour qualifié mon émotion) par la tuerie survenue en France cette semaine. Un événement comme ça, si on est un citoyen du monde (et moyennement éveillé), devrait tous nous affecter...car ce n'est pas seulement les 12 victimes que le monde doit pleurer, c'est le bafouement de nos valeurs démocratiques et morales. "Mais qu'ont-ils fait?" me suis-je dis. Dire que cet été, j'ai marché Place des Vosges, tout près des bureaux de Charlie Hebdo...

Sur les réseaux sociaux, j'ai lu dans des échanges que nous n'étions que des moutons de reprendre le soutien de "Je suis Charlie"...ces personnes n'ont rien compris. "Je suis Charlie", c'est (pour ma part du moins) un puissant message, un cri de l'affirmation que la majorité silencieuse du peuple se dressera et se tiendra debout dans l'adversité pour protéger nos valeurs et nos droits...et qu'en s'attaquant à des caricaturistes sans défense à coups de kalashnikov, c'est tout le monde qui a reçu des balles. C'est à ceux qui reste d'affirmer haut et fort que nous n'avons pas peur, qu'ils ne gagneront pas.

"Charlie" Brown qui pleure...un symbole que
l'Amérique est atteinte par les événements.
Sommes-nous d'abord les citoyens d'un monde démocratique qui prône la liberté, l'égalité et le droit ou des disciples de la loi d'un Dieu ou d'un prophète quelconque? La loi de Dieu et la loi des hommes ne dit-elle pas, au fond, la même chose? "Aime ton prochain comme toi-même", même les plus simples d'esprits comprennent ce que ça veut dire...et pourtant.

Le bout où j'ai de la difficulté, c'est de comprendre où peut bien se trouver l'intérêt supérieur des fondamentalistes (et du Djihad) de vouloir tous nous convertir à l'Islam? Pour créer un "monde meilleur"? Ça, laissez moi en douter, y'à qu'à voir la charia...où peut-être est-ce pour créer "leur" monde meilleur...ah, là c'est possible, mais s'ils étaient plus intelligents, ils employeraient d'autres moyens que des attentats terroristes...ceux-ci ont l'effet inverse, ils ne font que renforcer les positions et affaiblir l'Islam, non? Je crois que si! On ne converti pas les humains à une croyance par la force des armes, mais par la force de son message...Conclusion: les fondamentalistes sont tous des incultes endoctrinés et stupides...alors pourquoi leur accorde-t-on encore des tribunes pour perpétrer leur propagande haineuse? L'histoire nous a pourtant démontré que l'ignorance est responsable des plus grands malheurs de l'humanité...je n'y comprends rien.

Mercredi dernier, seulement 2 ou 3 terroristes ont tués 12 personnes et blessé des centaines de millions de personnes....c'est un ratio démesuré qui a causé beaucoup de dégâts. En espérant que l'humanité tirera les leçons de l'événement, sinon, ils seront morts pour rien.

dimanche 4 janvier 2015

Facebook story

Ça me fait toujours rire quand des personnes avec qui j'ai été au secondaire mais qui ne m'ont jamais parlé pendant ni après mon secondaire et m'envoient une demande Facebook. J'vois pas ce que je peux t'apporter 20 ans après...comme si jme souvenais plus à qui je parlais, qui me parlais...certains ne m'ont même jamais regardé. Ça fait quelques fois que ça arrive...et je comprends pas trop...sérieusement...si le seul lien que t'as avec moi c'est d'avoir fréquenté la même école que moi ou d'avoir habité le même village, on se connait pas...et j'ai pas envie de te connaître, donc oublis-moi!

C'était la tranche de vie no. 2015.




mardi 23 décembre 2014

Pause cigarette

Marlboro man- Lily Kershaw

Je suis en amour avec cette voix.

samedi 13 décembre 2014

Les coups durs

Ce soir je suis tombé par hasard sur la fin d'une entrevue avec une chanteuse québécoise populaire dans les années 50-60 je connaissais pas (et dont j'ai oublié le nom!)...de toute façon, ç'est pas le propos...

La dame disait quelque chose comme: "J'ai profité à fond des bons moments...parce que la vie nous amène aussi les coups durs...et les coups durs, on ne peut les éviter...on doit y faire face, c'est comme ça. Et quand on s'en sort et qu'on a de bons moment, il faut les vivre au maximum".

