samedi 28 décembre 2013

Que sont devenues mes sex symboles préférées quand j'étais jeune?

"La beauté est une fleur éphémère."
Isaïe, XXVIII, I ; VIIIe s. av. J.-C.

...hep! Elles m'ont fait fantasmer à différents moments de ma vie...plus jeune et ado...mais on vieillit tous...(moi y compris!) certaines mieux que d'autres mais bon, la chirurgie plastique semble populaire...pour ne pas dire la règle. Ma préférence pour les brunettes ne date pas d'hier comme vous le constaterez.

Les émissions de télé et les chanteurs passent...mais au cinéma, le personnage reste à jamais figé dans le temps et c'est ce que je trouve de magique. 

1. Debra Winger 

En 81, j'avais 6 ans à peine quand Officer and gentleman a sorti. Mais ma mère aimait beaucoup ce film et j'ai dû le visionner vers 8 ou 9 ans mais à plusieurs reprises. Je trippais vraiment sur Paula... :) À bien y réfléchir, ça a peut être influencé inconsciemment mes préférences car finalement, elle ressemble vraiment à C. celle-là! 

(Paula, Officer and gentleman, 1981)
2012 (59 ans)

2. Victoria Principal

Dans les années 80, la série américaine culte, c'était Dallas. Encore là, comme ma mère écoutait la série, j'ai été moi aussi "forcer" de regarder ça plus jeune...mais mes scènes préférées, c'était sans contredit celles où la belle Pam était là! :)

(Pam, Dallas, 1987)
2012 (63 ans)

3. Catherine Bach

Qui ne connaissait pas la sexy Daisy Duke, la soeur des frères Duke dans les années 80? Wah! Je pense même pouvoir affirmer que côté sexy, elle clanchait pas mal toutes les autres par ses tenues légères mais Ô combien agréables pour l'oeil! 

(Daisy, Sherrif, fais-moi peur!, 1985)
2012 (59 ans)

4. Marina Orsini
J'ai commencé à "tripper" sur Suzie Lambert dès le 1er Lance et compte...car une amie à moi pour qui j'avais le kick lui ressemblait beaucoup... Marina Orisini avait ce petit côté italien mystérieux sexy et prude à la fois... avec un grain dans la voix qui me plaisait bien. Même en Émilie dans les Filles de Caleb, Marina avait qq chose de séduisant.

(Suzie Lambert, Lance et compte 1-2-3, 1988)
2012 (46 ans)


5. Samantha Fox

La seule blonde de ce billet, elle a fait saliver beaucoup de jeunes de mon époque...je ne connais pas un de mes amis qui ne voulait pas avoir un poster d'elle dans sa chambre...c'était ça, on avait 11 ans et les videosclips commençaient à passer à la télé. J'ai su il y a qq années qu'elle était lesbienne. Pas grave... :)

(Chanteuse, Touch me!, 1986)
2013 (47 ans)


6. Anne Dorval

Mes amis vous le diront, je c-a-p-o-t-a-i-s vraiment (trop) sur Lola dans Chambre en ville. Dans son cas, c'était l'ensemble...une belle fille "girl next door" avec un caractère de cochon, ça m'a toujours plu. Alors, elle, elle avait tout ça. Merci Anne Dorval...en plus, t'es toujours aussi sur la coche! 


(Lola, Chambre en ville, 1990)
(2012, 53 ans)

7. Susanna Hoffs
Close your eyes, give me your hands...c'était la belle chanteuse des Bangles qui semblait me dire ça...que dire...elle, c'était le summum...la femme de rêve, parfaite...un vrai fantasme. Et le temps me démontre que j'aurais dû faire le moove ! ;) Non mais...elle m'a brisé le coeur sans le savoir...:) 

(Chanteuse des Bangles, 1988)
2012 (54 ans)



Mentions spéciales à Susanna Hoffs et Anne Dorval...quand même...même à 54 et 53 ans, je pourrais bien accepter d'aller écouter Eternal Flame dans sa chambre en ville! ;) Et vous, quels étaient vos sex-symboles du temps? Sont-ils toujours aussi hot?

jeudi 26 décembre 2013

Amy


I cheated myself
Like I knew I would
I told ya, I was trouble
You know that I'm no good


Je pense que cette voix est à Amy ce qu'elle est à Piaf, immortelle. 