L'entrevue s'est terminée 30 secondes après mais ces paroles me sont demeurées en tête...et jme disais que ça ressemblait étrangement à ma façon de voir la vie au quotidien...en l'entendant de la bouche d'une personne âgée, ça m'a rassuré en me disant que j'étais somme toute pas trop loin de la voie...


jeudi 11 décembre 2014

Le rond de cuir

Rond de cuir: Sobriquet attribué aux employés de bureau sédentaires par référence à l’usage qu’ils faisaient autrefois de coussins de cuir ronds, appelés ronds-de-cuir, destinés à soulager la position assise prolongée. 
Jme suis "pogné" avec un rond de cuir au bureau aujourd'hui...un esti de cabochon qui fout rien de la journée...j'ai ravalé pour ne pas enflammer davantage la situation...mais disons qu'il m'a personnellement attaqué par courriel en mettant deux comités en c.c. alors que je questionnais les flux de trésorerie du club social...

Un gars qui passe ses journées à parler au téléphone, à gérer son courrier du coeur et à s'entraîner sur les heures de bureau qui me reproche mon "implication" dans le bureau et d'être narcissique alors que j'organise chaque année le party de Noël, le pool de hockey et des activités ad hoc sans passer par son foutu club social de marde...

Sérieux, je l'ai sur le coeur...surtout que notre party de Noël c'est demain et que je viens de passer + de 50 heures bénévoles pour organiser tout ça...ça mérite pleinement un FUCK YOU mon esti! 


samedi 6 décembre 2014

Update

En mode repos après une séance de jogging cet été. Et oui, c'est bleu longtemps.
En manque de nouvelles? Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de moi ici. J'veux dire vraiment de moi...du présent...je viens de vérifier et ça remonte à janvier dernier.

Beaucoup de choses de sont passées depuis tout ce temps mais je n'éprouvais pas nécessairement le besoin de l'écrire... ce qui, en soi, est assez positif, ce blog me servant avant tout d'exutoire et comme recueil de mémoires. Je sais, je le répète souvent parce que ce que vous lisez ici, ben c'est souvent ma partie un peu plus obscure et secrète de moi........si je le répète aussi souvent c'est que c'est important... parce que dans la vraie vie, jsuis généralement plutôt heureux, du moins, je le pense mais comme tout le monde, j'ai mes up and down. Ce rappel étant fait, n'en demeure pas moins que j'ai des côtés plus "tourmentés" qui ne demandent qu'à trouver des réponses. Ma réalité actuelle est que je suis bien avec moi-même, j'ai l'âme en paix...je m'entoure que des personnes qui m'aiment et ça réussit plutôt bien. Je prends la vie au jour le jour, je fais de belles rencontres, je laisse la vie suivre son cours, comme rarement j'ai fais auparavant et la vie me le rend bien.

Depuis mon retour de voyage, la vie m'a plutôt apporté de belles choses. Après mon blues de voyage, la vie a repris on cours et ma foi, je suis depuis dans une période relativement zen. J'ai de nouveaux projets de voyages...la Grèce ou l'Italie? J'hésite. À court terme, les Keys ou l'ouest sont à ma portée. Tout est une question de $. Je n'ai pas commencé à planifier et je souhaite me garder un effet "dernière minute".

Côté travail, malgré la période d'austérité, je réussis à tirer mon épingle du jeu et plusieurs gros projets amorçés il y a 2 et 4 ans sont sur le point d'aboutir. L'ambiance de travail est toujours aussi agréable, faut dire qu'on fait notre fun aussi...ça allège les journées et je travaille encore avec Ge (mon 1er barreau d'échelle du billet précédent) ce qui alimente encore le brasier à l'occasion. Quoi d'autres? Ah oui, j'anime (encore) le party de Noël et j'aurai bientôt un nouveau bureau avec vue panoramique sur le fleuve et Lévis...après 8 ans..,pas trop tôt.

Côté potentiel amoureux, j'ai fait de belles rencontres...Mél et Ély semblent bien m'apprécier...et me reste Kim, et Sab no. 1 vient de tomber enfin célibataire...J'ai aussi réglé définitivement So, Josy et je pense que l'autre Sab no. 2 aussi. :) Bref, je ne raconte pas ça pour me la péter et en même temps, j'veux une relation sérieuse. Mais jsuis tellement branleux que je laisse me désirer...mais jsuis comme ça... un peu "guidoune"...si tu me veux, prouve-le moi, démontre-le et mets les efforts. J'imagine que j'suis devenu comme ça avec les années, à force de devenir méfiant sur les intentions. Cela dit, j'ai eu quelques aveux récemment et quelques signes qui me laissent croire que finalement, je séduis plus que je pense ahaha et jle dis pas pour être prétentieux. J'ai juste peur de me tromper à nouveau alors je suis patient sur le choix final, et il se peut que je reparte aussi les mains vides, ç'est une éventualité.

Pour le reste, je dois reprendre l'entraînement bientôt...jme suis laissé un peu aller et bien que je n'aille pas repris le poids perdu, je n'ai pas été discipliné sur cet aspect là depuis l'été et comme je veux faire une prochaine course en juin, je vais devoir me préparer. Sinon, deux décès récents dans la famille élargie et dans le voisinage...donc deux visites au salon funéraire dans le dernier mois...plus on vieillit, plus on réalise que c'est le genre de choses qui va s'accentuer.

Demain, c'est journée shopping de Nowell avec Caro, c'est la tradition, on fait ça depuis 3-4 ans, on commence avec un brunch pis on achète nos cadeaux respectifs pour "se débarasser"...et comme j'aime pas magasiner bien, ça passe mieux. Ben quoi, on plonge dans l'esprit de Nöel comme on peut...


jeudi 4 décembre 2014

Ranking: mon échelle actuelle

Petit rappel théorique...

Vous me direz que c'est pas correct de faire ça, mais bon. Dites-vous que chaque gars a son échelle dans la tête...je fais seulement la rendre la mienne publique. Juste parce que j'en ai envie. :)

1. Gen (10)
2. Sab 1 (10)
3. Ély (10)
4. Kim (9)
5. Mél (9)
6. Émi (9)
7. Caro (8)
8. Emm (8)
9. Kar (8)
10.Sab 2 (7)

À titre informatif, mon échelle d'intérêt (au sens d'avoir une relation long terme sérieuse) est quand même différente. L'idée c'est quand même d'en avoir une dans les deux!

:)

mercredi 26 novembre 2014

Use your illusion

Source :http://martinezivan24.deviantart.com/art/Use-your-illusion-Pro-356760788
Il y a 2 jours, j'en avais plus que marre de la radio poubelle de Québec pour me rendre au bureau (oui j'écoute ça mais avec du recul et du jugement) et j'ai pigé dans mes anciens CD à tâton dans le compartiment entre les 2 sièges (n'entre pas n'importe quel CD dans ce compartiment) et j'ai mis le premier qui m'est tombé sous la main.

Dès les première notes, j'ai su tout de suite que je venais de mettre Use your illusion II, un CD que j'ai écouté (brûlé) pendant plus de 10 ans...(oui, je reste parfois crocheté comme on dit) mais bien entendu surtout au début des années 90, l'époque ou GNR était au top.

Quoiqu'il en soit, jme suis mis à sourire quand Civil war a commencée...jme sentais bien...j'avais fermé la gueule aux radios poubelles, m'était volontairement coupé du tourbillon de ce qui va mal dans le monde pour 20 minutes et jme suis laissé transporté par la musique jusqu'au bureau. Soudainement, le trajet m'a paru moins long, le trafic, moins dense et le trajet...plus agréable. Jme suis alors dit que je devrais tellement TOUJOURS faire ça. Mais bon, me connaissant, pas sûr que je vais tenir, ma soif d'actualité va reprendre le dessus, c'est presque certain.

Je l'ai souvent dit (mais je le répète) mais la musique, ça nous transporte tellement ailleurs. Tellement que jme demande parfois comment j'aurais pu passer ma vie sans elle. Les chansons s'enchaînaient donc les unes après les autres et jme surprennais à savoir l'ordre des chansons même si je n'avais pas écouté ce CD depuis 2-3 ans...

Quand Breakdown a débutée, ça m'a rappelé mon ami S...et à quel point il m'écoeurait quand elle jouait parce que je n'aimais pas cette toune là (peu connue, avouons-le)...je le revoyais sourire en me donnant une poussée qui me disait "Tiens mon Kalte, vl'a ta toune préférée! ahaha!!" (je l'écris et ça me fait sourire)...réécouter cette chanson là (et toutes les tounes de Testament) va toujours me faire penser à lui...je dois dire qu'après plusieurs années après, j'en arrive même à l'aimer la maudite toune. 