samedi 21 décembre 2013

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais en amour

Hep. Ne posez pas de questions sur la photo. Je l'ai choisie minutieusement! :)
Légèreté, sentiment inexplicable, papillons...tout était là...comme si c'était  réel. J'ai donc cherché à en savoir plus sur la signification de ce rêve pour le moins agérable. Voici ce que j'ai trouvé de plus complet...
Relation amoureuse : Ces rêves sont ceux d'étreintes amoureuses, d'enlacement, de baiser divin. Le sentiment amoureux est prédominant et le désir exacerbé. Nous aimons l'autre de tout notre coeur. Il se dégage de ces rêves un érotisme intense, une sensualité très forte, une vibration intérieure osmotique. Le sentiment amoureux est si fort que, parfois, au réveil, il laisse un sentiment de tristesse qui succède à la joie d'avoir retrouvé ou trouvé cet amour de toujours pour le perdre en sortant du rêve. Pourtant, la personne rêvée est parfois inconnue
C'était effectivement le cas, je ne la connaissais pas...jamais vu avant... mais jme souviens d'avoir pensé «elle est parfaite!».
Dans un premier sens, ces rêves ne sont pas l'expression d'un sentiment refoulé ou d'un amour caché. Ces rêves symbolisent un processus de rencontre intérieure, d'union avec soi-même et d'épanouissement de la personnalité. Nous avons tous une part de féminin et de masculin, l'anima et l'animus. Pour être en harmonie avec lui-même, un être humain ne doit pas refouler son aspect opposé, mais l'aimer et l'intégrer. Ce sont ces rêves qui mettent en scène la connexion entre l'anima et d'animus, une circulation d'énergies positives entre nos deux pôles opposés. C'est une entente recouvrée ou une découverte qui vient s'exprimer symboliquement par une relation amoureuse érotique intense avec un partenaire du genre opposé. Le plus souvent, cet élu magnifique présente un visage inconnu, celui de notre partie opposée qui était cachée.
Dans la réalité, le sentiment amoureux procède de la même manière. L'élu est souvent celui qui représente cette partie cachée de notre personnalité. C'est la base du coup de foudre, la rencontre fulgurante avec une part de nous-même qui était refoulée ou occultée, que nous reconnaissons spontanément chez l'autre.
Bon alors si j'ai bien saisi, j'ai rêvé à un reflet de moi-même au féminin...intéressant mais dommage...et je comprends maintenant pourquoi jme suis dit qu'elle était parfaite...;)

mardi 17 décembre 2013

Top 10 de mes coups de gueules 2013 - spécial civisme


1- Les personnes qui parlent ENCORE au cellulaire en conduisant, ou PIRE, les personnes insconscientes qui TEXTENT en conduisant...vous êtes stupides, dangereuses et avez failli me tuer 2 fois en moto cet été car vous textiez au volant et étiez rendu dans ma voie! Merde, j'vous souhaite juste de prendre le clos sans tuer personne!

2- Dans la file d'attente pour commander de la bouffe (peu importe quoi)...sors ton cash ou ta carte de crédit AVANT et pas après connaître le montant et faire chier le peuple derrière "parce que tu cherches le montant exact" dans ton putain de porte-feuille. T'as juste ça a faire dans la file, tu penses que ça va être gratuit quand ce sera ton tour??!!

3- Ceux qui attendent l'ascenseur en restant planté devant et ne laissent pas passer ceux qui sortent. Dégages connard! Tu sais pas vivre? Pu capable...

4- Ceux qui n'ont pas encore posé leurs pneus d'hiver...et qui prennent leur voiture quand même quand les routes sont mauvaises. Bravo!

5- Ceux qui ignore encore que la voie de GAUCHE c'est pour dépasser...pas pour rester dessus jusqu'à ta destination finale. 

6- Les imbéciles qui prennent les places réservées aux personnes handicapées ou aux familles dans les centre d'achats ou supermarchés. C'est quoi, t'es trop lâche pour marcher 2 min? Pas fort.

7- Les personnes dans la file d'attente derrière qui se sont ruées vers la seconde caisse sans l'offrir à ceux qui étaient devant eux dans la file. 

8- Un clignotant sert à signaler ses intentions AVANT, pas après ou à deviner tes intentions. 

9 - Les personnes qui travaillent dans le public avec un air de boeuf...sans sourire, sans merci...je viens dépenser mon cash chez toi, j'ai droit à un minimum de considération il me semble. Et si t'aime pas ton job, change de job!

10- Les voitures qui utilisent les voies réservées d'autobus sur les heures de pointe...et qui n'ont jamais de contraventions. Vous faites chier.


11 (bonus) - Les personnes qui entrent dans ma bulle à l'épicerie quand je vide mon chariot sur le tapis roulant et quand vient le temps de payer...merde, j'peux-tu juste finir! Tu me passeras pas dessus pis j'suis pas ton ami faque décolle d'à côté de mon NIP quand je paye!!