Tout ça me rappelait aussi mes belles années au secondaire à tripper sur la musique, sur les groupes métal aux cheveux longs. C'était les années walk man...le seul moyen de se couper de nos parents...le moyen d'évasion par excellence. Jme rappelle surtout que mon walkman m'était indispensable lors des longs voyage en bus quand je jouais au hockey...en revenant d'un match le soir...pendant que plusieurs dormaient, moi j'écoutais I remember you de Skid Row en me demandant bien pourquoi la fille que j'aimais en aimait un autre que moi (le classique de l'adolescence)...j'en ai tu usé un peu des cassettes TDK...osti. Ça, c'est le boute plate de l'adolescence...les filles de ton âge trippent toutes sur des gars plus vieux...ahaha tk, c'tait comme ça dans le temps, p-être moins vrai aujourd'hui...!

Arrivé au stationnement, quand j'ai éteint le moteur, jme suis dis à quel point c'est fou comme le cerveau possède une mémoire musicale...c'est vraiment une drogue puissante...à tel point que jme suis aussi dit que ce n'était p-être pas un hasard si j'avais choisi "Use your illusion"...c'est exactement l'effet que ça m'a fait.

Merci la musique, je t'aime.

samedi 25 octobre 2014

Un bûcheron sommeille dans chaque gars

Un homme, une hache pis du bois. 
Avertissement: Ce billet peut contenir du Ovila.

Ce matin, une amie m'avait demandé d'aller l'aider à rentrer son bois pour l'hiver. Même si je l'avais échappé hier soir en rentrant à 5h du mat (ouin, on l'échappe des fois comme ça), jme suis tout de même levé, fiable comme un gars fiable, pour aller lui rendre service. Jme suis donc pointé vers 11h ce matin avec mon thermos de café pis ma gueule de bois (oui, c'est un jeu de mots, mais c'était le cas) pour aller faire office de main d'oeuvre bon marché. On a donc rentré et cordé les 6 cordes de bois en environ 1h. Elle était contente, moi, j'étais fatigué, mais faire du bois, ben j'aime ça, même si j'avais dormi juste 5h la veille.

Sur le chemin du retour, je m'imaginais déjà dans mon lit, histoire de reprendre les heures de sommeil perdu. Ça, c'était avant que je recoive l'appel du bucheron qui sommeillait en moi. En arrivant chez moi, je me souvins soudainement qu'il y a longtemps que j'avais une vingtaine de grosses bûches à fendre pour mon bois de foyer extérieur. Comme j'étais déjà habillé en simili bucheron (ou en buecheron urbain si vous préférez), jme suis dit que c'était l'occasion rêvée de mettre fin à cette procrastination qui perdurait depuis déjà 1 an (...je sais...sans commentaire ok).

Toujours est-il que mon père m'avait prêté sa "hache exprès pour fendre" au début de l'été. Ah et me demandez pas la différence avec des haches régulières, j'en ai aucune idée et j'ai toujours pensé qu'une hache avec comme fonction première de fendre du bois, mais bon...allez savoir. Jme souviens qu'il m'avait dit ça et que moi, j'avais "rangé" ladite hache dans les escaliers du sous-sol en me disant que je la rangerais quand j'irais au sous-sol. 

À mon grand étonnement , j'ai pris la hache qui se trouvais encore dans les escaliers du sous-sol (auto-dérision ici) et me rendit vers le patio (les bûches sont en dessous) pour commencer le boulot (pas ce bouleau là, non.) J'ai beau être originaire de la campagne, avoir travaillé dans le bois avec une chain-saw et sur des fermes quand j'étais plus jeune, n'empêche que je n'avais jamais fendu des grosses bûches de bois à la hache de toute ma vie.

N'écoutant que mon courage (et mon instinct de bûcheron), je m'élançai donc avec ma hache exprès pour fendre vers ma première bûche. Bon, disons que mon père m'avait donné un mode d'instruction de base en me disant : ça va te prendre 3-4 coups avant qu'elle fende en 2. Quand ma première bûche a fendue en 2 (après 5-6 coups), jme prennais déjà pour Ovila Pronovost. Quand je l'ai refendue en 4 (en 1 coup), j'vous dis pas. 