Ça soulage tellement...merci blog.


lundi 16 décembre 2013

Petite vague d'amour

Reçus récemment....
"Tu le sais tu combien tu me fais du bien toi!" J.A.
"La vie semble être bonne pour toi  J'adore te suivre sur FB tu mets pas mal d'ambiance sur mon mur!!!" M.M.
"Certaines aimerais t'avoir comme ami pour mettre un sourire sur leurs lèvres à tous les jours :o)" I.G.
"Merci pour tout , pour ta présence dans ma vie , j'apprécie. Et non je ne suis pas sur le vin!  C'est sincère." M. T.
"Merci pour tout ce que tu fais pour moi, tu comptes beaucoup dans ma vie. Tu es la quand j'ai de la peine, pour m'écouter et me ramasser quand je tombes." C.G.
"Je suis obligée de te dire que, lorsque je lis tes commentaires, j'ai tjrs un sourire" M. R.
"Je te souhaite une annee pleine d'inspiration pour des statuts qui font rire (pour que j en profite aussi!)" J. L.
"Je te souhaite de passer une excellente journée, et merci de mettre chaque jour un peu de soleil dans la mienne :)" M.C.
Recevoir de l'amour comme ça, en vrac, gratuit, ça panse beaucoup de ptits bobos...et ça fait juste me dire que je suis là où je dois être.
Let it be!

samedi 14 décembre 2013

Et plus personne ne parle de Newtown

Le 14 décembre 2012 vers 9h30, Adam Lanza entre dans l'école primaire de Sandy Hook, un petit village près de Newtown dans l'État du Connecticut, aux États-Unis avec un fusil d'assaut Bushmaster AR-15.
Il tuera de sang froid, peu de temps après avoir tué sa mère,  26 personnes avant de se donner la mort. 27 morts dont 20 enfants, âgés entre 6 et 7 ans. Juste l'écrire me donne froid dans le dos. J'ai vécu Polytechnique, Dawson et la plupart des tueries américaines dont Columbine et Virginia Tech mais Newtown m'a profondement marqué...c'est comme si on avait atteint un point de non retour.
Si je me souviens aussi bien de Newtown, c'est qu'il s'agissait d'enfants totalement sans défense, tués par balle, sans raison, juste avant Noël. Ma compassion envers les parents des victimes....quelle tristesse. Il n'y a pas de mot pour décrire ce drame. Au lendemain de la tueries, les médias avaient pris d'assault la petite ville de Newtown...on ne parlait que de ça dans les bulletins: l'arme utilisée, l'assassin, sa mère, le nombre de victimes et les histoires de profs qu'on a hissé au rang de héros...puis après, les funérailles...des petits cercueils...des larmes...et puis, plus rien. L'histoire est finie, il n'y a plus d'histoire ici, on tourne la page et la vie continue. On vous a assez exploité, on a vendu nos copies, maintenant, on vous laisse vous démerder avec votre deuil...mais on repassera...oh oui, bien sûr, on soulignera le 1er anniversaire de l'événement, c'est devenu une habitude et puis, c'est poli.
Mais que reste-t-il de ce drame? Quelle leçon a-t-on tiré de cela? Qu'est-ce qui a changé? Et bien, Obama (que j'aime beaucoup) a bien tenté de passer une loi afin d'éviter la vente libre des armes d'assauts...sans vraiment de succès...et puis la  National Rifle Association (NRA) qui a proposé sa solution de placer des gardes armés dans chaque école...plus d'armes...wow. L'argent mène vraiment le monde, faut vraiment pas avoir de respect pour la vie humaine pour émettre une telle position. Exploiteurs capitalistes...je déteste la NRA...sérieusement, un lobby pour les armes...a-t-on besoin de ça en 2012? Ils vivent où ceux-là? Allo! Le 2e amendement a été écrit au fondement de la constitution...on est plus au Far West, come on!
Je croyais vraiment que cette fois, avec la mort de 20 enfants d'âge primaire, on avait atteint le fond, que c'était un peu l'équivalent du 11 septembre....et bien il semble que non...on agit uniquement lorsqu'on s'attaque à des tours de la haute finance semble-t-il. C'est triste, tellement. Et rien n'a changé...et plus personne n'en parle. On a oublié, glissé ça sous le tapis avec le reste...la dette du pays est plus importante que ses habitants, triste! Nous aurons le destin que nous auront  mérité disait Einstein. J'ai de quoi m'inquiéter quand j'observe la direction vers où l'ont va parfois.
Je vous laisse avec ce petit vidéo, pour se rappeler oui, mais pour mettre un visage sur les 27 victimes de ce détraqué.

lundi 9 décembre 2013

Quand l'étoile pâlit

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De nos jours, pour plusieurs personnes, la montée peut être fulgurante, mais la chute, brutale. Qui se rappellera de la saveur du mois l'an prochain?

Quand j'étais jeune, on écoutait Passe-Partout. Marie Eckel, Claire Pimparé et Jacques L'Heureux ont fait la pluie et le beau temps des enfants de ma génération et on tapper sur les nerfs de beaucoup de parents. Au cinéma, on rêvait tous d'avoir joué dans la Guerre des tuques ou d'être Superman. Côté musique, Nathalie Simard et son frère était les seuls enfants-modèles-québécois connus et vendaient des millions de disques. Pour le reste, il y avait Michael Jackson et Boy George. Hummm...douteux avec le recul n'est-ce pas? mais c'est pourtant la vérité j'vous jure. Puis, j'admirais Daniel Bouchard des Nordiques et Tim Raines des Expos.
Ados, les gars voulaient un peu tous être aussi cool que le célèbre animateur de Musique plus Paul Sarrasin qui animait Solidrok, jouer le rôle de Marty Mc Fly (Micheal J. Fox) dans retour vers le futur. On se demandait pourquoi les filles aimaient les gars des BB et Francis Martin...mais notre femme de rêve était Cindy Crawford (moi c'tait elle en tk...).
Puis les années on passées.... et si je fais un bilan rapide:
On a remasterisé les émissions de Passe-Partout pour les parents de ma génération mais ces 3 comédiens n'ont jamais vraiment connu de succès après ça;
La carrière de Superman (Christopher Reeves) s'est arrêtée avec sa chute à cheval qui l'a paralysé pour la vie;
Aucun acteur de la Guerre des tuques n'a percé;
René Simard a mué et sa carrière s'est éteinte;
Nathalie s'est fait abusée toute son enfance par son gérant et a été mêlée à diverses affaires louches;
Michael Jackson a trempé dans des rumeurs de pédophilie plusieurs années avant sa mort;
Boy George était réellement un travesti et a fait plusieurs overdoses de coke;
Daniel Bouchard a connu une carrière écourtée en raison des convictions religieuses profondes auxquelles il adhérait et les Nordiques ont déménagés au Colorado;
Tim Raines a connu une brillante carrière mais a finalement été échangé aux White Sox en 1990 et les Expos ne sont plus;
On cherche où est Paul Sarrasin (qui n'était finalement pas SI cool que ça tout comptes faits!);
Micheal J. Fox a cessé de tourner des films lorsqu'atteint du Parkinson;
Les gars des BB font des tournées souvenirs et sont disparus de la map;
Francis Martin s'appelle James K. Fields, puis Kaya et s'habille en blanc...et on l'a pas revu depuis;
...Enfin, Cindy Crawford a une ligne de meubles mais les mannequins de 40 ans et plus n'ont pas la cote...
Oh, bien sûr, il y a pire....les étoiles filantes...les Wilfred, les Ben Johnson, les Alexandre Daigle et Michel Mpambara de ce monde, des "vedettes minutes" d'OD, des comédiens, des artistes, des humoristes, des athlètes qui ont atteint leur apogée rapidement, qu'on nous avait vendu comme des avenirs remplis de promesses et qui n'ont duré qu'un printemps ou qui ont connu une descente rapide...c'était la saveur du mois.
D'autres étoiles sont apparues, brillent et brilleront... et d'autres viendront et pâliront...ou simplement dispaîtront. La société actuelle glorifie rapidement les personnes qui passent à la télé, gagne une course, un concours populaire ou qui semble correspondre au goût du jour, à la nouveauté que les personnes veulent voir ou entendre...et qui semble "in". De parfaits inconnus qu'on monte du jour au lendemain au statut d'artistes établis...cet aspect de vedetariat instantané actuel me questionne sur le type de société que nous sommes devenus. Mais ce n'est qu'avec le temps qu'on réalise tout ça.
Je me demande parfois comment toutes ces personnes font pour continuer leur vie une fois passé dans l'ombre, une fois que les médias les ignore ou les descende de leur nuage...et qu'ont fait étalage de leur vie "à scandales", les faisant passer de héros à zéros. Vous me direz que c'est ça, la rançon de la gloire et que le star système est ainsi fait...que rien n'est éternel et que seuls ceux qui ont réellement un talent exceptionnel réussissent à traverser les époques...mais les Rolling Stones, les Yvon Deschamps et les De Niro de ce monde sont, sommes toutes, plutôt rares. Comment peut-on continuer de vivre normalement dans l'ombre une fois qu'on a été sous les projecteurs? Comment vis-t-on le fait que nous n'avons fait que passer et que bien souvent, le système a profiter de notre naïveté? Que tout le clinquant ne sert qu'à imprimer des billets et ne dure qu'un temps? Qu'on n'hésitera pas à étaler votre vie publiquement quand vous traverserez une épreuve ou pire, que vous sombrerez "dans l'enfer de la drogue!" (un classique).
Au Québec, Michelle Richard incarne probablement le mieux la caricature que l'ont peut se faire d'une vedette qui a eu du mal à tomber dans l'ombre. Montée au rang de star dans les années 60 avec 2 ou 3 succès, un joli minois (à l'époque), sa carrière n'a fait que décliner depuis malgré sa présence dans les médias et plusieurs tentatives de revenir au sommet, force est d'avouer que rien de ce qu'elle a tenté par la suite n'a connu du succès, au contraire...ses essais comme actrice et animatrice n'ont pas fait d'étincelles et sa carrière de chanteuse est demeuré active qu'avec ses vieux succès des années 60.
Des vedettes instannées déchues comme elle se mutliplient...mais pire, elles sombrent complètement dans l'oubli et l'indifférence la plus totale. Les Stars académie, les Loft Story, les Occupations Double, les Master Chief de ce monde, les séries télés qui passent et qui meurent...qui se souvient aujourd'hui de tout ce beau monde à part quelques-uns? Et comment peuvent-ils continuer de vivre une vie équilibrée après avoir connu la popularité, après que tout le monde te reconnaisse sur la rue...? Je me souviens avoir vu un reportage sur TF1 y'a quelques années sur le sujet. Pour plusieurs, c'est la dépression pour d'autres, on tente de revenir sous les projecteurs par tous les moyens. Mais nous, à la limite, ont s'en fout, on consomme puis on jette...et on se dit qu'ils ont fait le choix de jouer le jeu...ça fait partie des règles tout ça. Mais quand ton étoile pâlit, tu te retrouve souvent seul avec tes démons, à gérer ton égo, ton entourage, les médias et ton avenir...quelle détresse ce doit être.
Bien sûr, je généralise un peu en choississant des cas faciles et soyons franc, une carrière de chanteur, d'acteur ou pire, d'athlète (tiens, je pense à Myriam Bédard tout à coup) n'est pas éternelle...mais  la vie derrière le rideau, l'après carrière et sa gestion, me semble un sujet tabous ou encore peu abordé par les sociologues... et les journalistes n'en font jamais état.
Et si c'était moi? Si ça m'arrivait? De quelle façon je dealerais avec le vedétariat et l'ombre? Tout au long de ce billet, j'ai tenté de me mettre dans la peau d'une célébrité mais quand on pèse le pour et le contre, je crois que le jeu n'en vaut pas la chandelle, du moins,en ce qui me concerne, ce n'est pas pour moi un but, ni même un rêve...j'aime ma vie à l'ombre... et ma liberté est trop importante...et surtout, elle n'a aucun prix.