On va se le dire, fendre une bûche de bois à l'automne quand y fait un brin frisquet, avec une hache, une chemise carotée pis de la sueur, c'est une job de mâle. Tellement, que tu sens plus viril après chaque bûche. Après une corde, imaginez le mâle Alpha que j'étais devenu...amenez l'Aqua Velva, le Irish Spring pis le Old Spice, j'en veux dans mes céréales. Y'a quelque chose de Cromagnon dans une hache...un gros manche (ahaha, trop facile!), un instrument qui remonte à la Préhistoire, une hache, si ça parlait, c'est sûr que ça ferait juste grogner.

 Parce que mon grand-père fendait son bois, parce que mon père fend son bois...pis que moi, ti-cul de banlieue un brin embourgoisé, ben mes jobs viriles se limitent à passer la tondeuse pis souffler la cour l'hiver, jme suis dis, une fois ma corde de bois fendue "à la main" qu'au fond de chaque gars, se cache probablement un fond de bûcheron...c'est juste qu'on le sait pas...c'est forcément ça...tk, jveux pas parler pour les autres, mais de faire ressortir notre côté bûcheron ben, c'est différent que d'ouvrir un pot de cornichon à notre blonde qui n'est pas capable, on s'entend.

Ah oui, pis toi qui pousse de la fonte dans les gyms pis qui se trouve viril je dis: lâche ton mirroir, vas t'acheter une hache, pis trouve toi une terre à bois. 

J'vous laisse, faut j'aille chasser le souper.


lundi 13 octobre 2014

Bike, just do it!

Ma première photo de face...jme dégêne, lentement.

"Tout est toujours plus beau dans un casque de moto" - Auteur inconnu

jeudi 9 octobre 2014

Histoire de bines.

Ce soir, j'avais faim.

Jme suis fait réchauffer des bines, j'avais envie de manger ça. Riez pas c'est bon des bines bon! Ben moi j'aime ça en tk!

En me rendant au salon, j'ai échappé mon bol plein de bines genre le bol a vraiment pété intense dans un rayon de 3 pieds.                                                                                                                             

Quand j'ai vu le dégât...j'ai pas pu m'empêcher de dire Câline de bines!

...ça vraiment sorti tout seul.

C'tait mon histoire de bines.

dimanche 5 octobre 2014

35 mémoires de mon périple en Europe

Gordes, France (ben oui, c'est moi, avec mes belles fesses)
Tel que promis, voici quelques anecdotes, mésaventures et impressions diverses vécues lors de mon voyage dans les Europes...difficile de tout écrire mais voici l'essentiel...et pour les voyageurs, je vous fait cadeau de mes itinéraires dans les villes que où j'ai effectué des trajets à pieds (enjoy it). Vous trouverez aussi des photos inédites (genre exclusives, jamais publiées nul part là...même pas sur mon Facebook).

Québec-Montréal
1. Un de mes amis est venu me reconduire en voiture au terminus d'autobus car je faisais Québec-Montréal en bus...bon, il n'est rien arrivé de spécial dans le bus. Si je le mentionne, c'est que ça un lien avec la no.35 plus loin.

2. Arrivé à l'aéroport Trudeau, j'ai fait une file de 2 miles de long et 45 minutes d'attente (Air Transat...!) avant l'enregistrement des bagages. Pendant l'attente, j'ai engagé une conversation avec le gars qui me suivait. En jasant, on a découvert qu'on travaillait au même endroit à Québec, à quelques étages près. Tu parles d'un hasard quand même. On s'est laissé nos coordonnées mais on s'est pas revus à Barcelone (ni même au bureau by the way).

Montréal-Barcelone
3. Je pensais dormir pendant mon 6h30 vol (de nuit). Mais on nous a réveillé à minuit et 5h du mat pour manger. La bouffe était dégueu et du café à minuit, c'est pas winner. Conseil: traînez-vous toujours une tite-laine pour les pas habitué dans la soute. J'en avais pas et j'ai eu froid pendant la moitié du vol et ils vendaient leur doudou Transat 20$ le kit. D'la marde.

4. J'avais pas de hublot et le directeur de vol avait averti ceux qui en avait un de le laisser baissé car on se dirigait vers le jour, pour ceux qui veulent dormir (simple savoir-vivre quoi). Mon voisin de droite a développé un TOC et baissait et remontait le volet du hublot sans arrêt aux 5 min. Esti de colon.