dimanche 8 décembre 2013

Ces moments oubliés


Je discutais récemment avec une collègue que la vie passe tellement vite qu'on en oublis bien souvent de grands bouts...et pourtant, quand on vit le bout-de-vie là au présent, quand on est dedans, on a l'impression que ça ne passe pas si vite...je sais, il y  là un paradoxe.
Et bien souvent, on se retrouve 3, 4 ans plus tard en se demandant ce qu'on a bien pu faire ces 3 ou 4 dernières années... car on ne les a pas vues passées.  Pire, en vieillissant, je remarque aussi que l'on oublie de grands bouts...ils sont là, dans des tiroirs bien sûr, mais le tiroir est bien fermé...comme si le cerveau disait «Ce temps là, tu n'y fera pas référence pour avancer dans le futur alors à quoi bon te bourrer le crâne avec...t'ouvriras le tiroir si t'en a vraiment besoin.»
Au fond, c'est vrai que y'a plein de périodes  moins importantes...mais parfois, c'est drôle, moi j'aimerais me souvenir de tout! Je pense que l'intensité des moments joue pour beaucoup dans ce que notre mental conserve ou met de côté. Un voyage, par exemple, nous restera généralement en tête pour la vie durant...même chose pour certaines odeurs, certaines chansons que l'ont associe à des moments.
L'enfance, les premiers amis, l'adolescence, les premières sorties dans les bars, le secondaire, les premiers baisers, le CEGEP, le premier emploi,  l'université, le premier appartement....et la vie adulte. C'est étrange car uniquement en écrivant ces lignes, des images me traversaient l'esprit...des images auxquelles je ne fais que rarement allusion dans mon quotidien.
Et ma vie est remplie de certains autres événements que j'ai oublié...le vêtement que je portais, les trucs que j'ai étudié, un ancien professeur, certains tournois de hockey...et comment on se sentais par moment, à certains moment...étais-je bien? étais-je heureux à cette époque? 3, 4, 5 ans avec la même personne, à vivre plein de hauts, de bas...se rappeler vaguement de tous ces soupers pris ensembles, de tous ces films, ces spectacles partagés...perds-t-on à ce point notre temps? Non, mais la vie est courte et c'est un peu triste de ne pas se rappeler, jveux dire que ces tiroirs demeurent fermés non?
Je vis habituellement à fond mes moments...et  j'applique tant bien que mal la doctrine «Ne te souviens pas des jours, souviens-toi des moments» (j'adore).  Mais plus le temps avance, plus y'a des moments que j'ai l'impression d'oublier. Quels sens donner à tous ça?
J'ai beaucoup réfléchis ces derniers temps et plus je retourne ça dans tous les sens, plus je me dis encore que je dois vraiment partir...faire un voyage pendant que je peux encore le faire sans trop de souci.
Je dois faire le plein de souvenirs qui ne perdront jamais.