Barcelone (Espagne)
Itinéraires: Jour 1, Jour 2
5. Arrivé à Place Catalunya après avoir pris la navette de l'aéroport, le chauffeur de mon taxi n'a jamais trouvé mon hôtel...(wtf!) il m'a laissé à environ 10 min de marche et ça m'a couté 10 Euros. Je l'ai finalement trouvé tout seul comme un grand, mais disons que j'ai ressenti un peu de mauvais stress pendant 10 min.

6. Je n'ai pas dormi de mes deux nuits à Barcelone...mon hôtel (California...oui, l'hotel California comme dans la chanson des Eagles, concept) était situé trop près de la Ramblas et les rues sont étroites et le son voyage comme dans une caisse (de son), communément appelé "ampli".
Rue déserte le matin vers 7h30

7. Le musée de Gaudi était en rénovation quand je suis passé si bien que tout l'extérieur était recouvert d'une toile...impossible de photographier :(

8. Après ma première journée, j'ai fait l'erreur de marcher avec mes sandales...résultat: série d'ampoules sous les pieds tellement j'avais marché. J'en ai souffert pendant tout le voyage mais bon...jsuis fait fort, et merci Dr Scholl's.

9. J'ai vu pour la première fois de ma vie des musulmanes habillées en burka. À 40 degrés, mes sentiments envers elles oscillaient entre la folie et la pitié.

10. Petits plaisirs notoires:
Arc de triomphe
- Ma bière au Martinez, sur le Mont Juic (méritée)
- La vue sur Barcelone de la place de la Sentinelle après avoir monté le Mont Juic à pieds (wow)
- Mon dîner improvisé en face de la Segrada familia (magique);
- Marcher dans les rues désertes le samedi matin quand la ville dors encore (indescriptible)
- Manger une paella, boire une sangria et engloutir une Gelato dans la même soirée (ben tsé, tant qu'à!).
Ma belle surprise:
- L'Arc de triomphe vaut le détour...elle est vraiment magnifique (plus belle qu'à Paris) quand même étrange car les guides de voyageurs en font rarement mention.


Bruxelles (Belgique)
Itinéraire (1 journée)
Vue des airs
11. Arrivé à Bruxelles, tous les passagers de mon vol (moi inclus) ont cherché le terminal de bagages pendant au moins 30 min. Après plusieurs "vironnages" il était a 20 min de marche et très mal indiqué. C'était quand même drôle de voir + de 100 personnes se perdre ensemble.

12. Je n'ai pas mangé de choux. Pour vrai. Mais j'ai mangé des gauvres, du chocolat et bu de la bière belge alors ça compense. De toute façon, les choux de Bruxelles, ça fait péter (rumeur).

13. Petits plaisirs notoires:
- Mon déjeuner sur la rue des Bouchers
- Acheter (et manger) du chocolat belge dans une chocolaterie dans les galeries St-Hubert

Liège (Belgique)
Escaliers de Bueren
14. Les passagers d'un train en panne ont été détournés dans notre train. Résultat: le train était bondé et j'ai passé pratiquement une heure avec ma valise sur le pied. Il s'en est remis (le pied).

15. Ma cousine et son chum m'ont fait découvrir le boules et frites, le peket et les apéros...à Liège, j'ai l'impression que je n'ai fait que bouffer et boire quoi pendant 2 jours.

16. Petits plaisirs notoires:
- Monter les 374 marches de l'Escaliers de Bueren pour avoir la vue sur Liège (fallait je fasse ça)
- Marcher et boires des pekets au festival d'Outremeuse (mode festif)
- Entendre les carillons de la Cathédrale St-Paul-de-Liège de la cour intérieure (apaisant)

Aix-la-Chapelle (Allemagne)
16. Le chum de ma cousine m'a fait visité la rue Antoniusstrasse...qui est le Red light ou comme il le disait "la rue des putes". Pour ceux qui sont moins familier avec la chose, on peut y voir des dizaines de prostituées dans des vitrines qui sollicitent les clients. Vous savez, style boite de poupée. Comme je n'avais vu ça que dans les films, jme sentais comme dans une boucherie...je n'avais qu'à choisir une pièce de viande dans le comptoir, un mélange d'irréel et de malaise. Je dois avouer que j'ai épprouvé beaucoup d'empathie pour ces filles (très jeunes pour la plupart, je dirais 17 à 23). Un peu triste comme vie que jme disais.  Mais de voir tous ces vieux bonhommes qui se magasinait une prostituée, j'avais franchement un peu honte d'être un homme. Mais bon, faut le vivre pour le comprendre.