vendredi 6 décembre 2013

La triste fin de Peter Falk alias Columbo

"Ah oui, j'oubliais Monsieur, juste une dernière question."
J'étais et suis encore un gros fan de Columbo, vous savez, cet inspecteur  borgne qui a l'air un peu stupide avec toutes ses questions et son vieil imperméable, mais qui fini toujours par démasquer l'assassin... Au-delà des intrigues, c'est le jeu d'acteur de Peter Falk qui a rendu la série aussi populaire et le personnage si attachant. Quand j'tais petit, j'écoutais fidèlement la nouvelle série d'épisodes qui avait été tournée dans les années 90 avec mes parents.
L'annonce de son décès, à l'âge de 83 ans en 2011 m'a vraiment touché. Bon, je sais pas vous, mais on a l'impression que les acteurs, surtout ceux qui ne tourne pas souvent, ne vieillissent pas, où moins rapidement...on a l'impression qu'ils sont figés dans le temps, à travers les épisodes...le cinéma peut, je pense, créer cet effet un peu pervers. Bref.
Confiné dans son personnage de Columbo, Peter Falk fut à mon avis un comédien extraordinaire, l'un des meilleurs de son époque, mais souvent boudé par l'industrie. On raconte d'ailleurs que l'étiquette de Columbo l'aurait privé de plusieurs rôles. À l’arrêt de la série, Falk sombra dans une profonde dépression, laissant apparaître la maladie d’Alzheimer. La fin de son existence sera d’une tristesse infinie.
Alzheimer depuis plusieurs années, il avait été placé sous la curatelle de sa femme. En 2007, il est victime de crises de démence et est retrouvé par ses infirmières, errant au ­milieu de la circulation. Mais le plus triste, c'est qu'il a tout ­oublié de son passé et, selon son médecin, « ne se souvient même pas d’avoir été l’inspecteur Columbo ».
Quand je le revois sur Prise 2, je pense toujours à la fin de sa vie, à la façon dont il a quitté ce monde. Et je ne cesse de me répéter qu'à l'époque où il tournait Columbo, il n'avait aucune idée de la triste fin qu'il allait connaître. Alors je le regarde jouer, faire ses mimiques, se pencher sous un canapé, harceler les meurtriers avec ses questions...fumer son cigare et parler de sa femme qu'on a jamais vu...il a l'air tellement heureux, tellement dans son élément...tellement intelligent...je sais, c'est du cinéma, mais quand même. J'ai tellement écouté cette série que j'ai l'impression de le connaître depuis longtemps...je sais, c'est weird mais lui, il me fait cet effet là.
Être dépossédé à ce point d'une oeuvre à mon avis aussi marquante du petit écran, ne pas se souvenir ce qu'il a accomplit, je ne trouve pas les mots...c'est presque incroyable, comme si mon esprit n'arrive pas à le concevoir (tellement que j'en ai fait un billet, c'est fort hein!). Je trouve ça tellement triste...alors que dire, sinon merci M. Falk, merci pour les mimiques, le jeu de rôle, les intrigues et merci d'avoir meublé pendant longtemps mes soirées avec mes parents plus jeune...et encore parfois aujourd'hui...à tenter d'essayer de trouver l'indice ou l'erreur qui fera se commettre l'assassin. Vous avez marqué le genre et cela, personne ne l’oubliera.
RIP Columbo!