17. On a croisé ce groupe de chanteurs de rue et j'ai pris la liberté de les filmer un ptit bouts. C'est tu pas cute hein? Prière de ne pas me demander de traduire.

Monchau (Allemagne)
18. Un village chaleureux classé historique qui est assurémment parmi mes coups de coeur de voyage dans une Allemagne que j'ai trouvé en général plutôt froide.
Vue sur la rivière qui traverse Monchau

Maastricht (Pays-Bas)
19. J'avais une envie de pisser (disons les vrais affaires) incroyable quand on est débarqué à Maastricht. J'ai donc opté pour entrer dans un McDo soulager ma vessie. En entrant dans "l'espace toilette", j'ai vu 2 portes étroites (largeur de mes épaules) contenant 2 toilettes mixtes. Apprentissage du jour: les McDo néerlandais ont assurémment les standards de toilettes aux pieds carrés les plus bas de l'Europe. Aucune photo à l'appui (y'avait pas de place pour avoir un angle de toute façon).

20. Dans les bas pays, sur les autoroutes, tu peux voir que les néerlandais trippent fort sur le camping. C'est juste des roulottes (old style) ou des stations wagons remplis à ras bord. Semblent-ils qu'ils sont un peu chichent et dorment rarement dans les hotels.

Luberon, Provence (France)
21. J'ai eu la chance de visiter 6 des plus beaux villages de France en seulement deux jours: Ansouis, Lacoste, Lourmarin, Roussillon, Cucuron, Gordes...wow. Sans compter l'Étang de la Bonde et Mérindol où j'étais hébergé.
Ansouis

22.De ma vie, je ne boirai autant de vin. Impossible. J'ai acheté un rosé du pays directement d'un vignoble pour un gros 3,50 Euros et c'était la plus haute qualité. On se fait fourrer en qq part au Québec...

23. Plaisirs notoires:
- La vue époustouflante sur Gordes (voir la1re photo) et Lacoste
- Tous les apéros avec du rosé de pays (explosion de papilles)

Marseilles et les Goudes
24. Au port de Marseille, une femme piéton a frappé sur la voiture car elle croyait qu'on l'avait coupée. Le copain de ma cousine est sortie de la voiture et ils se sont engueulé devant tout le monde. Jme serais cru dans un film français de Louis de Funès tellement j'avais envie de rire. L'échange s'est terminé avec un "Vas te faire foutre" en règle. Ils sont fous ces Belges et ces Français...!
Goudes de Marseille

25. Les Goudes sont les premières calanques de Marseilles. Rendu là, tsé, jveux me baigner dans la Méditérannée tu comprends... Comme il fait 30 degrés, ça peut juste me faire du bien...mais jvous jure que l'eau devait être à 7 ou 8 degrés max. Y'a des fois comme ça, où on se sent tout petit, si vous voyez c'que je veux dire.

26. La circulation dans cette ville est tout simplement débile...en pleine heure de pointe, les motos et les scooters côtoient les voitures et n'ont aucun respect des règles de sécurité fondamentale...ils coupent les voitures et se faufilent entre les rangées c'est assez fou de voir ça...juste pour ça, y'a aucune chance que j'aille vivre là, de toute façon, mis à part le port, les autres quartiers sont généralement assez laids.

Marseille-Paris
27. Dans le TGV (première expérience) entre Marseille et Paris (3h30), y'a un groupe de musulmanes (voilées) qui n'ont pas cessé de jaser (assez fort pour être agressant) en arabe (genre que c'était les seules qui jasaient) et j'étais assis derrière un espèce de shaman qui n'a pas cessé d'écouter des films de propagande sur l'islam pendant tout le trajet. À ce moment là, je pense que j'ai développé une aversion passagère envers les musulmans...disons juste que j'avais hâte de sortir du train....à moment donné, j'ai des limites à la tolérance. Ceux qui me connaissent savent de quoi je parle.

Paris
Ai-je besoin de la nommer?
Itinéraires Jour 1Jour 2
28. Arrivé à la gare du nord autour de 22h, y'avait tellement de gens qui attendaient un taxi que j'ai décidé de me rendre à mon hôtel à pied. J'avais calculé environ 15 min de marche, mais ça, c'était sans me perdre. Les arrondissements, c'est fourrant. J'suis arrivé à l'hotel autour de 11h, en sueur et soulagé de me départir enfin de mon sac à dos et de ma valise.