jeudi 5 décembre 2013

Le concept flou de la liberté d'expression

Jusqu'où commence et où s'arrête la liberté d'expression?
Selon Wiki, la liberté d'expression est l'une des premières libertés politiques et plus généralement libertés fondamentales. Elle va de pair avec la liberté d'information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, sous réserve d'en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie.
Ce qui me dérange de nos jours, c'est qu'on use du concept à toutes les sauces, qu'on prône la libre opinion et expression à tous vents sous prétexte que "Si tu m'empêches de dire ou d'écrire tout ce que je pense, c'est de la censure". Vraiment? Le problème la-dedans, c'est qu'on donne des tribunes à M. et Mme tout le monde qui sont devenus des experts dans tous les domaines et qui ce prononce sur tout, même s'ils n'ont pas tous les éléments (contexte, enjeux, connaissance) en main. De nos jours, n'importe qui devient psychologue, chroniqueur sportif, médecin...et journaliste amateur. Détrompez-vous, je n'ai rien contre le fait d'être "libre de s'exprimer" au sens propre du terme...j'en ai plutôt contre l'absence de rigueur intellectuelle individuelle et le manque de respect.
On lit un article, on regarde un clip de 30 secondes au bulletin de nouvelles, on croit connaître des personnes car nous sommes des "amis" Facebook et on se forge un jugement avec ça. Et si la vérité était tout autre? Et si nous n'avions pas tous les éléments en main afin de vraiment connaître le sujet et émettre une opinion fondée sur des perceptions? Et ce pourrait-il qu'on mélange le concept liberté politique et des médias, associé jadis aux régimes totalitaires, avec celui de s'exprimer ou de prendre position sur tout sans avoir toutes les cartes en mains? Et si on prenait le temps de poser les bonnes questions pour aller au fond des choses? Et si on s'abstenait parfois d'émettre son opinion ou ses commentaires sur des situations qui ne nous concernent pas, ne nous affectent pas ou dont nous savons ne pas détenir toutes les cartes afin d'émettre son avis? Et si on tournait sa langue 7 fois à l'occasion? Fermer sa gueule, parfois, peut s'avérer une décision intelligente et LA meilleure décision.
De nos jours, il y a les blogs, les lettres ouvertes, la radio poubelle, le clip télé du voisin-du-gars-qui-a-tué-sa-femme et qui dit en 5 sec à la télé qu'il ne le voyait pas souvent, le connaissait pas mais qui termine en disant que "c'était un ben bon gars"... y'a aussi la multiplication des forums minables sur la toile, où la vulgarité côtoie fautes grossières de français et bien souvent, jugements faciles et gratuits. Ces laisser-allers finissent par déraper et ce termine en campagne de salissages et de diffamations.
L'autre truc, c'est qu'il y a des endroits pour s'exprimer. Décode les signaux...si on ne veut pas connaître ton opinion, c'est qu'il y'a peut-être une raison...c'est qu'à chaque fois que tu parles, c'est pour lancer des insultes ou des diagnostics sans fondement...donc abstiens-toi ou va jouer ailleurs. Le nombre de commentaires disgracieux (sans argument) que je lis chaque jour sur Youtube ou sur certains blogs, ça me décourage...Et cela, ça n'a rien à voir avec la censure ou la liberté d'expression, c'est simplement une question de respect.
On dit souvent que la liberté d'expression s'arrête là ou celle des autres commence. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres. En somme, ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasses...et pour ça, parfois, mieux vaut passer son chemin et fermer sa gueule.

mercredi 4 décembre 2013

Être amoureux fou

Mon amie M. m'a dit dimanche dernier que j'étais privilégié parce que j'avais connu ça. Que ce n'est pas tout le monde qui peut en dire autant, parce que certaines personnes ne le vivront jamais, elle ne savent pas ce que c'est et ne le sauront jamais (et j'en connais personnellement). Elle m'a aussi dit que je ne revivrais probablement jamais ça, d'arrêter de vouloir revivre "la même chose", de souhaiter qu'elle se répéter.

Avez-vous déjà été fou amoureux ? Aveuglé par l’amour ? Ou juste éperdument amoureux ? Voici les comportements "scientifiques" de l'affaire tiré du Huffington post aujourd'hui. À prendre avec un grain de sel...certaines sont assez banales...dans la vraie vie, t'es généralement omnibulé par l'autre, point. Bref...bonne lecture.


dimanche 1 décembre 2013

Dehors novembre




Aujourd'hui, j'ai été voir une vieille amie, une ancienne collègue que j'avais connue y'a maintenant 9 ans mais que je n'avais plus revue depuis 6 ans. Si j'occupe mon poste actuel, c'est en partie à cause d'elle. Elle qui a vu en moi un potentiel qui m'a amené à me dépasser. Elle m'a montré beaucoup et je lui serai toujours redevable de m'avoir donner la chance de me faire valoir. 

On a passé 3h à rattraper le passé, se raconter nos vies...à parler de ceci, de cela...a remuer ma vie depuis ma rupture avec V. (elle était rendue là dans mon histoire de vie) et tout le reste...pour finalement apprendre qu'elle avait fait une dépression, qu'elle a été internée et suivie en psychiatrie et fait une tentative de suicide l'an passé. Elle a depuis perdu son emploi et vient d'être déclaré invalide au travail...oufffff...