29. Jme suis fait arnaqué de 5 Euros près du Pont Alexandre III. Bon je sais, c'est pas le montant, c'est le principe. En fait, l'arnaque c'est qu'on t'approche en te demandant de signer une pétition pour soi-disant venir en aide aux personnes sourdes (évidemment, la personne qui t'approche fait semblant d'être sourde). Une fois que tu signes, la personne retire son doigt d'une partie de la feuille qui cachait la colonne qui indiquait une contribution. J'ai alors donné 5 Euros (me disant que je j'allais m'en débarrasser) mais elle m'indique alors que le minimum c'est 20 Euros! Ahaha le con...je lui tends alors ma main me disant de me rembourser le 5 Euros, que je lui donnerai sûrement pas 20 Euros (déjà que jme trouvais con de m'être fait avoir)...le temps que jme rende compte, elle avait déjà foutu le camp avec ce que je lui avait donné. J'ai croisé les mêmes groupes d'arnaqueurs (des latinos) sur d'autres sites majeurs de touristes (tour Eiffel et Notre-Dame de Paris) pendant toute la journée. J'ai aussi remarqué un réseau de vendeur de porte-clé d'origine ougandaise tout aussi louche. Avis aux touristes, méfiez-vous!

30. L'ascenseur de mon hôtel de 7 étage logait 2 personnes max., ou moi et ma valise. Claustrophobes, s'abstenir.
Jardins du Luxembourg
31. Jme suis tellement perdu dans le Cimetière Lachaise que j'suis revenu à l'entrée (alors que jme croyais à la sortie). Euh, ah, oui, j'avais un plan. J'ai donc jamais trouvé la pierre tombale d'Edith Piaf qui était sur ma liste, je n'avais pas le temps de retourner. Sorry Édith, je regrette un peu mais j't'aime pareil.

32. "Ne laissez jamais vos trucs sans surveillance, dans les gares, les aéroports" c'est l'un des conseils que j'avais pourtant lu en premier sur tous les sites de voyageurs. À la Gare du Nord, autour de 6h45, un homme (qui me semblait d'origine de l'Europe de l'Est) s'est fait voler ses tous ces bagages (mais vraiment tout ce qu'il avait)...il était complètement dévasté et il pleurait et hurlait...j'étais vraiment triste pour lui, pauvre monsieur...lorsque j'ai pris mon train vers Charles-de-Gaules à 7h15, il était encore avec les gendarmes.

33. Paris est définitivement le coup de coeur de tout mon voyage...je n'ai pas pu tout voir ce que j'aurais souhaité, notamment les Châteaux de la Loire et Montmartre mais j'y retournerai un jour assurémment.

34.Petits plaisirs notoires:
- Mon panini assis sur un banc, Place Trocadéro en face de la Tour Eiffel (jme disais en moi-même que je bouffais en face de la Tour Eiffel, que c'était surréel et que j'étais vraiment là dans le monde et qu'il y avait pire place à se trouver qu'ici).
- Ma déjeuner au Café de Flore...avec l'accordéon qui jouait du Piaf derrière (carpe diem)
- La tombe de Jim Morrisson (émouvant, surtout pour un fan des Doors)
La belle surprise:
- Le Jardin du Luxembourg...franchement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi beau.
Ma déception: Les foules démesurées devant les sites...notamment le Louvre, Notre-Dame et la Tour...je n'ai pas fait la queue mais ça irrite quand même


Paris-Québec
35. Mis à part que j'ai dû faire fouiller ma valise à Québec, le même ami qui était venu me reconduire en voiture au terminus d'autobus lors de mon départ ne s'est jamais pointé pour venir me chercher à l'aéroport de Québec: il m'attendais au terminus...pas de cellulaire...j'ai donc payé 45$ de taxi pour rentrer chez moi. Morale: Toujours préciser à cet ami que quand je dis que mon VOL arrive à 10h, que c'est forcément que j'arrive en avion et pas en bus...


En conclusion, je dirais simplement que j'ai réalisé un truc que je souhaitais depuis très longtemps...p-etre trop longtemps. J'ai appris beaucoup sur le monde, mais sur moi aussi. Les voyages forment la jeunesse, c'est vrai, mais vivre ses rêves, ç'est ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.

La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.