Comment trouver les mots?...incroyable comment la vie peut basculer en si peu de temps...c'est tellement triste...mais plutôt que d'avoir une attitude de pitié, ou même d'empathie, j'ai plutôt joué la carte de l'espoir, pcq que je pense que c'est ce qu'elle avait le plus besoin. De lui rappeler ses bons coups plutôt que ses échecs, du moins, j'ai essayé. Difficile de trouver les mots, sinon de lui dire qu'on l'aime, qu'on est là...et c'est tout. Elle s'est tournée vers Dieu et la prière pour s'en sortir, je respecte ça...peu importe la façon, l'idée c'est de croire que le vent peut encore tourner je crois.

Quand j'ai quitté en voiture pour le retour (j'avais 45 min de route à faire) je ressassais tout ça dans ma tête...je feelais pas pour faire des jokes...disons que j'étais, comment dire, un peu bouleversé...j'ai parlé de moi, de mes petits problèmes...mais à côté de moi, sa vie récente, c'est la descente aux enfers...et là, ça m'a rappelé comment feelais Dédé Fortin...d'une chanson en particulier...que ça pouvait s'approcher de comment elle se sentait en dedans...et en ce 1er décembre (y'a jamais de hasard), j'ai juste envie de dire Dehors novembre!


Dehors novembre je suis couché dans mon grand lit 

Du coin de mon oeil par la fenêtre j'vois l'hopital 
Chu pas capable de croire qu'y faut j'm'arrête icitte 
Mais j'suis tout seul, pis d'toute façon ça m'fait trop mal 

Mon corps c'est un pays en guerre sul point d'finir 

Le général de l'armée d'terre s'attend au pire 
J'ai faim, j'ai frette, je suis trop faible pour me lever debout 
On va hisser le drapeau blanc un point c'est toute 

J'entends l'téléphone qui hurle, j'ai des amis 

J'voudrais tellement pouvoir me lever pour leur parler 
Leur dire allo! C'est moi j'suis correct, j'suis toujours en vie 
La planète tourne, est pas supposée tourner sans moi 

Mon ennemi est arrogant et silencieux 

Y s'calisse ben d'savoir si j'suis jeune ou si j'suis vieux 
Y'est sûr de lui y'est méthodique y prend son temps 
Y'est au service d'la mort y connait pas les sentiments 

Ces derniers jours j'ai du vieillir de quatre milles ans 

En visitant de vieux souvenirs dont j'suis pas fier 
Pour faire la paix avec ses regrets ça prend du temps 
Je me retrouve cent fois plus fatigué, trop fatigué mais moins amer 

L'histoire du monde pis mon histoire sont mélangées 

J'viens juste de r'vivre cent milles autres vies en une seconde 
Toutes mes conneries pis l'ambition de l'humanité 
Ça r'vient au même y'a pas d'coupable, y'a pas de honte 

Mais j'suis heureux parce qu'au moins j'meurs l'esprit tranquille 

J'vais recommencer mon autre vie d'la même façon 
J'vas avoir d'l'instinct, j'vas rester fidèle à mon style 
L'entente parfaite entre mon coeur et ma raison 

L'harmonica c'est pas un violon, c'est pas éternel 

Et pis ça pleure comme si c'était conscient de son sort 
D'ailleurs à soir je me permet de pleurer avec elle 

J'attends un peu, j'suis pas pressé j'attends la mort

(Paroles et musique: André Fortin)

Petite tranche de vie sans lien direct avec le thème: Y'a environ 1 mois, j'ai croisé Sébastien Ricard qui a joué le rôle de Dédé dans "Dédé à travers les brumes..." j'ai vraiment eu un choc...comme si j'avais Dédé devant moi...et même si j'en avais vraiment envie, j'ai pas osé aller le féliciter, je ne voulais pas le déranger et passer pour un groupie de Locolocass...mais bon, c't'ait un peu particulier comme feeling.

4 vérités


Pendant une discussion enflamée chez mon amie M. ce soir, cette dernière m'a sortie ces quelques vérités, juste avant, elle venait de dire: "Je commence à te cerner toi..." et a ajouté ça (et dans l'ordre):

1- Depuis que t'es célibataire, t'entretiens des relations floues un peu agace avec plein de filles mais tu t'investis dans aucune...juste au cas où.

2- T'es le genre de gars qui s'investi dans une relation dès le commencement, si l'autre est prête à s'investir à la même hauteur que toi sinon tu t'investis pas du tout. T'as pas de juste milieu.

3- Tu passes pas de temps à "niaiser"...tu perds pas ton temps et n'aime pas en faire perdre aux autres

4- T'hésite à t'investir dans une relation qui tarde à s'installer par crainte que tes attentes ne seront pas à la hauteur de ton investissement.


Kin toé. En pleine face, avec une chaise.
La vie est faite de choix. Si vous êtes arrivé ici, c'est que vous l'avez choisi.